Créole à Créteil
Le créole à Créteil
Depuis la rentrée de Toussaint, deux lycées de la région parisienne propose l’enseignement du créole. Au lycée Léon Blum de Créteil, ils sont huit en classe de seconde à avoir choisi le créole comme nouvelle matière. « Ils s’engagent pour étudier le créole pendant trois ans jusqu’au baccalauréat », avertit le proviseur Jean-Paul Auzan. Une quinzaine d’autres suivent les cours de terminale et ont pris l’option créole au baccalauréat. L’académie de Créteil a été choisie pour cette expérimentation par le délégué Patrick Karam car Jean-Michel Blanquer, le recteur, et son directeur de cabinet, Laurent Petrynka sont passés auparavant dans leur carrière par la case Guyane. L’académie a débloqué 50 000 euros pour cet enseignement. Leur professeur Toni Mango a été recruté pour donner trois heures de cours par semaine mais la demande est pressante et dès l’an prochain, ils envisagent le doublement de l’horaire et d’ici deux ans la titularisation du poste. Ses élèves sont la plupart d’origine ultramarine mais pas toujours. « Chez moi, mes parents parlent créole, témoigne Aurélie Losi, originaire d’Anse-Bertrand et élève de seconde. Je veux apprendre à l’écrire. C’est notre langue ! » Baptiste Desrivières, Martiniquais par son père, n’a jamais su parler créole. Alors il vient de Choisy-le-Roi jusqu’à Créteil pour s’y mettre. « Je veux pouvoir parler avec mes copains et ma famille ! » Le second lycée se trouve à Saint-Denis dans le 9-3.Toni Mango et sa classe de seconde créole
Depuis la rentrée de Toussaint, deux lycées de la région parisienne propose l’enseignement du créole. Au lycée Léon Blum de Créteil, ils sont huit en classe de seconde à avoir choisi le créole comme nouvelle matière. « Ils s’engagent pour étudier le créole pendant trois ans jusqu’au baccalauréat », avertit le proviseur Jean-Paul Auzan. Une quinzaine d’autres suivent les cours de terminale et ont pris l’option créole au baccalauréat. L’académie de Créteil a été choisie pour cette expérimentation par le délégué Patrick Karam car Jean-Michel Blanquer, le recteur, et son directeur de cabinet, Laurent Petrynka sont passés auparavant dans leur carrière par la case Guyane. L’académie a débloqué 50 000 euros pour cet enseignement. Leur professeur Toni Mango a été recruté pour donner trois heures de cours par semaine mais la demande est pressante et dès l’an prochain, ils envisagent le doublement de l’horaire et d’ici deux ans la titularisation du poste. Ses élèves sont la plupart d’origine ultramarine mais pas toujours. « Chez moi, mes parents parlent créole, témoigne Aurélie Losi, originaire d’Anse-Bertrand et élève de seconde. Je veux apprendre à l’écrire. C’est notre langue ! » Baptiste Desrivières, Martiniquais par son père, n’a jamais su parler créole. Alors il vient de Choisy-le-Roi jusqu’à Créteil pour s’y mettre. « Je veux pouvoir parler avec mes copains et ma famille ! » Le second lycée se trouve à Saint-Denis dans le 9-3.Toni Mango et sa classe de seconde créole