Lynnsha, l'interview
Lynnsha
Elle & moi, chez Warner/Up Music. 14 titres et 2 clips (Je veux que tu me mentes) composé et écrit par Singuila (Je promets) par Lynnsha et Thierry Battery. Sortie nationale le 7 juillet
« Elle est Lynnsha et moi… je suis Sophie »
Elle & moi… Qui est Elle ?
Elle est Lynnsha et moi… je suis Sophie, mon premier prénom. Elle, c’est Lynnsha et toutes les expériences que je peux vivre en tant que chanteuse et artiste et moi… c’est plutôt Sophie et ses expériences de jeune femme… Elle, c’est aussi ma musique et moi… (Tout ce que je partage avec la musique et ce qu’elle m’apporte). Je n’arrivais pas à séparer les deux, mais il faut le faire ! Sophie et Lynnsha sont deux personnes différentes. Je me protège un peu plus des blessures vécues par Sophie. En même temps, je me dévoile sur cet album, c’est une thérapie, une mise à nu. D’ailleurs, les photos de l’album me montrent nue, mais de dos !
Comment vis-tu la notoriété ?
Mes relations avec les gens ont changé depuis que je passe à la télé. La notoriété apporte du plaisir, c’est appréciable de savoir qu’on est aimée par le public mais ça a des bons et des mauvais côtés, ma famille a été un peu dérangée. Quand Homme Femme, avec D.dy, a été single d’or et que j’allais au supermarché faire mes courses, j’entendais les gens choqués dire « Ahhh ! C'est bizarre, Lynnsha fait ses courses elle-même », aller au restau ou tout simplement à Ikéa devenait un peu embêtant… C’est vrai qu’on ne peut pas faire l’unanimité et des fois on ne parle pas forcement en bien de vous. Mais ça fait partie du métier d’avoir une partie de sa vie publique.
Est-ce difficile à vivre ?
On se sent assez seule… On est entourée mais on se sent seule… Mais la scène et le public, c’est quelque chose ! Ca fait du bien de voir que les gens apprécient ta musique, que tu leur apportes des choses. Ma musique peut aider comme celle d’autres artistes m’a aidée. Un fan de Strasbourg est devenu comme ça mon ami. C’est un jeune homme qui connaît par cœur tout mon répertoire, y compris les paroles en créole ! Il m’a glissé une lettre pour me remercier de l’aide que mes morceaux lui avaient apporté lorsque sa sœur est décédée. Maintenant, ça fait six ans que je le connais ! Ca c’est unique ! Voilà pourquoi je fais de la musique.
Quelle a été ta première belle rencontre ?
Ca a été Kaysha. Il m’a rencontrée au Mac Do de Marcel-Sembat à Boulogne. Il est venu à ma caisse et on a noué un début d’amitié. Je lui avais dit que je chantais mais rien de plus et on s’est revu. Un jour, sans qu’il ne m’ait jamais entendu chanter, il m’a testée. C’était à la porte de la Muette, au studio Twin, pour Sony. Je devais faire des chœurs pour Kim le rapper de Nanterre. Et ça a démarré… J’ai fait choriste dans le milieu zouk, rap et R’n’B parisien, j’ai chanté avec Sonia Dersion, Tanya Saint-Val, Jean-Michel Rotin, Edith Lefel, Zouk Machine, Willy Salzedo, Lady Laistee, le B.O.S.S, Driver, Don Choa et bien d’autres…Qui t’a donné ta vraie première chance ?
Avec Duo de soleil… Je devais faire des chœurs et j’ai chanté avec Lord Kossity, Lova girl. Ce titre m’a fait connaître en Caraïbes et dans le milieu caribéen de France. On a fait 60 dates avec ce titre en Afrique, aux Antilles, au Canada et en métropole.
Mais Passi, tu n’en parles pas…
Bien sûr que si, mais il vient juste après dans l’ordre chronologique. Ca a été une très grande rencontre ! C’est grâce à Kaysha que je l’ai rencontré. Passi m’a signée sur Issap Production, son label, et on a fait Dis leur 2 rimes. J’ai chanté Trop de peine avec Calbo d’Arsenik, puis il y a eu ce nouveau concept, Dis leur 2 zouk. J’ai chanté Ma rivale en featuring avec Sweety et trois autres titres.
