Canne et banane à la Villette
L’expo végétale
La Cité des sciences et de l’industrie à la Porte de la Villette à Paris accueille jusqu’au 3 mai 2009 une exposition végétale consacrée aux cultures reines des départements d’outre-mer, la canne et la banane. Tout y est, du conteneur réfrigéré avec ses palettes de bananes en cartons, une colonne de distillation, des produits dérivés, tissus, plastiques biodégradables, rhum, sucre, chips de bananes… Mais l’exposition nichée dans la serre de la cité des sciences parvient à nous transporter entre la Réunion, la Guadeloupe et la Martinique. La température est constante à 23 ou 24 degrés et puis, la nature… Deux cents bananiers ont pris place et quelques parcelles de cannes complètent le décor. En traversant un couloir, on se retrouve dans une usine à sucre avec son vacarme. Des robinets à odeur font humer les effluves de vesou, de mélasse… On apprend encore que les DOM produisent 269 000 tonnes de bananes et que les Européens en consomment 5,2 millions de tonnes… « Nos bananiers produiront des régimes, assure le commissaire de l’exposition, Jean-Christophe Theisen, mais les bananes… Elles seront petites. »
Interview. Paul Luu, directeur de l’Office de développement de l’agriculture outre-mer, organisateur de l’exposition Banane et canne à sucre, origine DOM, du 7 octobre 2008 au 3 mai 2009 à la Cité des sciences et de l’industrie, La Villette, Paris.
« La canne et la banane dépendent d’une filière industrielle »
Pourquoi une telle exposition à la cité des sciences et de l’industrie ?
Il nous a paru important de parler à nos concitoyens de deux produits qu’ils ont vraiment l’habitude de voir dans leur assiette qu’ils finissent par ne plus les regarder. On a donc voulu replacer ces deux cultures au niveau des DOM et montrer leur importance au niveau économique. Ce sont deux cultures qui dépendent toutes deux d’une filière industrielle, les sucreries et rhumeries pour la canne, les mûrisseries pour la banane.
Qu’est-ce qu’on apprend ?
J’ai envie de dire tout ! Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander au niveau de la banane, du sucre ou du rhum, vous l’apprenez à l’exposition.
Il y a 150 à 200 pieds de banane et des cannes à sucre, comment avez-vous fait pour mettre tout ça en culture ?
Le CIRAD et Vitropic sont partenaires de l’exposition, mais ceux à qui il faut reconnaître un grand professionnalisme, ce sont les techniciens et les ingénieurs de La Villette. Ce sont eux qui ont fait pousser les bananiers dans la serre et qui ont fait venir les cannes. Les premiers vitroplants ont été plantés à deux semaines au mois de mars dernier et c’est dans les hangars de la cité des sciences que tout s’est fait.
Ca va pousser pendant l’expo…
Je pense que d’ici la fin de l’exposition, on va se retrouver avec une véritable jungle, avec des régimes, on l’espère !
La Cité des sciences et de l’industrie à la Porte de la Villette à Paris accueille jusqu’au 3 mai 2009 une exposition végétale consacrée aux cultures reines des départements d’outre-mer, la canne et la banane. Tout y est, du conteneur réfrigéré avec ses palettes de bananes en cartons, une colonne de distillation, des produits dérivés, tissus, plastiques biodégradables, rhum, sucre, chips de bananes… Mais l’exposition nichée dans la serre de la cité des sciences parvient à nous transporter entre la Réunion, la Guadeloupe et la Martinique. La température est constante à 23 ou 24 degrés et puis, la nature… Deux cents bananiers ont pris place et quelques parcelles de cannes complètent le décor. En traversant un couloir, on se retrouve dans une usine à sucre avec son vacarme. Des robinets à odeur font humer les effluves de vesou, de mélasse… On apprend encore que les DOM produisent 269 000 tonnes de bananes et que les Européens en consomment 5,2 millions de tonnes… « Nos bananiers produiront des régimes, assure le commissaire de l’exposition, Jean-Christophe Theisen, mais les bananes… Elles seront petites. »
Interview. Paul Luu, directeur de l’Office de développement de l’agriculture outre-mer, organisateur de l’exposition Banane et canne à sucre, origine DOM, du 7 octobre 2008 au 3 mai 2009 à la Cité des sciences et de l’industrie, La Villette, Paris.
« La canne et la banane dépendent d’une filière industrielle »
Pourquoi une telle exposition à la cité des sciences et de l’industrie ?
Il nous a paru important de parler à nos concitoyens de deux produits qu’ils ont vraiment l’habitude de voir dans leur assiette qu’ils finissent par ne plus les regarder. On a donc voulu replacer ces deux cultures au niveau des DOM et montrer leur importance au niveau économique. Ce sont deux cultures qui dépendent toutes deux d’une filière industrielle, les sucreries et rhumeries pour la canne, les mûrisseries pour la banane.
Qu’est-ce qu’on apprend ?
J’ai envie de dire tout ! Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander au niveau de la banane, du sucre ou du rhum, vous l’apprenez à l’exposition.
Il y a 150 à 200 pieds de banane et des cannes à sucre, comment avez-vous fait pour mettre tout ça en culture ?
Le CIRAD et Vitropic sont partenaires de l’exposition, mais ceux à qui il faut reconnaître un grand professionnalisme, ce sont les techniciens et les ingénieurs de La Villette. Ce sont eux qui ont fait pousser les bananiers dans la serre et qui ont fait venir les cannes. Les premiers vitroplants ont été plantés à deux semaines au mois de mars dernier et c’est dans les hangars de la cité des sciences que tout s’est fait.
Ca va pousser pendant l’expo…
Je pense que d’ici la fin de l’exposition, on va se retrouver avec une véritable jungle, avec des régimes, on l’espère !