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Publié par fxg

Une statue de Dumas, une rue Césaire et de meilleures carrières pour les Antillais à Paris
« Je n’ai pas mon écharpe car je n’ai pas encore le réflexe… » Firmine Richard, lors d’une de ses premières sorties officielles en tant qu’élue de Paris n’a pas pensé à son écharpe de conseillère de Paris, mais elle est une vedette incontestable de ce 160e anniversaire de la signature du décret d’abolition par Victor Schoelcher, le 27 avril 1848. Mais à Paris, la vraie vedette, c’est le maire. Et quand Bertrand Delanoë vient déposer une gerbe devant la plaque commémorant l’abolition, le silence s’impose. Devant un parterre riche de personnalités antillaises (Jacques Martial, Pierre Saintons, Stany Coppet, Claude Ribbe, Joby Barnabé, Max Cylla, Catherine Néris, Lydia Jean, Marie-Thérèse Jean-Baptiste…) réunies dans la salle des fêtes, le maire a évoqué « l’anniversaire de la fin de la barbarie ».
Il a rappelé le débaptême de la rue Richepance (aujourd’hui, rue du Chevalier Saint-George), le baptême de l’esplanade Gaston-Monnerville avant d’annoncer que le général Dumas aurait sa sta    tue (sans doute à l’automne) place du général Catroux dans le XVIIe arrondissement. Puis il a parlé de Césaire : « Dans cette 160 e année de l’abolition de l’esclavage, nous sommes  pleins de la colère, de la révolte, du génie et de la générosité d’Aimé Césaire… Aidez-moi à trouver vite ce lieu de Paris où je veux que s’installe le grand Aimé Césaire. Puis après un hommage aux victimes, il a eu une adresse aux Antillais de la mairie de Paris et pour Jean-Claude Cadenet : « Il reste beaucoup à faire pour que ce que font les ultra-marins à Paris se voit. » Bertrand Delanoë a demandé à son adjointe en charge des ressources humaines de veiller à ce que les carrières des Antillais de la mairie se déroulent bien. « Dans mon plaisir de Paris, il faut diriger ensemble », a-t-il lancé avant de citer George Pau-Langevin, première députée antillaise de Paris, et Firmine Richard. « Ce n’est qu’un début… Voilà ce que nous devons à Aimé Césaire. » Puis Max Cylla et sa flûte des mornes ont ouvert la scène à Joby Barnabé rendant hommage à « l’esclave d’hier ».

Claude Ribbe : « une grande victoire du général Dumas »
C’était son jour, hier, lorsque de Betrand Delanoë a annoncé un statue pour le général Dumas, Claude Ribbe remportait une première victoire : « Ca fait six ans que je suis engagé pour le général Dumas. C’est une petite victoire des amis du général Dumas, une grande victoire du général Dumas ! »
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