Etudiants à Dieppe
Karam rencontre les ultramarins de Dieppe
Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, s’est rendu, mercredi dernier à l'Institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales (IFCASS) de Dieppe, en Normandie. Cet institut accueille une population composée à 90 % d’ultramarins désirant préparer les concours administratifs ; cette année, sur un peu plus de 200 stagiaires, 180 viennent de tout l'outre-mer. La rencontre avec les stagiaires a permis de mettre en évidence l’efficacité de la politique d'accueil des populations ultramarines mises en oeuvre par l'IFCASS et l’ANT, mais aussi les disparités existant dans la politique de mobilité des différentes régions dont sont originaires les stagiaires. Ainsi pendant cette formation, un réunionnais touche de sa Région 650 euros par mois contre 250 pour un Martiniquais. Ou sav sa, Chaben ?
Par ailleurs, selon l’entourage du délégué, les discriminations ordinaires restent de mise pour le quotidien de ces stagiaires : dans la rue dieppoise, des gens ont interpellé certains d’entre eux, les nommant « kinder »...
Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, s’est rendu, mercredi dernier à l'Institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales (IFCASS) de Dieppe, en Normandie. Cet institut accueille une population composée à 90 % d’ultramarins désirant préparer les concours administratifs ; cette année, sur un peu plus de 200 stagiaires, 180 viennent de tout l'outre-mer. La rencontre avec les stagiaires a permis de mettre en évidence l’efficacité de la politique d'accueil des populations ultramarines mises en oeuvre par l'IFCASS et l’ANT, mais aussi les disparités existant dans la politique de mobilité des différentes régions dont sont originaires les stagiaires. Ainsi pendant cette formation, un réunionnais touche de sa Région 650 euros par mois contre 250 pour un Martiniquais. Ou sav sa, Chaben ?
Par ailleurs, selon l’entourage du délégué, les discriminations ordinaires restent de mise pour le quotidien de ces stagiaires : dans la rue dieppoise, des gens ont interpellé certains d’entre eux, les nommant « kinder »...