Carnaval tropical de Paris
Danses, musiques, couleurs et gaz au carnaval antillais de Paris
2100 carnavaliers issus de 30 associations de métropole et d’outre-Mer. Des chars, des groupes à pieds, des danseurs, des musiciens… Le carnaval tropical de Paris qui s’est déroulé dimanche dernier a été un véritable voyage de la Guadeloupe, en Martinique en passant par la Guyane, Haïti, le Brésil et même l’Indonésie. La 7e édition du Carnaval tropical placée sous le signe du « Dialogue interculturel », a rassemblé quelque 40 000 personnes malgré un temps très maussade. Sur la place Daumesnil-Félix Eboué, dans le 12e arrondissement, le jury composé de personnalités aussi ouvertes qu’internationales avait 3 minutes pour juger de la qualité des prestations. Avec Maurice Jallier, créateur du carnaval de Paris et président d’honneur, les frères Ismaël et Iksu Touré Kunda présidaient un jury composé de Maria-Augusta Rodriguez (l’une des responsables du Carnaval de Rio pour lequel elle forme les jurés), Les Zouk Machine, Bams, Leonora Miano (écrivain originaire de Douala), Kusuma Habir (de l’ambassade d’Indonésie) et Jean-Pierre Guis (conseiller à la mairie du 12e). Le groupe Pikan venu de Guadeloupe a eu beaucoup de succès ainsi que Plastic system band de Martinique (et partenaire de France-Antilles). Ils ont tout deux décroché un prix. Les Guyanais de la MEJOM se sont fait remarquer avec leur banderole vantant la nouvelle liaison Paris–Cayenne sur Air Caraïbes ! RFO avait déployé de grands moyens avec une captation en directe, Flyy Lérandi au déboulé et Thierry Moncontour en plateau pour des directs sous la tente où se sont succédés Krys Obydol, Lynnsha, Slai, Claude Ribbe, Jean-Claude Cadenet, George-Pau Langevin… Dans la rue, le défilé des 29 équipages se terminait par un char de
Flyy et Wallès Kotra de France Ô
hip-hopeurs drainant une foule de carnavaliers festifs. Derrière, en guise de voiture-balai, une largeur de rue de véhicules de police emplis de CRS. Un incident en queue de cortège a d’ailleurs provoqué quelques jets de jets de gaz qu’on a pu ressentir jusqu’à la tribune d’honneur… Après le passage du défilé, les gardes mobiles ont pris position sur la place Félix Eboué et des policiers en civil recueillaient des témoignages comme celui d’une jeune fille qui se plaignait d’avoir été bousculée. Le carnaval terminé, l’activité déployée sur la place Felix Eboué invitait à tout sauf à y rester.
Flyy et Wallès Kotra de France Ô
hip-hopeurs drainant une foule de carnavaliers festifs. Derrière, en guise de voiture-balai, une largeur de rue de véhicules de police emplis de CRS. Un incident en queue de cortège a d’ailleurs provoqué quelques jets de jets de gaz qu’on a pu ressentir jusqu’à la tribune d’honneur… Après le passage du défilé, les gardes mobiles ont pris position sur la place Félix Eboué et des policiers en civil recueillaient des témoignages comme celui d’une jeune fille qui se plaignait d’avoir été bousculée. Le carnaval terminé, l’activité déployée sur la place Felix Eboué invitait à tout sauf à y rester.
Le palmarès :
Meilleur costume DOM-TOM : PIKAN (Guadeloupe)
Meilleur costume Paris : SIGUINES
Meilleur char : INDONESIE
Meilleur groupe à pied DOM-TOM : PLASTIC SYSTEM BAND (Martinique)
Meilleur groupe à pied Paris : DIFE KAKO
Prix d’honneur : BLOCO DE PARIS
Prix Spécial : CHAYE YO
Prix Coup de Cœur : MIYO
Le groupe martiniquais a fait le voyage spécialement pour défiler à Paris mais est revenu sans prix... Là aussi, l'important c'est de participer !
M. Bordin est resté assis en tribune, mais son épouse carnavalesque (en bleu) rassemble le reste de la famille après avoir conduit le défilé juste devant le jury. Elle n'est pas Mme Adeline de la Briscante, mais Evelyne Brunstein bien connue des groupes carnavalesques pointois.
