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Publié par fxg

                Le 10 mai à Paris


                                                    commération du 10 mai 2007 au jardin du luxembourg

« Nous sommes en 1802, des navires de guerre cinglent vers les terres lointaines pour y rétablur l’esclavage par la force des armes. A Paris, une voix s’éteint pour deux siècles, c’est le chant du violon du chevalier de Saint-Georges, cet homme dont la musique avait montré que le génie humain n’a pas de couleur. » Ainsi débuterait la manifestation artistique du 10 mai dans les jardins du Luxembourg, en présence du président de la République. A travers la figure du chevalier de Saint-George, le spectacle va évoquer les abolitionnistes Brissot, Condorcet, l’abbé Grégoire, Tocqueville et Schoelcher ainsi que celles de Toussaint Louverture, Delgrès et Bissette et des nègres marrons. « Les célébrations du 10 mai mettront les abolitionnistes au centre du dispositif et donneront en exemple un héros positif, le chevalioer Sait-George », expliquait déjà en février l’un des ordonnateurs de la journée républicaine, Patrick Karam. La philosophie du 160e anniversaire de l’abolition est de dire que le 10 mai est la date des justes. « La République compte parmi ses plus grands défenseurs les hommes de couleurs libres, les esclaves des Antilles pendant la révolution de 1789, les insurgés de 1802 en Guadeloupe… La décalration du 10 mai 1802 est un hymne à la République. Et la création de la 1re et de la 2e Républiques coïncide avec les abolitions de 1794 et 1848. République et antiesclavagisme sont donc intimement liés », peut-on lire dans une note relative à l’organisation du 10 mai. Des concerts de l’œuvre de Saint-Georges seront joués au Sénat et une manifaqstation Hortidom fera jouer sur la scène de l’Olympia, le soir même, des artistes comme Soft, Tanya Saint-Val ou Malavoi.


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