Général Alexandre Dumas
Le diable noir, la nouvelle biographie du général Dumas par Claude Ribbe
« Certains journalistes qui ne parleront pas de ce livre et mettent une majuscule au mot « noir » diront que c’en était un », écrit Claude Ribbe ! Et revoici le sulfureux et polémiste Claude Ribbe de retour dans l’édition avec un nouvel Alexandre Dumas père, six ans après Alexandre Dumas le dragon de la Reine (édition du Rocher). Cette fois, il s’agit du Diable noir, édition Alphée-Jean-Paul Bertrand. « Le général avait trois compagnons qui deviendront, dans la littérature, Athos, Porthos, Aramis. J’ai voulu en dire plus sur eux aussi. Ils s’appelaient Espagne le Creusois, Beaumont le Picard, Piston le Lyonnais. L’un est mort au combat, l’autre des suites de ses campagnes, le troisième dans son lit, misanthrope. » C’est dans le journal de captivité du général Dumas dans les geôles du roi de Naples, que Ribbe a découvert ces amis de Dumas. « La providence m’a mis sur le chemin des descendants des compagnons du général et ils m’ont ouvert leurs archives. Des lettres. Tout ce que je devinais. J’en ai nourri le récit du Diable noir, qui me semble être un des livres les plus importants que j’aie jamais écrits. J’ai compris que 213 ans avant Barack Obama, un Français né esclave, vendu pour un billet de bateau, était bel et bien sur le chemin des honneurs suprêmes. Le hasard et la méchanceté lui ont barré la route. Les honneurs, ils ne les a pas eus. L'honneur, il en est l'illustration. » C’est la profession de foi de l’auteur sur ce sujet qui l’occupe depuis des années et pour lequel il a monté l’association des amis du général Dumas. Mais outre les mousquetaires, Ribbe s’arrête aussi sur la conduite humaniste du général Dumas en Vendée, ses relations avec Napoléon ou encore son rôle en Savoie où il fonda les bataillons de chasseurs alpins. Mais on retiendra aussi Marie-Louise, l’épouse du général, « la blonde aux yeux saphir de Villers-Cotterêts, qui s'est tant battue pour son mari, bien au-delà de sa mort, qu'on a fini par dire d'elle que c'était une femme de couleur. » C’est celle qui donnera naissance à l'écrivain français le plus lu dans le monde, Alexandre Dumas fils. Pour aller plus loin, l’écrivain donne rendez-vous samedi 13 décembre à Villers-Cotterêts (Aisne) aux côtés de Jean-Claude Pruski, maire de la commune et président de la communauté de communes, pour rendre hommage au général et s'incliner sur sa tombe.
« Certains journalistes qui ne parleront pas de ce livre et mettent une majuscule au mot « noir » diront que c’en était un », écrit Claude Ribbe ! Et revoici le sulfureux et polémiste Claude Ribbe de retour dans l’édition avec un nouvel Alexandre Dumas père, six ans après Alexandre Dumas le dragon de la Reine (édition du Rocher). Cette fois, il s’agit du Diable noir, édition Alphée-Jean-Paul Bertrand. « Le général avait trois compagnons qui deviendront, dans la littérature, Athos, Porthos, Aramis. J’ai voulu en dire plus sur eux aussi. Ils s’appelaient Espagne le Creusois, Beaumont le Picard, Piston le Lyonnais. L’un est mort au combat, l’autre des suites de ses campagnes, le troisième dans son lit, misanthrope. » C’est dans le journal de captivité du général Dumas dans les geôles du roi de Naples, que Ribbe a découvert ces amis de Dumas. « La providence m’a mis sur le chemin des descendants des compagnons du général et ils m’ont ouvert leurs archives. Des lettres. Tout ce que je devinais. J’en ai nourri le récit du Diable noir, qui me semble être un des livres les plus importants que j’aie jamais écrits. J’ai compris que 213 ans avant Barack Obama, un Français né esclave, vendu pour un billet de bateau, était bel et bien sur le chemin des honneurs suprêmes. Le hasard et la méchanceté lui ont barré la route. Les honneurs, ils ne les a pas eus. L'honneur, il en est l'illustration. » C’est la profession de foi de l’auteur sur ce sujet qui l’occupe depuis des années et pour lequel il a monté l’association des amis du général Dumas. Mais outre les mousquetaires, Ribbe s’arrête aussi sur la conduite humaniste du général Dumas en Vendée, ses relations avec Napoléon ou encore son rôle en Savoie où il fonda les bataillons de chasseurs alpins. Mais on retiendra aussi Marie-Louise, l’épouse du général, « la blonde aux yeux saphir de Villers-Cotterêts, qui s'est tant battue pour son mari, bien au-delà de sa mort, qu'on a fini par dire d'elle que c'était une femme de couleur. » C’est celle qui donnera naissance à l'écrivain français le plus lu dans le monde, Alexandre Dumas fils. Pour aller plus loin, l’écrivain donne rendez-vous samedi 13 décembre à Villers-Cotterêts (Aisne) aux côtés de Jean-Claude Pruski, maire de la commune et président de la communauté de communes, pour rendre hommage au général et s'incliner sur sa tombe.