David Walters à Paris plage
David Walters, entre Marseille et Caraïbe
Nouvelle figure de la world music, David Walters est un Caribéen. Avec une mère vivant à Tartane (Fort-de-France), une grand-mère au Robert et tout le reste de la famille au Morne-Rouge, David Walters est un authentique Martiniquais mêlé de Saint-Kitts par son grand-père. D’influences créoles et anglophones, ses compositions se baladent entre ces deux cultures et celle de la métropole où il a vécu. « Je suis assez content de trimballer trois cultures dans ma besace », se plaît-il à dire. David Walters, co-fondateur du collectif bordelais Zimpala, vit désormais à Marseille. Ancien sportif de haut niveau, ce jeune auteur, compositeur, interprète et producteur a donné naissance à un étonnant répertoire empreint de beats électroniques et de folk acoustique sous influences afro-caribéennes. Il est signé sur le label indépendant parisien ¡Ya Basta! (Gotan Project, Boyz from Brazil…). Après avoir participé à la tournée asiatique du Ya Basta Sound System, il a fait les premières parties de Lenny Kravitz, Morcheeba ou Jamiroquai.
David Walters avait déjà été remarqué en tant que DJ en ayant ouvert les concerts de David Bowie, des Négresses vertes ou de Dupain. Remixeur pour Dupain, Zuco 103 ou Gotan Project, il a aussi produit une paire de titres sur le premier album de la chanteuse brésilienne Cibelle.
En relation régulière avec le collectif martiniquais de DJ, Sous le Ground, il envisage de participer à leurs soirées pour « faire connaître les nouveaux sons et continuer à porter les racines », même s’il pense qu’il jouera plus sous une véranda que dans une vraie salle de concert ! Invité du festival organisé par FNAC, Indétendance, à Paris Plage, fin juillet, il jouait en vedette américaine après les Ultramarins des Dom Tom folies et l’orchestre de Dominique Fillon.
David Walters a sorti Mèsi Bondyé EP, son premier maxi commercialisé en juin 2005, puis un opus long format, Awa.
David Walters avait déjà été remarqué en tant que DJ en ayant ouvert les concerts de David Bowie, des Négresses vertes ou de Dupain. Remixeur pour Dupain, Zuco 103 ou Gotan Project, il a aussi produit une paire de titres sur le premier album de la chanteuse brésilienne Cibelle.
En relation régulière avec le collectif martiniquais de DJ, Sous le Ground, il envisage de participer à leurs soirées pour « faire connaître les nouveaux sons et continuer à porter les racines », même s’il pense qu’il jouera plus sous une véranda que dans une vraie salle de concert ! Invité du festival organisé par FNAC, Indétendance, à Paris Plage, fin juillet, il jouait en vedette américaine après les Ultramarins des Dom Tom folies et l’orchestre de Dominique Fillon.
David Walters a sorti Mèsi Bondyé EP, son premier maxi commercialisé en juin 2005, puis un opus long format, Awa.
Interview. David Walters
« Je ne suis pas là pour refaire le monde »
D’où vient votre son ? Saint-Kitts, la Martinique ?
Oui, ça vient des îles… Il y a des influences funk, reggae, chanson française. J’ai une mère martiniquaise, un grand-père de Saint-Kitts. Moi, j’ai vécu en métropole, un petit peu à Londres. Je ne fais de la musique que depuis 7 ou 8 ans… Je bosse, j’écris. Ma vie c’est ça.
Si on devait qualifier votre musique, c’est du jazz soul caribéen ?
C’est pas mal… avec du reggae.
Qu’est-ce qui vous motive ?
Rien de précis. C’est juste que c’est ça que je fais, ça que je suis à 100 %. J’écris de toute façon tout le temps et j’adore la scène. C’est le moment où on peut livrer notre projet. C’est le moment où on va se détendre.
Vous étiez producteur et vous êtes devenu chanteur. Comment ça s’est opéré ?
Oui, j’étais déjà producteur… Production, sampler, ordinateur… Puis j’avais envie de travailler un peu plus l’acoustique et je me suis mis à travailler avec des instruments simples : la guitare, la voix.
Qu’est-ce qui inspire vos textes ?
Qu’on nous laisse tranquille ! C’est ça le message… Et qu’on se fasse plaisir. Il y a un peu de conscience mais je ne suis pas là pour refaire le monde. Quand je suis sur scène, j’essaie de donner de bonnes vibrations. C’est ça qui m’intéresse, que les gens repartent avec le sourire et qu’on ait passé un bon moment.
« Je ne suis pas là pour refaire le monde »
D’où vient votre son ? Saint-Kitts, la Martinique ?
Oui, ça vient des îles… Il y a des influences funk, reggae, chanson française. J’ai une mère martiniquaise, un grand-père de Saint-Kitts. Moi, j’ai vécu en métropole, un petit peu à Londres. Je ne fais de la musique que depuis 7 ou 8 ans… Je bosse, j’écris. Ma vie c’est ça.
Si on devait qualifier votre musique, c’est du jazz soul caribéen ?
C’est pas mal… avec du reggae.
Qu’est-ce qui vous motive ?
Rien de précis. C’est juste que c’est ça que je fais, ça que je suis à 100 %. J’écris de toute façon tout le temps et j’adore la scène. C’est le moment où on peut livrer notre projet. C’est le moment où on va se détendre.
Vous étiez producteur et vous êtes devenu chanteur. Comment ça s’est opéré ?
Oui, j’étais déjà producteur… Production, sampler, ordinateur… Puis j’avais envie de travailler un peu plus l’acoustique et je me suis mis à travailler avec des instruments simples : la guitare, la voix.
Qu’est-ce qui inspire vos textes ?
Qu’on nous laisse tranquille ! C’est ça le message… Et qu’on se fasse plaisir. Il y a un peu de conscience mais je ne suis pas là pour refaire le monde. Quand je suis sur scène, j’essaie de donner de bonnes vibrations. C’est ça qui m’intéresse, que les gens repartent avec le sourire et qu’on ait passé un bon moment.