Statut de l'étudiant ultramarin
Les étudiants ultramarins de l’Hexagone ont un statut
Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la Récherche, et Patrick Karam, délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer ont annoncé hier une série de mesures en faveur des étudiants d’outre-mer désireux de suivre leurs études dans l’Hexagone. Patrick karam avait annoncé à sa sortie d’une rencontre avec le président de la République, en mars 2008, qu’il souhaitait la création d’un statut de l’étudiant ultramarin. L’affaire semble donc faite. Il a fallu un an, une vingtaine de réunions avec le cabinet de Valérie Pécresse et l’arbitrage favorable du Premer ministre pour que ces mesures voient le jour témoigne une source gouvernementale. Le délégué se félicite du soutien de Valérie Pécresse et on le comprend, car dans ce dispositif, une phrase retient l’attention: « A niveau de bourse équivalent, une priorité sera accordée aux étudiants ultramarins en matière de logement en résidence universitaire pour tenir compte des difficultés liées à l'éloignement familial et à l'isolement qui en résulte. » Un engagement fort qui présente autrement l’égalité des chances : « Le Conseil d’Etat considère que ‘égalité des chances ne consiste pas à traiter tout le monde également, mais à tenir compte des situations particulières », argumente M. Karam qui refuse néanmoins d’employer le terme de discrimination positive.
Plan Réussite licence
Sur 157 000 logements en résidence universitaire, un quart est réservé aux étudiants étrangers qui bénéficient d’un guichet unique d’accueil en raison de l’éloignement. En revanche, jusqu’à présent rien n’existait de spécifique pour les français lointains. Sur les 20 000 étudiants d’outre-mer, la moitié sont boursiers et seuls 2 à 3 000, selon le CNOUS, sont en cité U. Le taux de refus est à leur égard de 7 sur 10 comme pour les étudiants de l’Hexagone. Au-delà de la question du logement, le dispositif prévoit la création d’un guichet unique pour les ultramarins avec information individualisée par courrier, la mise en place d’un réseau d’étudiants référents qui donneront aux nouveaux arrivants les codes de l’université et du soutien dans leurs démarches. Le ministre de l’Enseignement supérieur a aussi demandé que l’accès au plan Réussite licence soit facilité à tout étudiant ultramarin qui en ferait la demande. En attendant de connaître les effets de ces mesures qui seront examinées ultérieurement, académie par académie, en réunion interministérielle, des associations d’étudiants d’outre-mer sont invitées à venir prendre connaissance, entre autres, de leur nouveau « statut d’étudiants ultramarins », jeudi au ministère de l’Outre-mer, auprès de la délégation de Patrick Karam.
Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la Récherche, et Patrick Karam, délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer ont annoncé hier une série de mesures en faveur des étudiants d’outre-mer désireux de suivre leurs études dans l’Hexagone. Patrick karam avait annoncé à sa sortie d’une rencontre avec le président de la République, en mars 2008, qu’il souhaitait la création d’un statut de l’étudiant ultramarin. L’affaire semble donc faite. Il a fallu un an, une vingtaine de réunions avec le cabinet de Valérie Pécresse et l’arbitrage favorable du Premer ministre pour que ces mesures voient le jour témoigne une source gouvernementale. Le délégué se félicite du soutien de Valérie Pécresse et on le comprend, car dans ce dispositif, une phrase retient l’attention: « A niveau de bourse équivalent, une priorité sera accordée aux étudiants ultramarins en matière de logement en résidence universitaire pour tenir compte des difficultés liées à l'éloignement familial et à l'isolement qui en résulte. » Un engagement fort qui présente autrement l’égalité des chances : « Le Conseil d’Etat considère que ‘égalité des chances ne consiste pas à traiter tout le monde également, mais à tenir compte des situations particulières », argumente M. Karam qui refuse néanmoins d’employer le terme de discrimination positive.
Plan Réussite licence
Sur 157 000 logements en résidence universitaire, un quart est réservé aux étudiants étrangers qui bénéficient d’un guichet unique d’accueil en raison de l’éloignement. En revanche, jusqu’à présent rien n’existait de spécifique pour les français lointains. Sur les 20 000 étudiants d’outre-mer, la moitié sont boursiers et seuls 2 à 3 000, selon le CNOUS, sont en cité U. Le taux de refus est à leur égard de 7 sur 10 comme pour les étudiants de l’Hexagone. Au-delà de la question du logement, le dispositif prévoit la création d’un guichet unique pour les ultramarins avec information individualisée par courrier, la mise en place d’un réseau d’étudiants référents qui donneront aux nouveaux arrivants les codes de l’université et du soutien dans leurs démarches. Le ministre de l’Enseignement supérieur a aussi demandé que l’accès au plan Réussite licence soit facilité à tout étudiant ultramarin qui en ferait la demande. En attendant de connaître les effets de ces mesures qui seront examinées ultérieurement, académie par académie, en réunion interministérielle, des associations d’étudiants d’outre-mer sont invitées à venir prendre connaissance, entre autres, de leur nouveau « statut d’étudiants ultramarins », jeudi au ministère de l’Outre-mer, auprès de la délégation de Patrick Karam.