Le salon du livre ferme ses portes
Bilan morose au salon du livre de Paris
« On avait un très beau stand, avec de l’espace, mais complètement excentré... » Régine Jasor a refermé, un rien déçu, le tiroir caisse de la librairie de l’outre-mer au salon du livre qui s’est achevé mercredi. Jean-Benoît Desnel ne semble guère plus heureux et le sourire de Gaelle Grataloup des éditions Lafontaine n’est pas non plus un cri de joie ! D’ailleurs pour ce dernier jour du salon, les travées sont désertes… Avec Israël invité d’honneur et les appels au boycott, un président israëlien qui manque se prendre une partie de décor sur la tête, un week-end électoral et une alerte à la bombe, le bilan de ce salon ressemble à l’idée de ce que les Français se font de leur pouvoir d’achat… Mais, et ça c’est spécifique à l’outre-mer, le stand réservé tardivement par le secrétariat d’Etat, était complètement excentré, presque isolé au point de renforcer ce sentiment de ghettoïsation qu’ont pu ressentir certains auteurs, éditeurs et lecteurs : « Au fond du hangar, là-bas, sé bik a neg ! »
« On avait un très beau stand, avec de l’espace, mais complètement excentré... » Régine Jasor a refermé, un rien déçu, le tiroir caisse de la librairie de l’outre-mer au salon du livre qui s’est achevé mercredi. Jean-Benoît Desnel ne semble guère plus heureux et le sourire de Gaelle Grataloup des éditions Lafontaine n’est pas non plus un cri de joie ! D’ailleurs pour ce dernier jour du salon, les travées sont désertes… Avec Israël invité d’honneur et les appels au boycott, un président israëlien qui manque se prendre une partie de décor sur la tête, un week-end électoral et une alerte à la bombe, le bilan de ce salon ressemble à l’idée de ce que les Français se font de leur pouvoir d’achat… Mais, et ça c’est spécifique à l’outre-mer, le stand réservé tardivement par le secrétariat d’Etat, était complètement excentré, presque isolé au point de renforcer ce sentiment de ghettoïsation qu’ont pu ressentir certains auteurs, éditeurs et lecteurs : « Au fond du hangar, là-bas, sé bik a neg ! »