Trois questions à Patrick Karam
« Créer une vraie offre associative »
Quelle est la politique de la ville mise en œuvre par la délégation des ultra-marins de métropole ?
Le budget culturel du secrétariat d’Etat à l’Outre-mer représente 3 millions d’euros, celui de l’ACSE (agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) qui dépend du ministère de la Ville se monte à 500 millions d’euros. 80 % de cette somme part aux associations. Sur les dizaines de milliers d’associations qui en sont bénéficiaires, seule une dizaine d’ultra-marines sont concernées. Et encore ! Ce qu’elles touchent est modeste et elles ne s’inscrivent que dans le paysage culturel. Je voudrais créer une vraie offre associative qui intègre davantage le champ social, celui de la lutte contre la violence, les discriminations, la drogue…
Comment vous y prenez-vous ?
J’ai organisé le premier séminaire de formation des associations ultra-marines. 250 représentants associatifs sont venus se former pour connaître les dispositifs mis en place par l’ACSE et accéder aux circuits de financements publics. Le budget de l’ACSE est géré par le ministère de la Ville mais il est distribué département par département par les préfets à l’égalité des chances ou les sous-préfets des villes. C’est pourquoi, j’ai demandé à Fadela Amara, Yves Jego et Michèle Alliot-Marie de venir s’adresser directement à eux, les acteurs des associations.
Et comment envisagez-vous les lendemains de cette affaire ?
Je m’adresse ce vendredi aux préfets à l’égalité des chances, aux sous-préfets de ville et aux représentants de l’Etat (dans les départements où il n’y en a pas) pour leur demander d’organiser dans tous les départements où il y a des séminaires de formation et de mettre en place des suivis individuels avec les associations. S’il n’y a pas eu d’Antillais dans les émeutes des banlieues, on le doit à notre tissu associatif d’abord. Et c’est lui qu’il convient de muscler.
« S’il n’y a pas eu d’Antillais dans les émeutes des banlieues, on le doit à notre tissu associatif »
Quelle est la politique de la ville mise en œuvre par la délégation des ultra-marins de métropole ?
Le budget culturel du secrétariat d’Etat à l’Outre-mer représente 3 millions d’euros, celui de l’ACSE (agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) qui dépend du ministère de la Ville se monte à 500 millions d’euros. 80 % de cette somme part aux associations. Sur les dizaines de milliers d’associations qui en sont bénéficiaires, seule une dizaine d’ultra-marines sont concernées. Et encore ! Ce qu’elles touchent est modeste et elles ne s’inscrivent que dans le paysage culturel. Je voudrais créer une vraie offre associative qui intègre davantage le champ social, celui de la lutte contre la violence, les discriminations, la drogue…
Comment vous y prenez-vous ?
J’ai organisé le premier séminaire de formation des associations ultra-marines. 250 représentants associatifs sont venus se former pour connaître les dispositifs mis en place par l’ACSE et accéder aux circuits de financements publics. Le budget de l’ACSE est géré par le ministère de la Ville mais il est distribué département par département par les préfets à l’égalité des chances ou les sous-préfets des villes. C’est pourquoi, j’ai demandé à Fadela Amara, Yves Jego et Michèle Alliot-Marie de venir s’adresser directement à eux, les acteurs des associations.
Et comment envisagez-vous les lendemains de cette affaire ?
Je m’adresse ce vendredi aux préfets à l’égalité des chances, aux sous-préfets de ville et aux représentants de l’Etat (dans les départements où il n’y en a pas) pour leur demander d’organiser dans tous les départements où il y a des séminaires de formation et de mettre en place des suivis individuels avec les associations. S’il n’y a pas eu d’Antillais dans les émeutes des banlieues, on le doit à notre tissu associatif d’abord. Et c’est lui qu’il convient de muscler.
« S’il n’y a pas eu d’Antillais dans les émeutes des banlieues, on le doit à notre tissu associatif »