La LOPOM au palais d'Iena
Michèle Alliot-Marie a pris note des réserves du Conseil économique et social
S’adressant aux conseillers économiques et sociaux, hier au palais d’Iena, le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, a souligné que « dans cette démarche où les propositions du CES, les espoirs des professionnels et la volonté du gouvernement se rencontrent sur de nombreux points, il y a quand même certains désaccords ». Evoquanr certaines modalités des mesures proposées en matière de rénovation hôtelières ou l'absence du commerce de proximité, le ministre a développé une analyse dans laquelle elle reconnaît les difficultés spécifiques du petit commerce, dans certaines parties de la Réunion ou de la Guadeloupe par exemple. « Je connais aussi le rôle "social" de ces établissements mais, clairement, ces problèmes doivent être traités autrement que dans un projet de loi visant à renforcer la compétitivité des entreprises d'outre-mer. A mélanger les objectifs, on nuit à l'efficacité : je ne le souhaite pas. »
La principale critique faite à la LOPOM tient à la suppression de la défiscalisation pour le logement libre. MAM a défendu le projet du gouvernement : « Le logement social n'est pas l'ennemi du logement libre, qui a largement bénéficié des mesures depuis plusieurs années et créé des emplois. Mais, je le dis sans ambages, la situation du logement social est souvent indigne. Je ne peux l'admettre. C'est à nous gouvernement, avec les collectivités sociales, de prendre les mesures nécessaires pour développer l'offre foncière, pour construire, pour réhabiliter. » Un discours que ne devrait pas rassurer complètement les socio-professionnels et avec lequel le nouveau secrétaire d’Etat, Yves Jégo, va devoir composer. MAM lui a laissé un peu de champ en disant : « L'état actuel du projet de loi n'est pas définitif et son contenu, dans l'équilibre général qui est le sien, peut être amélioré… »
« Le Gouvernement étudiera la possibilité de conserver le mécanisme existant de défiscalisation (pour le logement privé) pour les primo-accédants, sous condition de ressources » Yves Jégo
S’adressant aux conseillers économiques et sociaux, hier au palais d’Iena, le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, a souligné que « dans cette démarche où les propositions du CES, les espoirs des professionnels et la volonté du gouvernement se rencontrent sur de nombreux points, il y a quand même certains désaccords ». Evoquanr certaines modalités des mesures proposées en matière de rénovation hôtelières ou l'absence du commerce de proximité, le ministre a développé une analyse dans laquelle elle reconnaît les difficultés spécifiques du petit commerce, dans certaines parties de la Réunion ou de la Guadeloupe par exemple. « Je connais aussi le rôle "social" de ces établissements mais, clairement, ces problèmes doivent être traités autrement que dans un projet de loi visant à renforcer la compétitivité des entreprises d'outre-mer. A mélanger les objectifs, on nuit à l'efficacité : je ne le souhaite pas. »
La principale critique faite à la LOPOM tient à la suppression de la défiscalisation pour le logement libre. MAM a défendu le projet du gouvernement : « Le logement social n'est pas l'ennemi du logement libre, qui a largement bénéficié des mesures depuis plusieurs années et créé des emplois. Mais, je le dis sans ambages, la situation du logement social est souvent indigne. Je ne peux l'admettre. C'est à nous gouvernement, avec les collectivités sociales, de prendre les mesures nécessaires pour développer l'offre foncière, pour construire, pour réhabiliter. » Un discours que ne devrait pas rassurer complètement les socio-professionnels et avec lequel le nouveau secrétaire d’Etat, Yves Jégo, va devoir composer. MAM lui a laissé un peu de champ en disant : « L'état actuel du projet de loi n'est pas définitif et son contenu, dans l'équilibre général qui est le sien, peut être amélioré… »
« Le Gouvernement étudiera la possibilité de conserver le mécanisme existant de défiscalisation (pour le logement privé) pour les primo-accédants, sous condition de ressources » Yves Jégo