Débat sans vote à l'Assemblée
Débat sur les langues régionales à l’Assemblée nationale
« Le chantre humaniste de la négritude n’aurait pas manqué de nous exhorter à ne pas laisser disparaître un pant entier de notre patrimoine national », a déclaré à la tribune de l’Assemblée nationale, hier, le député Victorin Lurel dans le cadre d’un débat sans vote sur les langues régionales. Son collègue socialiste martiniquais qui n’est pas resté au débat a déclaré que la « la France était très en retard sur ce domaine par rapport à ses voisins européens et que le PS n’était pas très combatif ». Le secrétaire national outre-mer du parti socialiste semble se satisfaire d’un consensus à droite et à gauche sur cette question. « S’ils se contentent d’une loi ordinaire, ce ne sera pas sérieux vis-à-vis des jurisprudences du Conseil constitutionnel. » Le député de Guadeloupe a pris la tête des 203 députés socialistes et apparentés pour déposer un projet de loi visant à modifier l’article 2 de la Constitution : « Le Français est la langue de la République dans le respect des langues régionales. » Victorin Lurel ne pourra pas être à l’Assemblée les 21 et 23 mai pour la réforme constitutionnelle. Mais il verrait d’un bon epil que la question des langues régionales viennent s’inscrire dans le deal que l’UMP et le PS se disent prêts à passer pour faire avancer la réforme.
« Le chantre humaniste de la négritude n’aurait pas manqué de nous exhorter à ne pas laisser disparaître un pant entier de notre patrimoine national », a déclaré à la tribune de l’Assemblée nationale, hier, le député Victorin Lurel dans le cadre d’un débat sans vote sur les langues régionales. Son collègue socialiste martiniquais qui n’est pas resté au débat a déclaré que la « la France était très en retard sur ce domaine par rapport à ses voisins européens et que le PS n’était pas très combatif ». Le secrétaire national outre-mer du parti socialiste semble se satisfaire d’un consensus à droite et à gauche sur cette question. « S’ils se contentent d’une loi ordinaire, ce ne sera pas sérieux vis-à-vis des jurisprudences du Conseil constitutionnel. » Le député de Guadeloupe a pris la tête des 203 députés socialistes et apparentés pour déposer un projet de loi visant à modifier l’article 2 de la Constitution : « Le Français est la langue de la République dans le respect des langues régionales. » Victorin Lurel ne pourra pas être à l’Assemblée les 21 et 23 mai pour la réforme constitutionnelle. Mais il verrait d’un bon epil que la question des langues régionales viennent s’inscrire dans le deal que l’UMP et le PS se disent prêts à passer pour faire avancer la réforme.