C’est le titre qui t’ouvre les portes de Warner ?
Ca se passait au BB Antilles pour un show case. Passi m’a présenté son manager, en ce temps là, le directeur de Up Music, distributeur de « Dis leur 2 zouk », Thierry Chassagne qui est maintenant le directeur de Warner France… J’ai eu beaucoup de chance car il a cru en moi après m’avoir entendue et on a signé !
Quels sont les thèmes abordés dans ton nouvel album ?
Je parle de moi ou de gens proches. Dans L’Amour l’emportera, je parle d’une amie, une femme atteinte du sida. Je veux la remercier de rester positive, de tenir et de donner de la force aux autres. Elle a toujours le sourire et c’est une leçon de vie. Elle a pardonné à celui qui lui avait transmis le mal. Elle l’aimait ; il l’a trompée…
C’est toi qui écris ?
Tous les thèmes et les squelettes des morceaux viennent de moi mais je ne les ai pas tous formulé. Sur certains titres j’ai co-écrit, co-composé voir écrit tout court ou composé.
Dans « I’m readex », il y a un clin d’œil à Kassav…
La scène, c’est flippant et excitant ! Avant de monter sur scène, pendant quelques secondes j’ai des crampes au ventre et dès que je suis face à mon public, c’est fini. Alors c’est ce que je chante quand je reprends « Lynnsha sé sèl médikamen nou ni… » Jacob m’a donné son accord ! Bien évidement cette phrase n’est qu’un délire, c’est ironique.
Avec « Je n’attends que toi », tu exprimes tes désirs de maternité ?
Ce qui m’importe le plus dans la vie aujourd’hui, c’est avoir un bébé mais ce n’est pas encore prévu ! Mais c’est vrai que quand je chante ce titre, je me sens complètement femme à ce moment-là.
C’est un album R’n’B mais avec quatre morceaux zouk. N’est-ce pas difficile de chanter la R’n’B en français ?
C’est vrai que c’est difficile de faire sonner le français mais Zaho (L’interprète et auteur de « C’est chelou ») sait le faire groover. Si j’ai repris de la variété, du gospel, c’est pour dire que je ne suis pas que R’n’B. J’aime la pop, le rock, toutes les musiques. La R’n’B est mon fil conducteur, mais j’aime tous les styles musicaux.
Viendras-tu présenter « Elle & Moi » aux Antilles ?
J’essaie de monter un show case en Martinique. Ce n’est pas évident mais je ferai tout pour. Le public, les médias sont avec moi. Il y aura une déclinaison de « Elle et moi » avec « île & Moi » un album 100 % caribéen ! J’ai déjà donné un avant goût avec le titre « Je promets » qui figure aussi sur « Elle & Moi ». Il tourne sur les ondes et chaînes de télé depuis l’été dernier. C’était important pour moi de faire un clin d’œil à mes origines, à mon île.
« Je serai chanteuse »
A 29 ans, Sophie Lynnsha est encore célibataire. Professionnelle depuis l’âge de 17 ans, elle rêvait de chanter depuis son plus jeune âge. Il y a quelque temps, elle a revu une camarade de classe du collège qui lui a rappelé le solo qu’elle avait chanté pour la fête de fin d’année avant de lui dire : « Tu disais que tu serais chanteuse… » Lynnsha est née à Paris, mais est originaire du Robert en Martinique. Sa mère vit au Marin et, au Robert, vit une grande partie de sa famille. Un de ses grands cousins s’appelle Jean-Philippe Marthély… Disque d’or en 2005 avec Homme Femme qu’elle a chanté avec D.dy pour plus de 330 000 singles vendu, Lynnsha suit une trajectoire qui la place à part. Sa reprise de Tandem (Serge Gainsbourg, Vanessa Paradis) l’atteste, en attendant d’écouter « Elle & Moi ».
