La Foire de Paris, côté Martinique
Interview. Marjorie Boura, Stand de la Martinique
« On a gagné en quantité, perdu en qualité »
Y-a-t-il du neuf cette année ?
Pas grand chose comme nouveautés ! Nous sommes en déclin par rapports aux inscriptions. Avant il y avait plus d’exposants. La Chambre de commerce et d’industrie a laissé la main à la chambre de métiers. Les organisateurs changent, les prestataires aussi. Et il y en a moins. Il y a un appauvrissement au niveau de l’artisanat. Nous avions cinq bijoutiers, cette année, ils ne sont plus que deux.
Qu’est-ce qui marche ?
Ce qui a éclos et qui continue de fleurir, c’est tout ce qui touche à l’alimentaire. On trouve nos acras et nos apéritifs locaux, mais toutes nos distilleries ont disparu. Dillon, Clément venaient… Ils ne viennent plus. On a gagné en quantité, perdu en qualité.
Y a-t-il un effet Césaire ?
C’est l’attrait supplémentaire. C’est un bien pour un mal. Aimé Césaire s’en va mais il nous donne un second souffle. Les gens viennent pour lui, pour voir ses œuvres que nous exposons, jusqu’au supplément spécial de France-Antilles. J’ai sacrifié mon exemplaire pour l’afficher à la foire de Paris.
« On a gagné en quantité, perdu en qualité »
Y-a-t-il du neuf cette année ?
Pas grand chose comme nouveautés ! Nous sommes en déclin par rapports aux inscriptions. Avant il y avait plus d’exposants. La Chambre de commerce et d’industrie a laissé la main à la chambre de métiers. Les organisateurs changent, les prestataires aussi. Et il y en a moins. Il y a un appauvrissement au niveau de l’artisanat. Nous avions cinq bijoutiers, cette année, ils ne sont plus que deux.
Qu’est-ce qui marche ?
Ce qui a éclos et qui continue de fleurir, c’est tout ce qui touche à l’alimentaire. On trouve nos acras et nos apéritifs locaux, mais toutes nos distilleries ont disparu. Dillon, Clément venaient… Ils ne viennent plus. On a gagné en quantité, perdu en qualité.
Y a-t-il un effet Césaire ?
C’est l’attrait supplémentaire. C’est un bien pour un mal. Aimé Césaire s’en va mais il nous donne un second souffle. Les gens viennent pour lui, pour voir ses œuvres que nous exposons, jusqu’au supplément spécial de France-Antilles. J’ai sacrifié mon exemplaire pour l’afficher à la foire de Paris.