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Vente forcée en outre-mer
Escroquerie sur les trois océans : début du procès Jean-Michel Guarnori et ses complices
Le procès de Jean-Michel Guarnori et ses huit complices présumés a débuté, lundi à Angers et doit durer trois semaines. Jean-Michel Guarnori est poursuivi pour escroquerie, tentative d’escroquerie, corruption, abus de biens sociaux, faux, usage de faux et complicité de faux. A la tête de trois sociétés de vente, il a, entre 1995 et 2002, aidé par ses deux commerciaux, Gilles Guichard et Alain Aldrin et le personnel de ses sociétés, mis en place un système de vente forcée et un système de fausse facture, causé un préjudice de plus de 3 millions d’euros (pour les escroqueries) et de près de 12 millions d’euros (pour les tentatives d’escroquerie) à quelque 400 victimes réparties dans tout l’outre-mer français. Parmi celles-ci, beaucoup d’entreprises commerciales mais aussi de collectivités comme des mairies (neuf en Guadeloupe, deux en Guyane, neuf en Martinique, sept à Mayotte, cinq à la Réunion, une en Nouvelle-Calédonie, deux en Polynésie et le CCAS de Saint-Martin). Même le 33e RIMa, le 9e RIMa et le détachement de la légion de Mayotte ont été touchés !
L’affaire a été instruite pendant cinq ans, a mobilisé trois juges d’instruction qui ont pondu 19 tomes de procédures et rassemblé quarante cartons de factures. Les victimes seront entendues dans leur territoire par vision-conférence. A noter qu’un neuvième prévenu est absent, mais représenté par son avocat. Il s’agit du directeur des services sportifs de la ville de Cayenne, Eric Floricien, poursuivi pour corruption passive. Le procès doit s’achever le 4 avril. Nous y reviendrons...
Le procès de Jean-Michel Guarnori et ses huit complices présumés a débuté, lundi à Angers et doit durer trois semaines. Jean-Michel Guarnori est poursuivi pour escroquerie, tentative d’escroquerie, corruption, abus de biens sociaux, faux, usage de faux et complicité de faux. A la tête de trois sociétés de vente, il a, entre 1995 et 2002, aidé par ses deux commerciaux, Gilles Guichard et Alain Aldrin et le personnel de ses sociétés, mis en place un système de vente forcée et un système de fausse facture, causé un préjudice de plus de 3 millions d’euros (pour les escroqueries) et de près de 12 millions d’euros (pour les tentatives d’escroquerie) à quelque 400 victimes réparties dans tout l’outre-mer français. Parmi celles-ci, beaucoup d’entreprises commerciales mais aussi de collectivités comme des mairies (neuf en Guadeloupe, deux en Guyane, neuf en Martinique, sept à Mayotte, cinq à la Réunion, une en Nouvelle-Calédonie, deux en Polynésie et le CCAS de Saint-Martin). Même le 33e RIMa, le 9e RIMa et le détachement de la légion de Mayotte ont été touchés !L’affaire a été instruite pendant cinq ans, a mobilisé trois juges d’instruction qui ont pondu 19 tomes de procédures et rassemblé quarante cartons de factures. Les victimes seront entendues dans leur territoire par vision-conférence. A noter qu’un neuvième prévenu est absent, mais représenté par son avocat. Il s’agit du directeur des services sportifs de la ville de Cayenne, Eric Floricien, poursuivi pour corruption passive. Le procès doit s’achever le 4 avril. Nous y reviendrons...