Songé... 23 mé
Une journée pour le souvenir des esclavesPremière journée officielle en souvenir de la souffrance des esclaves.
Pour la première fois depuis dix ans, la date du 23 mai a été célébrée de façon républicaine, vendredi dernier. Et c’était la grande victoire du Comité de la marche du 23 mai 1998 et de son président Serge Romana qui a rendu hommage au président de la République d’avoir tenu son engagement de candidat. La journée d’hommage a commencé à Sarcelles par le dépôt d’une gerbe devant la Gardienne de vie, la statue offerte par feu Henri Guédon. Lors de cette cérémonie le maire de Sarcelles, François Pupponi s’est fait remarquer en refusant à la conseillère régionale, la Martiniquaise Jeannine Maurice-Bellay qu’elle dépose la gerbe de la Région Ile de France au nom du président Huchon… « Il m’a finalement laissé faire mais il a refusé de citer mon nom ! Il priorise les socialistes aux descendants d’esclaves. » Incident clos. Au Sénat, un peu plus tard, dans les salons de la présidence, Patrick Karam, Serge Romana, Michèle-Alliot-Marie, Marie-Luce Penchard, Olivier Biancarelli, Miss France, Gabrielle Louis-Carabin ou Catherine Néris ont assisté devant une foule nombreuse à une lecture de quelques uns des 130 000 noms donnés en 1848 aux affranchis.
Les noms des affranchis
Sur des centaines de panneaux, les membres du CM98 ont fait inscrire ces noms. Stanislas Coppet a lu les instructions données pour nommer les anciens esclaves par la commission chargée de préparer l’abolition. La chorale Gospel internationale, Sephora Péroumal et le chanteur de ka, Jony Lerond ont contribué à donner beaucoup d’émotion dans la salle… Karam, Romana et le ministre de l’Intérieur ont semblé eux aussi très émus. Avec eux, il y avait le président des amitiés franco-arméniennes et le président du CRIJF. « Ca positionne Serge Romana et le CM98 comme le grand lobbying antillais », indiquait Patrick Karam. La mairie de Paris a participé de son côté à l’hommage que la maire du XXe a rendu aux esclaves rue Delgrès, à Ménilmontant dans l’après-midi. Mais tout le monde avait rendez-vous en fin de journée devant la basilique Saint-Denis. Face au lieu où reposent les rois de France, le CM98, accompagné par le maire de Saint-denis et la Région Ile de France, a installé là aussi des panneaux évocateurs des noms attribués en 1848. Un mémorial face à un autre…
Gabrielle Louis-Carabin, députée de Guadeloupe, UMP
« Il me fallait venir… Depuis que j’ai compris la détermination du CM98, j’ai pris position. Je les ai soutenus jusqu’au bout. Et si on m’a vue cette année fêter le 10 mai au Luxembourg, c’est parce que le 23 mai a été donné aux descendants d’esclaves. Le président de la République a tenu son engagement, ma présence est naturelle ! »
Pour la première fois depuis dix ans, la date du 23 mai a été célébrée de façon républicaine, vendredi dernier. Et c’était la grande victoire du Comité de la marche du 23 mai 1998 et de son président Serge Romana qui a rendu hommage au président de la République d’avoir tenu son engagement de candidat. La journée d’hommage a commencé à Sarcelles par le dépôt d’une gerbe devant la Gardienne de vie, la statue offerte par feu Henri Guédon. Lors de cette cérémonie le maire de Sarcelles, François Pupponi s’est fait remarquer en refusant à la conseillère régionale, la Martiniquaise Jeannine Maurice-Bellay qu’elle dépose la gerbe de la Région Ile de France au nom du président Huchon… « Il m’a finalement laissé faire mais il a refusé de citer mon nom ! Il priorise les socialistes aux descendants d’esclaves. » Incident clos. Au Sénat, un peu plus tard, dans les salons de la présidence, Patrick Karam, Serge Romana, Michèle-Alliot-Marie, Marie-Luce Penchard, Olivier Biancarelli, Miss France, Gabrielle Louis-Carabin ou Catherine Néris ont assisté devant une foule nombreuse à une lecture de quelques uns des 130 000 noms donnés en 1848 aux affranchis.
Les noms des affranchis
Sur des centaines de panneaux, les membres du CM98 ont fait inscrire ces noms. Stanislas Coppet a lu les instructions données pour nommer les anciens esclaves par la commission chargée de préparer l’abolition. La chorale Gospel internationale, Sephora Péroumal et le chanteur de ka, Jony Lerond ont contribué à donner beaucoup d’émotion dans la salle… Karam, Romana et le ministre de l’Intérieur ont semblé eux aussi très émus. Avec eux, il y avait le président des amitiés franco-arméniennes et le président du CRIJF. « Ca positionne Serge Romana et le CM98 comme le grand lobbying antillais », indiquait Patrick Karam. La mairie de Paris a participé de son côté à l’hommage que la maire du XXe a rendu aux esclaves rue Delgrès, à Ménilmontant dans l’après-midi. Mais tout le monde avait rendez-vous en fin de journée devant la basilique Saint-Denis. Face au lieu où reposent les rois de France, le CM98, accompagné par le maire de Saint-denis et la Région Ile de France, a installé là aussi des panneaux évocateurs des noms attribués en 1848. Un mémorial face à un autre…
Gabrielle Louis-Carabin, députée de Guadeloupe, UMP
« Il me fallait venir… Depuis que j’ai compris la détermination du CM98, j’ai pris position. Je les ai soutenus jusqu’au bout. Et si on m’a vue cette année fêter le 10 mai au Luxembourg, c’est parce que le 23 mai a été donné aux descendants d’esclaves. Le président de la République a tenu son engagement, ma présence est naturelle ! »