Pas un Antillais, ni un Guyanais, mais... Guy Roux !
Nicolas Sarkozy décore Guy Roux
« C’est une marque ! » Nicolas Sarkozy a débuté ainsi , hier, son allocution à l'Elysée, quand il a dressé le portrait de Guy Roux qu’il s’apprêtait à décorer du grade d’officier dans l’ordre de la légion d’Honneur. Décoré avec un dizaine de personnalités (« des génies et des héros », selon le président), dont Maurice Herzog, Charles Beigbeder ou Marie-Claude Pietragalla et devant un parterre réunissant des célébrités telles que Bernadette Chirac (saluée d’entrée par Nicolas Sarkozy), Edmonde Charles-Roux, Roland Dumas, Stéphane Berne et une dizaine de ministres, Guy Roux a été décrit comme « un des personnages des plus connus, des plus attachants et des plus sympas de la société française ». Le président a salué et l’entraîneur de l’AJ Auxerre et le commentateur de Canal + et Europe 1. Il a raconté les débuts de ramasseur de balles du jeune Guy au stade des Francs à Colmar où est née sa vocation. Il a évoqué ses grandes dates : 1952, son entrée au stade d’Auxerre à l’âge de 14 ans, puis son entrée deux ans plus tard en équipe de première, puis son choix de devenir entraîneur en 1961. « En 1969, Auxerre devient CFA et Guy Roux parle du plus beau jour de sa vie ! » poursuit le chef de l’Etat qui cite ses complices Jean-Claude Hamel et Gérard Bourgoin avec lesquels il a créé « un mode de gouvernance et de gestion du football fondé sur la rigueur ». « La vertu du sport, le respect des autres et la confiance en la jeunesse » sont les trois éléments qui expliquent le succès de cet éducateur et formateur. « Un joueur formé à Auxerre se reconnaît sur le terrain, a poursuivi Nicvolas Sarkoy. Il y a un label Auxerre ! » Ironisant sur la réputation d’économe de l’entraîneur, il a repris cette boutade qui faisait de Guy Roux le spécialiste de « la qualité au meilleur prix ! » pour mieux rappeler sa générosité et son action en faveur des soins chirurgicaux cardiaques pour les enfants. « Vous nous avez fait rêver ! Vous aimez le travail et ça fait plaisir d’en rencontrer quelques uns », a conclu le président avant de lui accroché sa médaille et de lui claquer la bise.