Un député pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy
Un seul député pour les îles du Nord
Un amendement du député UMP, Charles de la Verpillière, rapporteur du projet de loi sur le redécoupage électoral, lors de son examen par la commission des Lois, mercredi soir, prévoit de réduire à un le nombre de représentant à l’Assemblée nationale des îles du Nord.
La loi du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer, introduisait la représentation propre de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin à l’Assemblée nationale. Le député de la circonscription, Victorin Lurel, s’oppose à ce que ces deux collectivités soient représentées par un unique député qui sera nécessairement, étant donnée la démographie, issu de Saint-Martin. « Si ce critère démographique (7 000 habitants à Saint-Barthélemy) est jugé prépondérant par l’UMP dans la décision de supprimer, de facto, le député de cette collectivité, je m’interroge sur les raisons du maintien d’une représentation à l’Assemblée pour Saint-Pierre et Miquelon (6.519 habitants), voire Wallis et Futuna (14 944 habitants) », ironise M. Lurel.
Un amendement du député UMP, Charles de la Verpillière, rapporteur du projet de loi sur le redécoupage électoral, lors de son examen par la commission des Lois, mercredi soir, prévoit de réduire à un le nombre de représentant à l’Assemblée nationale des îles du Nord.
La loi du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer, introduisait la représentation propre de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin à l’Assemblée nationale. Le député de la circonscription, Victorin Lurel, s’oppose à ce que ces deux collectivités soient représentées par un unique député qui sera nécessairement, étant donnée la démographie, issu de Saint-Martin. « Si ce critère démographique (7 000 habitants à Saint-Barthélemy) est jugé prépondérant par l’UMP dans la décision de supprimer, de facto, le député de cette collectivité, je m’interroge sur les raisons du maintien d’une représentation à l’Assemblée pour Saint-Pierre et Miquelon (6.519 habitants), voire Wallis et Futuna (14 944 habitants) », ironise M. Lurel.