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Publié par fxg

Paille, Martinique
Qu’as-tu ressenti en sortant de scène ?
J’avais le trac au départ, déjà, et puis… C’est court mais c’est bien. C’est important d’avoir été serein pour être pleinement conscient de ce moment là. Parce que quand tu vis des instants où tu te sens vraiment heureux, tu les oublies ! J’ai vraiment éprouvé le besoin de me calmer parce qu’il n’y a pas de raison ! Il faut en profiter vraiment.
Qu’as-tu chanté ?
On a chanté une chanson qui s’appelle Week-end rivé qui raconte l’histoire d’un Martiniquais qui vit depuis longtemps avec quelqu’un et qui se retriuve dans un paradoxe : il a envie d’aller voir ses potes et sa copine a plutôt envie qu’il reste à la maison qu’il s’occupe de la pelouse et de toutes les chioses qu’il ne peut pas faire pendant la semaine.
On dit Paille, mais tu étais avec Byronn…
Ca fait six ans que je chante et dès le départ, c’est Byronn qui m’a donné ma chance.
Et toi, Byronn, c’est la première fois que tu chantes devant plus de 10 000 personnes ?
C’est la première fois ! C’est une expérience pour moi… Chanter devant un public de Martiniquais, c’est quelque chose auquel je suis habitué mais c’est la première fois que je chante devant un public extérieur. Ca va me marquer. On a mis le feu. Faut dire qu’on a joué une musique qui secoue beaucoup et je crois que les gens, ils sont venus pour ça, ils sont motivés. C’est automatique, c’est comme ça !

Aroma Salmon, Polynésie
Qu’est-ce qu’on ressent après un tel concert ?
J’ai ressenti des gens qui ne comprenaient peut-être pas assez notre musique. C’est une nouvelle langue pour eux, une langue différente… Jouer devant tout ce monde, c’est bien mais c’était un peu court. J’aurai bien aimé jouer quelques morceaux en plus. Mais peut-être plus tard, dans quelques années…
Qu’avez-vous chanté ?
On a chanté Téva. C’est une chanson qui parle  d’un copain qui a disparu et qui est réapparu
Pourquoi avoir tenté l’aventure de 9 semaines et un jour ?
C’est une bonne expérience et puis c’est plaisant de jouer devant 10 000 personnes !

Ykson, Nouvelle Calédonie
Qu’est-ce qu’on ressent après un tel concert ?
Ca chauffe dans mon dos ! Ca veut dire que c’est terrible. Le public a participé aussi !
Qu’est-ce que tu as chanté ?
Un message d’espoir ! Pour dire au public que le monde est merveille et que le rêve en fait partie. Mais ce qu’il y a de plus merveilleux, c’est que tu as la possibilité, toi, d’aider ton prochain afin qu’il s’élève.
Le public a compris ta musique ? Il a compris qu’il n’était pas besoin de connaître la Nouvelle-Calédonie pour aimer ta musique ?
Yessaï ! La musique a enlevé toutes les barrières.
As-tu eu le trac avant de monter sur scène ?
Oui, mais c’est du bon trac. Je représente mon pays devant des gens qui ignorent même qu’on fait de la musique. Ca me donne envie de continuer. Je veux persévérer, travailler encore. Je vais essayer de donner le meilleur de moi-même.

Bak’ter, Réunion
Qu’est-ce que vous leur avez chanté ?
Davy : Cachalot. L’histoire d’un homme qui conduit le cachalot, le camionneur
Ca fait quoi de jouer devant tant de monde ? Vous avez eu le trac ?
C’est la première fois et le trac… Toujours, au début. Il est un petit peu passé…
Fred : On a toujours le trac comme dit Davy, surtout moi avec les mains moites, le cœur qui bat à fond mais une fois qu’on est dedans, une fois que le morceau lancé, ça va et on en veut encore !
Roland : Je crois que ce soir il y avait tout le public qu’on a eu jusqu’à présent donc c’est très impressionnant. Mais en même temps c’est kieffant parce que ça vous donne une force… On se laisse emporter par tout ça et puis on était bien accompagnés par de bons musiciens additionnels qui ont porté le groupe.
Ce n’est pas un peu court, une seule chanson ?
Davy : Oui, c’est un petit peu court mais après c’est comme ça, c’est le jeu. Mais je suis super content ! Super content et on est prêt à le refaire !
De savoir que le public a repris d’emblée le refrain, c’est rassurant ?
Davy : Cette musique est faite pour ! C’est vrai qu’on aimerait bien chanter notre musique en métropole et puis si ça plaît aux gens ici, eh bien tant mieux !
Fred : Ca fait chaud au cœur de voir tous ces gens se lever, tous ces gens taper des mains et reprendre le refrain en chœur. C’est vraiment extraordinaire ! Ca donne des frissons carrément !
Qu’est-ce que vous espérez après ça ?
Roland : Notre registre est pop alors on espère vraiment amener une nouvelle vision de la musique réunionnaise, un peu plus pop. On parle beaucoup de la Réunion dans nos textes, on chante en créole et puis il y a des chansons un peu plus pop, plus proche de la radio FM. Donc, c’est un univers qui peut se retrouver en métropole. On est en contact avec un label intéressé par notre projet artistique et il est possible que notre album sorte sur ce label courant de l’année.

