RSA outre-mer
Hirsch et Jégo ont reçu les présidents de conseils généraux
Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, et Yves Jégo, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, ont reçu, hier soir les présidents de conseils généraux des DOM pour évoquer ensemble l’application outre-mer fin 2010 du revenu de solidarité active. Après plus d’une heure de réunion, la délégation guyanaise est sortie sans piper mot à la presse. Jacques Gillot (Guadeloupe) et Claude Lise (Martinique) ont été plus prolixes pour sire qu’ils n’étaient pas rassurés même s’ils sont favorables à la mesure. Le RMI a laissé derrière lui une dette de 60 millions de l’Etat à la Guadeloupe et de 33 millions de l’Etat la Martinique. « Le problème n’est pas résolu, a confié Claude Lise à la sortie, on nous dit que c’est un problème antérieur qui ne fait pas partie du dossier actuel. C’est quand même un problème important pour nous… » Yves Jégo a déclaré que « rien ne se ferait sans l’accord des présidents de conseils généraux pour la mise en place du RSA. » Il a enfin affirmé qu’il n’y aurait pas de taxe sur le RSA outre-mer tant que le RSA n’y serait pas mis en place. Le ministre a chargé le parlementaire réunionnais René-Paul Victoria d’une mission pour adapter spécifiquement ce dispositif dans les DOM et mesurer la réalité de son coût. La mise en place du RSA comprend aussi une partie insertion avec la création du pôle emploi qui va accueillir tous les ressortissants du RSA et qui ne dépendra financièrement pas des Départements. Les protagonistes doivent se revoir fin février pour établir un calendrier une fois les questions de coût mises à plat. On parle de 220 millions d’euros.
Martin Hirsch a répondu favorablement à l’invitation du président Gillot de se rendre en Guadeloupe à la fin janvier.
ITW Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté
« Le surcoût du RSA sera pris en charge par l’Etat »
Ne regrettez-vous pas que la loi instituant le RSA ne s’applique pas tout de suite outre-mer ?
Il faut qu’elle s’applique dans de bonnes conditions. Le RSA, c’est mieux que le système actuel, mieux que le RMI car ça aide les gens à reprendre un travail. Ca touche des gens qui n’étaient pas concernés jusqu’à présent et qui pourront avoir un complément de revenu. Le plus vite possible, le mieux c’est. Mais il ne faut pas improviser et il ne faut pas qu’il y ait des gens qui se retrouvent dans une situation compliquée de transition. Dès qu’on est prêt, on y va ! On a une date butoir et on avance. Je préfère qu’on me dise vivement le RSA, plutôt qu’on me demande de le reculer. Je suis content de voir des élus le réclamer le plus vite possible. Ca montre que le RSA est une bonne chose et ils ont raison.
Quelles sont les difficultés ?
C’est plutôt d’éviter les difficultés ! C’est un grand changement. Le RMI existe depuis vingt ans. Ce changement qui va concerner beaucoup de monde doit être justement fait. On n’a pas le droit à l’erreur. C’est pour cela qu’on le prépare dans les plus petits détails.
Le nombre de bénéficiaires du RSA sera-t-il comparable à celui des bénéficiaires du RMI ?
Il y aura plus de personnes concernées par le RSA. C’est pour cela qu’il y a un surcoût et qu’il sera pris en charge par l’Etat. Le but est d’aider le plus de personnes possibles à reprendre du travail en étant sûr de gagner de l’argent mais on ne veut pas que quelqu’un qui soit passé par le RMI vienne avoir plus d’argent que quelqu’un qui travaille et gagne de tous petits revenus. Ce dernier devra donc bénéficier aussi du RSA.
Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, et Yves Jégo, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, ont reçu, hier soir les présidents de conseils généraux des DOM pour évoquer ensemble l’application outre-mer fin 2010 du revenu de solidarité active. Après plus d’une heure de réunion, la délégation guyanaise est sortie sans piper mot à la presse. Jacques Gillot (Guadeloupe) et Claude Lise (Martinique) ont été plus prolixes pour sire qu’ils n’étaient pas rassurés même s’ils sont favorables à la mesure. Le RMI a laissé derrière lui une dette de 60 millions de l’Etat à la Guadeloupe et de 33 millions de l’Etat la Martinique. « Le problème n’est pas résolu, a confié Claude Lise à la sortie, on nous dit que c’est un problème antérieur qui ne fait pas partie du dossier actuel. C’est quand même un problème important pour nous… » Yves Jégo a déclaré que « rien ne se ferait sans l’accord des présidents de conseils généraux pour la mise en place du RSA. » Il a enfin affirmé qu’il n’y aurait pas de taxe sur le RSA outre-mer tant que le RSA n’y serait pas mis en place. Le ministre a chargé le parlementaire réunionnais René-Paul Victoria d’une mission pour adapter spécifiquement ce dispositif dans les DOM et mesurer la réalité de son coût. La mise en place du RSA comprend aussi une partie insertion avec la création du pôle emploi qui va accueillir tous les ressortissants du RSA et qui ne dépendra financièrement pas des Départements. Les protagonistes doivent se revoir fin février pour établir un calendrier une fois les questions de coût mises à plat. On parle de 220 millions d’euros.
Martin Hirsch a répondu favorablement à l’invitation du président Gillot de se rendre en Guadeloupe à la fin janvier.
ITW Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté
« Le surcoût du RSA sera pris en charge par l’Etat »
Ne regrettez-vous pas que la loi instituant le RSA ne s’applique pas tout de suite outre-mer ?
Il faut qu’elle s’applique dans de bonnes conditions. Le RSA, c’est mieux que le système actuel, mieux que le RMI car ça aide les gens à reprendre un travail. Ca touche des gens qui n’étaient pas concernés jusqu’à présent et qui pourront avoir un complément de revenu. Le plus vite possible, le mieux c’est. Mais il ne faut pas improviser et il ne faut pas qu’il y ait des gens qui se retrouvent dans une situation compliquée de transition. Dès qu’on est prêt, on y va ! On a une date butoir et on avance. Je préfère qu’on me dise vivement le RSA, plutôt qu’on me demande de le reculer. Je suis content de voir des élus le réclamer le plus vite possible. Ca montre que le RSA est une bonne chose et ils ont raison.
Quelles sont les difficultés ?
C’est plutôt d’éviter les difficultés ! C’est un grand changement. Le RMI existe depuis vingt ans. Ce changement qui va concerner beaucoup de monde doit être justement fait. On n’a pas le droit à l’erreur. C’est pour cela qu’on le prépare dans les plus petits détails.
Le nombre de bénéficiaires du RSA sera-t-il comparable à celui des bénéficiaires du RMI ?
Il y aura plus de personnes concernées par le RSA. C’est pour cela qu’il y a un surcoût et qu’il sera pris en charge par l’Etat. Le but est d’aider le plus de personnes possibles à reprendre du travail en étant sûr de gagner de l’argent mais on ne veut pas que quelqu’un qui soit passé par le RMI vienne avoir plus d’argent que quelqu’un qui travaille et gagne de tous petits revenus. Ce dernier devra donc bénéficier aussi du RSA.