Les Brésiliens de Bloco de Paris ont largement dépassé les 3 minutes alloués pour danser devant le jury, mais la foule a appécié et les jurés leur ont accordé un prix d'honneur !
La chorégraphe Chantal Loïal et ses danseurs de Difé kako brillent par leur harmonie de groupe. Le jury ne s'y trompe pas. Difé Kako, meilleur groupe à pied de métropole. Difé Kako remporte un prix chaque année depuis qu'il défile à Paris !
Cé yo mem regroupe des Martiniquais de la région parisienne. De la chaleur et de l'énergie mais pas de prix pour eux...
Ils sont en métropole et ils viennent de Capesterre-Belle-Eau en Guadeloupe. Les Kapesteriens, pourtant bien chorégraphié n'ont pas séduit les jurés.
Les Guyanais de Mo isi mo rot bo, on mo pou di on janbé d'lo !
Les autres Guyanais ! Sinnamary/Gaïana 973
Les excellents Martiniquais de Plastic System band venus exprès à Paris pour emporter le prix du meilleur groupe à pied d'outre-mer !
Les Gwadas de Miyo, eux aussi venus exprès à Paris, ont récolté le prix Coup de coeur du jury.
Pikan (encore des amabassadeurs de Guadeloupe !) ont décroché le prix du meilleur costume des DOM-TOM.
Les Antillais de Woulib n'ont pas eu la même côte que les Vélib' parisiens... Pas de prix...
Le mouvement européen des jeunes d'outre-mer, lui aussi bredouille...
Saki fet fet...
L'association Racin guinen d'Haïti...
Meilleur costume DOM-TOM : PIKAN (Guadeloupe)
Meilleur costume Paris : SIGUINES
Meilleur char : INDONESIE
Meilleur groupe à pied DOM-TOM : PLASTIC SYSTEM BAND (Martinique)
Meilleur groupe à pied Paris : DIFE KAKO
Prix d’honneur : BLOCO DE PARIS
Prix Spécial : CHAYE YO
Prix Coup de Cœur : MIYO
Le groupe martiniquais a fait le voyage spécialement pour défiler à Paris mais est revenu sans prix... Là aussi, l'important c'est de participer !
M. Bordin est resté assis en tribune, mais son épouse carnavalesque (en bleu) rassemble le reste de la famille après avoir conduit le défilé juste devant le jury. Elle n'est pas Mme Adeline de la Briscante, mais Evelyne Brunstein bien connue des groupes carnavalesques pointois.
Les Brésiliens de Bloco de Paris ont largement dépassé les 3 minutes alloués pour danser devant le jury, mais la foule a appécié et les jurés leur ont accordé un prix d'honneur !
La chorégraphe Chantal Loïal et ses danseurs de Difé kako brillent par leur harmonie de groupe. Le jury ne s'y trompe pas. Difé Kako, meilleur groupe à pied de métropole. Difé Kako remporte un prix chaque année depuis qu'il défile à Paris !
Cé yo mem regroupe des Martiniquais de la région parisienne. De la chaleur et de l'énergie mais pas de prix pour eux...
Ils sont en métropole et ils viennent de Capesterre-Belle-Eau en Guadeloupe. Les Kapesteriens, pourtant bien chorégraphié n'ont pas séduit les jurés.
Les Guyanais de Mo isi mo rot bo, on mo pou di on janbé d'lo !
Les autres Guyanais ! Sinnamary/Gaïana 973
Les excellents Martiniquais de Plastic System band venus exprès à Paris pour emporter le prix du meilleur groupe à pied d'outre-mer !
Les Gwadas de Miyo, eux aussi venus exprès à Paris, ont récolté le prix Coup de coeur du jury.
Pikan (encore des amabassadeurs de Guadeloupe !) ont décroché le prix du meilleur costume des DOM-TOM.
Les Antillais de Woulib n'ont pas eu la même côte que les Vélib' parisiens... Pas de prix...
Le mouvement européen des jeunes d'outre-mer, lui aussi bredouille...
Saki fet fet...
L'association Racin guinen d'Haïti...