Elle & moi, chez Warner/Up Music. 14 titres et 2 clips (Je veux que tu me mentes) composé et écrit par Singuila (Je promets) par Lynnsha et Thierry Battery. Sortie nationale le 7 juillet
« Elle est Lynnsha et moi… je suis Sophie »
Elle & moi… Qui est Elle ?
Elle est Lynnsha et moi… je suis Sophie, mon premier prénom. Elle, c’est Lynnsha et toutes les expériences que je peux vivre en tant que chanteuse et artiste et moi… c’est plutôt Sophie et ses expériences de jeune femme… Elle, c’est aussi ma musique et moi… (Tout ce que je partage avec la musique et ce qu’elle m’apporte). Je n’arrivais pas à séparer les deux, mais il faut le faire ! Sophie et Lynnsha sont deux personnes différentes. Je me protège un peu plus des blessures vécues par Sophie. En même temps, je me dévoile sur cet album, c’est une thérapie, une mise à nu. D’ailleurs, les photos de l’album me montrent nue, mais de dos !
Comment vis-tu la notoriété ?
Mes relations avec les gens ont changé depuis que je passe à la télé. La notoriété apporte du plaisir, c’est appréciable de savoir qu’on est aimée par le public mais ça a des bons et des mauvais côtés, ma famille a été un peu dérangée. Quand Homme Femme, avec D.dy, a été single d’or et que j’allais au supermarché faire mes courses, j’entendais les gens choqués dire « Ahhh ! C'est bizarre, Lynnsha fait ses courses elle-même », aller au restau ou tout simplement à Ikéa devenait un peu embêtant… C’est vrai qu’on ne peut pas faire l’unanimité et des fois on ne parle pas forcement en bien de vous. Mais ça fait partie du métier d’avoir une partie de sa vie publique.
Est-ce difficile à vivre ?
On se sent assez seule… On est entourée mais on se sent seule… Mais la scène et le public, c’est quelque chose ! Ca fait du bien de voir que les gens apprécient ta musique, que tu leur apportes des choses. Ma musique peut aider comme celle d’autres artistes m’a aidée. Un fan de Strasbourg est devenu comme ça mon ami. C’est un jeune homme qui connaît par cœur tout mon répertoire, y compris les paroles en créole ! Il m’a glissé une lettre pour me remercier de l’aide que mes morceaux lui avaient apporté lorsque sa sœur est décédée. Maintenant, ça fait six ans que je le connais ! Ca c’est unique ! Voilà pourquoi je fais de la musique.
Quelle a été ta première belle rencontre ?
Ca a été Kaysha. Il m’a rencontrée au Mac Do de Marcel-Sembat à Boulogne. Il est venu à ma caisse et on a noué un début d’amitié. Je lui avais dit que je chantais mais rien de plus et on s’est revu. Un jour, sans qu’il ne m’ait jamais entendu chanter, il m’a testée. C’était à la porte de la Muette, au studio Twin, pour Sony. Je devais faire des chœurs pour Kim le rapper de Nanterre. Et ça a démarré… J’ai fait choriste dans le milieu zouk, rap et R’n’B parisien, j’ai chanté avec Sonia Dersion, Tanya Saint-Val, Jean-Michel Rotin, Edith Lefel, Zouk Machine, Willy Salzedo, Lady Laistee, le B.O.S.S, Driver, Don Choa et bien d’autres…Qui t’a donné ta vraie première chance ?
Avec Duo de soleil… Je devais faire des chœurs et j’ai chanté avec Lord Kossity, Lova girl. Ce titre m’a fait connaître en Caraïbes et dans le milieu caribéen de France. On a fait 60 dates avec ce titre en Afrique, aux Antilles, au Canada et en métropole.
Mais Passi, tu n’en parles pas…
Bien sûr que si, mais il vient juste après dans l’ordre chronologique. Ca a été une très grande rencontre ! C’est grâce à Kaysha que je l’ai rencontré. Passi m’a signée sur Issap Production, son label, et on a fait Dis leur 2 rimes. J’ai chanté Trop de peine avec Calbo d’Arsenik, puis il y a eu ce nouveau concept, Dis leur 2 zouk. J’ai chanté Ma rivale en featuring avec Sweety et trois autres titres.