Jean-Marc Ferdinand, Guadeloupe
Qu’as-tu ressenti en sortant de scène ?
On s’est bien amusé et même que ça a été un très bel échange ! En général, c’est dans mon pays que je fais ça, avec mon public, mais là… je me suis produit devant un public autre et qui a été aussi réceptif, voire plus ! A certains moments, on a communiqué vraiment !
C’est le début du succès ?
Oh ! Finalement on peut démarrer une carrière mondiale tant qu’à faire ! Internationale !
As-tu eu le trac avant de monter sur scène ?
Le trac a plusieurs dimensions. Effectivement, il y a toujours une petite appréhension, surtout quand on ne connaît pas le public, mais à partir du moment où j’ai eu un micro… Il y a la magie du micro ! Alors là, c’est fini, je me mets diabolique (rires).
Que leur as-tu chanté, si on peut dire chanter ?
C’est une ambiance, l’ambiance Tchikitchi. Une invitation à la danse. J’invite tout le monde à bouger le bas du dos. Au lieu de se faire ch… dans le boulot, après la semaine de travail, on se lâche et on va bouger le bas du dos !
Est-ce que cette expérience t’ouvre des opportunités ?
Je sis obligé de rentrer en Guadeloupe car il y a énormément de contrats à honorer du côté de la Guadeloupe puisque c’est les vacances. Il y a énormément d’organisations et c’est vrai que je leur manque déjà. Mais à partir du mois d’octobre, je serais en région parisienne et en Europe. Je vais tourner pour présenter l’ambiance Tchikitchi !

Lil Guerrier, Guyane
C’était comment ?

Génial, gigantesque, merveilleux !
As-tu eu le trac ?
Comme d’habitude ! Mais tous les candidats qui sont passés avant moi m’ont donné une force ! Le fait de les entendre chanter avec beaucoup de confiance comme ça, ça aide…
Tu n’avais jamais chanté devant tant de monde ?
Jamais ! Mais ça donne de la force. Quand tu vois les gens avec les mains en l’air, bouger en même temps… Même avant que tu commences la chanson, tu sens qu’on est content que tu sois là. C’est génial.
Que leur as-tu chanté?
Black wooman, une chanson pour les femmes, pour les femmes universelles. Pour leur dire qu’on les aime. Pour leur dire que comme il y a un roi, il y a forcément une reine. Le monde ne tourne pas qu’avec les hommes, le monde tourne aussi avec les femmes. Tout simplement un texte pour leur dire qu’elles comptent.
Comment imagines-tu la suite de ta carrière musicale ?
Déjà plus de confiance et une expérience de plus. Et après, on verra par la suite. Si je suis là aujourd’hui, c’est qu’il y a une raison, quelque chose. Donc demain on verra quand je vais me réveiller… On a fait beaucoup de rencontre, pas forcément des gens qui vont me proposer quelque chose mais en tout cas, ça restera une aventure qui reste gravée dans la tête. Demain, j’aurai encore pus de force pour écrire d’autres textes et chanter encore plus, avec plus de courage et de love.
Alors, tu ne vises même plus le Progt, mais le Zenith de Paris ?
Le Progt, le Zénith, Francofolies… Je me vois dans tous ces endroits-là. A partir du moment où on m’invite, j’irai pour leur donner la musique, leur faire découvrir… Cette année, j’ai ouvert la porte !
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