SAS Albert II de Monaco au ministère de l'Outre-mer
Albert II de Monaco au secours du corail ultramarin
Parce que tout ce qui touche la mer lui est particulièrement important, le prince Albert II de Monaco a accepté de rencontrer le secrétaire d’Etat français à l’Outre-mer, Yves Jégo, jeudi à Paris. Accueilli par la garde républicaine (un protocole réservé aux chefs d’Etat la première fois qu’ils visitent un ministère), le prince était accompagné du directeur du musée océanographique de Monaco, l’explorateur Jean-Louis Etienne. L’équipe scientifique du musée qu’il dirige a acquis un savoir faire unique en matière de culture de corail. Le prince a donc accepté l’idée d’un partenariat entre la France et Monaco pour développer des programmes de réimplantation du corail dans les sites menacés. « J’ai demandé, a indiqué Yves Jégo, que l’on recense, collectivité par collectivité, les endroits où le corail était le plus menacé, le plus abîmé, pour développer avec le musée un programme de réimplantation qui sera financé par de grandes entreprises. Elles seront invitées à adopter une barrière de corail. » Le prince a rappelé aussi que le musée océanographique avait aussi pour ambition de devenir un conservatoire mondial du corail et qu’il était aussi envisagé de mettre en culture des espèces menacées. Pour l’heure, pas de voyage outre-mer pour son altesse sérénissime, mais, a-t-elle dit : « J’aurai plaisir à y retourner. » La dimension personnelle du prince Albert vient apporter à ce combat un rayonnement tout à fait intéressant. « Ce combat qui est celui de la nature se joue d’abord en outre-mer puisque 10 % du corail mondial est dans l’outre-mer français », a conclu le ministre.
Parce que tout ce qui touche la mer lui est particulièrement important, le prince Albert II de Monaco a accepté de rencontrer le secrétaire d’Etat français à l’Outre-mer, Yves Jégo, jeudi à Paris. Accueilli par la garde républicaine (un protocole réservé aux chefs d’Etat la première fois qu’ils visitent un ministère), le prince était accompagné du directeur du musée océanographique de Monaco, l’explorateur Jean-Louis Etienne. L’équipe scientifique du musée qu’il dirige a acquis un savoir faire unique en matière de culture de corail. Le prince a donc accepté l’idée d’un partenariat entre la France et Monaco pour développer des programmes de réimplantation du corail dans les sites menacés. « J’ai demandé, a indiqué Yves Jégo, que l’on recense, collectivité par collectivité, les endroits où le corail était le plus menacé, le plus abîmé, pour développer avec le musée un programme de réimplantation qui sera financé par de grandes entreprises. Elles seront invitées à adopter une barrière de corail. » Le prince a rappelé aussi que le musée océanographique avait aussi pour ambition de devenir un conservatoire mondial du corail et qu’il était aussi envisagé de mettre en culture des espèces menacées. Pour l’heure, pas de voyage outre-mer pour son altesse sérénissime, mais, a-t-elle dit : « J’aurai plaisir à y retourner. » La dimension personnelle du prince Albert vient apporter à ce combat un rayonnement tout à fait intéressant. « Ce combat qui est celui de la nature se joue d’abord en outre-mer puisque 10 % du corail mondial est dans l’outre-mer français », a conclu le ministre.