Produit touristique combiné "Amazone"
Alliance Amazonienne au MAP
Il faudra s’habituer au nouveau surnom du salon du tourisme à Paris, le MAP, sous-entendu : le monde à Paris. Pour faire bonne figure parmi les destinations en compétition, la Guyane et ses voisins, le Suriname et l’Etat brésilien de l’Amapa sont venus ensemble présenter le futur produit touristique tendance : le trip Amazonie ou plus précisément le « produit combiné Amazone ». Un forêt et trois pays ! Signé depuis avril 2007, l’accord passé avec le secrétariat d’Etat au toursisme de l’Amapa et le Suriname tourism foundation a pour but d’élargir l’offre touristique par le biais de la coopération régionale. Maurice Methon, vice-président du comité du tourisme de Guyane et président de la commission promotion aime à rappeler ce qu’a dit le président Sarkozy lors de sa visite en février : « Il nous a dit de ne plus regarder vers la métropole mais vers le Brésil pour notre avenir ! »
Des touristes français, européens et Antillais
L’opération qui a coûté 100 000 euros au CTG est motivée par le fait que Cayenne est la porte d’entrée au nord du continent sud-américain, dans l’Amazonie. Cayenne reçoit des passagers de Paris, mais aussi des Antilles. « Un Européen qui débarquera à Rio ou à Sao-Paulo n’ira pas jusque dans l’Amapa », argumente Andre Lima Martins, directeur marketing de l’organisation du tourisme de l’Etat de l’Amapa. Le produit n’est pas encore opérationnel mais il a été présenté aux professionnels qui sont venus au MAP jeudi et vendredi. « Un journal suisse et des agences de voyage sont venus nous voir et prendre connaissance de ce nouveau produit, se satisfait le vice-président Méthon. Le mariage de nos trois pays interpelle. En élargissant l’offre au-delà de la Guyane, on multiplie la part d’exotisme et de dépaysement. » « Nous avons un intérêt commun à nous positionner dans le tourisme dans cette région, elle est », explique Adriano Ferreira, professionnel et cheville ouvrière du projet pour la partie brésilienne. Aujourd’hui, le produit touristique est identifié dans chaque pays mais seul quelques indépendants ont expérimenté les itinéraires. En septembre, pourme grand salon Top Résa, le produit sera mis à la disposition par les trois tour opérateurs. L’idée, c’est que quand Air Caraïbes ouvre la ligne Paris Cayenne, en novembre 2008, tout soit prêt et qu’on accueille les premiers touristes à compter d’avril 2009.
Il faudra s’habituer au nouveau surnom du salon du tourisme à Paris, le MAP, sous-entendu : le monde à Paris. Pour faire bonne figure parmi les destinations en compétition, la Guyane et ses voisins, le Suriname et l’Etat brésilien de l’Amapa sont venus ensemble présenter le futur produit touristique tendance : le trip Amazonie ou plus précisément le « produit combiné Amazone ». Un forêt et trois pays ! Signé depuis avril 2007, l’accord passé avec le secrétariat d’Etat au toursisme de l’Amapa et le Suriname tourism foundation a pour but d’élargir l’offre touristique par le biais de la coopération régionale. Maurice Methon, vice-président du comité du tourisme de Guyane et président de la commission promotion aime à rappeler ce qu’a dit le président Sarkozy lors de sa visite en février : « Il nous a dit de ne plus regarder vers la métropole mais vers le Brésil pour notre avenir ! »
Des touristes français, européens et Antillais
L’opération qui a coûté 100 000 euros au CTG est motivée par le fait que Cayenne est la porte d’entrée au nord du continent sud-américain, dans l’Amazonie. Cayenne reçoit des passagers de Paris, mais aussi des Antilles. « Un Européen qui débarquera à Rio ou à Sao-Paulo n’ira pas jusque dans l’Amapa », argumente Andre Lima Martins, directeur marketing de l’organisation du tourisme de l’Etat de l’Amapa. Le produit n’est pas encore opérationnel mais il a été présenté aux professionnels qui sont venus au MAP jeudi et vendredi. « Un journal suisse et des agences de voyage sont venus nous voir et prendre connaissance de ce nouveau produit, se satisfait le vice-président Méthon. Le mariage de nos trois pays interpelle. En élargissant l’offre au-delà de la Guyane, on multiplie la part d’exotisme et de dépaysement. » « Nous avons un intérêt commun à nous positionner dans le tourisme dans cette région, elle est », explique Adriano Ferreira, professionnel et cheville ouvrière du projet pour la partie brésilienne. Aujourd’hui, le produit touristique est identifié dans chaque pays mais seul quelques indépendants ont expérimenté les itinéraires. En septembre, pourme grand salon Top Résa, le produit sera mis à la disposition par les trois tour opérateurs. L’idée, c’est que quand Air Caraïbes ouvre la ligne Paris Cayenne, en novembre 2008, tout soit prêt et qu’on accueille les premiers touristes à compter d’avril 2009.