C’est le titre qui t’ouvre les portes de Warner ?
Ca se passait au BB Antilles pour un show case. Passi m’a présenté son manager, en ce temps là, le directeur de Up Music, distributeur de « Dis leur 2 zouk », Thierry Chassagne qui est maintenant le directeur de Warner France… J’ai eu beaucoup de chance car il a cru en moi après m’avoir entendue et on a signé !
Quels sont les thèmes abordés dans ton nouvel album ?
Je parle de moi ou de gens proches. Dans L’Amour l’emportera, je parle d’une amie, une femme atteinte du sida. Je veux la remercier de rester positive, de tenir et de donner de la force aux autres. Elle a toujours le sourire et c’est une leçon de vie. Elle a pardonné à celui qui lui avait transmis le mal. Elle l’aimait ; il l’a trompée…
C’est toi qui écris ?
Tous les thèmes et les squelettes des morceaux viennent de moi mais je ne les ai pas tous formulé. Sur certains titres j’ai co-écrit, co-composé voir écrit tout court ou composé.
Dans « I’m readex », il y a un clin d’œil à Kassav…
La scène, c’est flippant et excitant ! Avant de monter sur scène, pendant quelques secondes j’ai des crampes au ventre et dès que je suis face à mon public, c’est fini. Alors c’est ce que je chante quand je reprends « Lynnsha sé sèl médikamen nou ni… » Jacob m’a donné son accord ! Bien évidement cette phrase n’est qu’un délire, c’est ironique.
Avec « Je n’attends que toi », tu exprimes tes désirs de maternité ?
Ce qui m’importe le plus dans la vie aujourd’hui, c’est avoir un bébé mais ce n’est pas encore prévu ! Mais c’est vrai que quand je chante ce titre, je me sens complètement femme à ce moment-là.
C’est un album R’n’B mais avec quatre morceaux zouk. N’est-ce pas difficile de chanter la R’n’B en français ?
C’est vrai que c’est difficile de faire sonner le français mais Zaho (L’interprète et auteur de « C’est chelou ») sait le faire groover. Si j’ai repris de la variété, du gospel, c’est pour dire que je ne suis pas que R’n’B. J’aime la pop, le rock, toutes les musiques. La R’n’B est mon fil conducteur, mais j’aime tous les styles musicaux.
Viendras-tu présenter « Elle & Moi » aux Antilles ?
J’essaie de monter un show case en Martinique. Ce n’est pas évident mais je ferai tout pour. Le public, les médias sont avec moi. Il y aura une déclinaison de « Elle et moi » avec « île & Moi » un album 100 % caribéen ! J’ai déjà donné un avant goût avec le titre « Je promets » qui figure aussi sur « Elle & Moi ». Il tourne sur les ondes et chaînes de télé depuis l’été dernier. C’était important pour moi de faire un clin d’œil à mes origines, à mon île.
« Je serai chanteuse »
A 29 ans, Sophie Lynnsha est encore célibataire. Professionnelle depuis l’âge de 17 ans, elle rêvait de chanter depuis son plus jeune âge. Il y a quelque temps, elle a revu une camarade de classe du collège qui lui a rappelé le solo qu’elle avait chanté pour la fête de fin d’année avant de lui dire : « Tu disais que tu serais chanteuse… » Lynnsha est née à Paris, mais est originaire du Robert en Martinique. Sa mère vit au Marin et, au Robert, vit une grande partie de sa famille. Un de ses grands cousins s’appelle Jean-Philippe Marthély… Disque d’or en 2005 avec Homme Femme qu’elle a chanté avec D.dy pour plus de 330 000 singles vendu, Lynnsha suit une trajectoire qui la place à part. Sa reprise de Tandem (Serge Gainsbourg, Vanessa Paradis) l’atteste, en attendant d’écouter « Elle & Moi ».