Charte pour l'emploi des cadres outre-mer
La FEDOM signe une charte pour favoriser l’emploi des cadres ultramarins outre-mer
« Il ne s’agit pas de préférence régionale », ont assuré le délégué interministériel à l’Egalité des chances des Français d’outre-mer (DIMECFOM), Patrick Karam, et le président de la fédération des entreprises d’outre-mer (FEDOM), Guy Dupont, signataires d’une charte de partenariat visant à « garantir aux salariés ultramarins l’égalité des chances en matière de recrutement et de déroulement de carrière en outre-mer ». C’était ce mercredi 10 décembre, devant Yves Jégo, les représentants du Medef de la Réunion et de la Martinique et une foule de représentants d’associations ultramarines de métropole.
L’article 3 de la charte stipule d’intégrer dans les critères de recrutement « la connaissance de l’environnement géographique du lieu de travail ainsi que la culture locale ». « Ce n’est pas la préférence régionale, a répété Patrick Karam, c’est la reconnaissance des talents et des capacités d’adaptation, mais aussi un rappel pour dire que la diversité recouvre aussi les Français d’outre-mer ». Pour le délégué, cette charte est un acte de prévention de la discrimination. « Préférence régionale ? a déclaré Guy Dupont. Ca pourrait se discuter mais la terminologie est piégée sur le plan politique, il s’agit de l’accès à l’égalité des chances. » Guy Dupont estime que la mobilité est un facteur d’enrichissement, mais pour qu’elle soit facile, il faut que le rour le soit aussi. Globalement, il pose l’alternative suivante : « Privilégier le court terme et préférer le recrutement d’un cadre métropolitain, ou bien privilégier le moyen terme et préférer le recrutement d’un cadre local. » Quand la question de l'emploi se corse !
« Il ne s’agit pas de préférence régionale », ont assuré le délégué interministériel à l’Egalité des chances des Français d’outre-mer (DIMECFOM), Patrick Karam, et le président de la fédération des entreprises d’outre-mer (FEDOM), Guy Dupont, signataires d’une charte de partenariat visant à « garantir aux salariés ultramarins l’égalité des chances en matière de recrutement et de déroulement de carrière en outre-mer ». C’était ce mercredi 10 décembre, devant Yves Jégo, les représentants du Medef de la Réunion et de la Martinique et une foule de représentants d’associations ultramarines de métropole.
L’article 3 de la charte stipule d’intégrer dans les critères de recrutement « la connaissance de l’environnement géographique du lieu de travail ainsi que la culture locale ». « Ce n’est pas la préférence régionale, a répété Patrick Karam, c’est la reconnaissance des talents et des capacités d’adaptation, mais aussi un rappel pour dire que la diversité recouvre aussi les Français d’outre-mer ». Pour le délégué, cette charte est un acte de prévention de la discrimination. « Préférence régionale ? a déclaré Guy Dupont. Ca pourrait se discuter mais la terminologie est piégée sur le plan politique, il s’agit de l’accès à l’égalité des chances. » Guy Dupont estime que la mobilité est un facteur d’enrichissement, mais pour qu’elle soit facile, il faut que le rour le soit aussi. Globalement, il pose l’alternative suivante : « Privilégier le court terme et préférer le recrutement d’un cadre métropolitain, ou bien privilégier le moyen terme et préférer le recrutement d’un cadre local. » Quand la question de l'emploi se corse !