Le parcours
Le trip Amazone se fera par groupe d’une douzaine de personne avec un accompagnateur local. Il sera logé en hoel 2 ou 3 étoiles, en lodge et chez l’habitant. Les déplacements se feront par vols inter-régionaux, pirogues ou barques à moteur. En Guyane, Cayenne la coloniale, Kourou et sa fusée, les îles du Salut en voilier, Saint-Laurent et son bagne, son fleuve et sa forêt primaire… Au Suriname : Excursion dans Paramaribo, inscrite au patrimoine de l’Unesco depuis 2002 des circuits de randonnée, les anciennes plantations comme celle de Marienburg, la ferme de crevette de Rust en Werk… Le village amérindien de Galibi, les tortues luth et les ibis rouge de Nickerie… Dans l’ancien territoire contesté franco-brésilien, le territoire de l’Amapa, la capitale Macapa située sur la latitude 00°02’ N et son monument Marco zero de ecuador ! Et puis, c’est le fleuve roi, l’Amazone, telle une mer avec ses plages de la Fazendinha et de l’Araxa. Puis c’est le parc de Tumucumaque, partie intégrante d’un « couloir de la biodiversité qui relie les zones protégées de Guyane et du Suriname. Le périple brésilien passe encore à Mazagao, ville créée en 1770 après l’installation de 163 familles portugaises arrivées d’Afrique et fuyant la guerre entre maures et chrétiens.
Le trip Amazone se fera par groupe d’une douzaine de personne avec un accompagnateur local. Il sera logé en hoel 2 ou 3 étoiles, en lodge et chez l’habitant. Les déplacements se feront par vols inter-régionaux, pirogues ou barques à moteur. En Guyane, Cayenne la coloniale, Kourou et sa fusée, les îles du Salut en voilier, Saint-Laurent et son bagne, son fleuve et sa forêt primaire… Au Suriname : Excursion dans Paramaribo, inscrite au patrimoine de l’Unesco depuis 2002 des circuits de randonnée, les anciennes plantations comme celle de Marienburg, la ferme de crevette de Rust en Werk… Le village amérindien de Galibi, les tortues luth et les ibis rouge de Nickerie… Dans l’ancien territoire contesté franco-brésilien, le territoire de l’Amapa, la capitale Macapa située sur la latitude 00°02’ N et son monument Marco zero de ecuador ! Et puis, c’est le fleuve roi, l’Amazone, telle une mer avec ses plages de la Fazendinha et de l’Araxa. Puis c’est le parc de Tumucumaque, partie intégrante d’un « couloir de la biodiversité qui relie les zones protégées de Guyane et du Suriname. Le périple brésilien passe encore à Mazagao, ville créée en 1770 après l’installation de 163 familles portugaises arrivées d’Afrique et fuyant la guerre entre maures et chrétiens.
Petits soucis aériens franco-surinamais
La commercialisation du produit combiné est retardée par le litige qui oppose le Suriname à la France. Le Suriname ne comprend pas bien que seule la compagnie française Air France puisse assurer les transferts entre Cayenne et Paramaribo. « Le problème est en voie de résolution » selon Adriano Ferreira. « La desserte sera partagée en Air France et Suriname Airways », assure Maurice Méthon.
La commercialisation du produit combiné est retardée par le litige qui oppose le Suriname à la France. Le Suriname ne comprend pas bien que seule la compagnie française Air France puisse assurer les transferts entre Cayenne et Paramaribo. « Le problème est en voie de résolution » selon Adriano Ferreira. « La desserte sera partagée en Air France et Suriname Airways », assure Maurice Méthon.
Petite hôtellerie et sécurité selon Maurice Méthon
« Nos efforts vont être portés sur l’investissement. Nous manquons d’hôtel. Chaque fois qu’il y a un lancement d’Ariane, on ne trouve plus une chambre. On nous a aidé à changer l’image de la Guyane, maintenant il faut agrandir notre capacité d’accueil. Nous voulons favoriser les petites structures jusqu’à une soixantaine de chambres. Et il y aura des lodges quand les investisseurs et les professionnels du tourisme seront sûrs de la sécurité en forêt. »
« Nos efforts vont être portés sur l’investissement. Nous manquons d’hôtel. Chaque fois qu’il y a un lancement d’Ariane, on ne trouve plus une chambre. On nous a aidé à changer l’image de la Guyane, maintenant il faut agrandir notre capacité d’accueil. Nous voulons favoriser les petites structures jusqu’à une soixantaine de chambres. Et il y aura des lodges quand les investisseurs et les professionnels du tourisme seront sûrs de la sécurité en forêt. »