Fin de prise d'otages
Le Saintois du Ponant libéré
« C’est sûr Maggie, il est libre. Vous allez le revoir ! » Voilà ce qu’a dit un responsable de l cellule de crise à Maggie Maisonneuve, mère de Steeve, le commandant en second du Ponant après la libération du navire, hier. A la sortie de la réception des familles des otages par le président de la République, Francis, Maggie et Bryan, le père, la mère et le frère, ont été les vedettes de la presse nationale présente sur le perron de l’Elysée. « On n’a pas pu lui parler, a raconté son père, mais je sais qu’il est calme. Il nous a envoyé un mail qui disait : tout va bien à bord, je vous aime beaucoup. On l’attend dans les quarante-huit heures. » Bryan, étudiant à Rouen, et ses parents restent à Paris jusqu’aux retrouvailles. Depuis mardi, on leur avait donné l’assurance que le dénouement serait rapide. « C’est la première fois qu’une telle prise d’otages se règle si vite, a déclaré Bryan avant de remercier le président de la République, l’Etat et les commandos. Interrogé sur la question de la rançon, il a balayé d’un revers de main, ça ne l’intéresse pas. Selon le chef d’état-major des armées, Jean-louis Georgelin, pas un euro d’argent public n’a été versé. Après la photo de famille sur le perron avec le président, on a aperçu le patron de CMA-CGM, Jacques Saadé, l’armateur du Ponant s’engouffrer dans une berline.
« C’est sûr Maggie, il est libre. Vous allez le revoir ! » Voilà ce qu’a dit un responsable de l cellule de crise à Maggie Maisonneuve, mère de Steeve, le commandant en second du Ponant après la libération du navire, hier. A la sortie de la réception des familles des otages par le président de la République, Francis, Maggie et Bryan, le père, la mère et le frère, ont été les vedettes de la presse nationale présente sur le perron de l’Elysée. « On n’a pas pu lui parler, a raconté son père, mais je sais qu’il est calme. Il nous a envoyé un mail qui disait : tout va bien à bord, je vous aime beaucoup. On l’attend dans les quarante-huit heures. » Bryan, étudiant à Rouen, et ses parents restent à Paris jusqu’aux retrouvailles. Depuis mardi, on leur avait donné l’assurance que le dénouement serait rapide. « C’est la première fois qu’une telle prise d’otages se règle si vite, a déclaré Bryan avant de remercier le président de la République, l’Etat et les commandos. Interrogé sur la question de la rançon, il a balayé d’un revers de main, ça ne l’intéresse pas. Selon le chef d’état-major des armées, Jean-louis Georgelin, pas un euro d’argent public n’a été versé. Après la photo de famille sur le perron avec le président, on a aperçu le patron de CMA-CGM, Jacques Saadé, l’armateur du Ponant s’engouffrer dans une berline.