Concours général agricole des rhums
Damoiseau dénonce le concours général agricole
Hervé Damoiseau a écrit au concours général pour leur dire qu’il ne participerait pas au prochain concours des rhums.
A quelques semaines du salon de l’agriculture de Paris, Hervé Damoiseau, patron de la distillerie Bellevue du Moule (à gauche sur la photo et en compagnie de Nelly Ollin, alors ministre de l'Ecologie du gouvernement Villepin), fait savoir qu’il ne participerait pas au prochain concours général agricole des rhums. « Il ne saurait en être question pour l’instant n’ayant jamais obtenu ma demande de note du jury 2008, pourtant soutenu en cela par Mme le président de la chambre de commerce et d’industrie de Pointe a Pitre. », écrit-il en réponse à un courrier de Carol Couchot, responsable pour ComExpo du concours général agricole, remarquant sa non-inscription au 5 novembre dernier. « Votre obstination à faire de ce concours un secret d’Etat sème le trouble et la suspicion. » Pourtant, Hervé Damoiseau a reçu un courrier de cette dame lui donnant le commentaire fait par le jury lors du dernier concours : « Excellent rum, très bien équilibré, dommage pour la couleur. »
Le concours parallèle de l'académie du rhum
Une appréciation qui le laisse perplexe, car « même quand on est excellent et très bien équilibré, on n’obtient aucune médaille ; on n’est jugé que par la couleur du rhum qui, chez Damoiseau, est légèrement jaune du fait que nous stockons nos rhums pendant plusieurs mois dans des foudres en chêne, justement pour encore améliorer sa qualité… Renseignement pris, ce qui ont eu les médailles ont obtenu une appréciation nettement inférieure a la mienne, mais leur rhum est blanc ! On fait aussi du racisme dans le rhum ! Lol ! » Plaisanterie mise à part, Damoiseau observe que ni Bologne, ni Père Labat, ni Bielle n’y participent non plus. On comprend Bielle qui, lauréat de la médaille d’or l’an passé, a vu les lauriers revenir à Bellevue en raison d’une erreur d’étiquette. Quant à Bologne, Damoiseau a son idée : « Je sais que notre confère Bologne n’y participe pas non plus (et ce pour les mêmes raisons ), ce qui ne glorifie pas votre institution quand on sait que Damoiseau et Bologne a eux deux représentent près de 70 % de la production du rhum agricole de la Guadeloupe, et comme je vous l’ai déjà écrit, nous en ferons état à la presse, afin qu’elle sache pourquoi les deux plus importants producteurs, reconnus pour la qualité de leur production, n’y participent pas. » Le bouquet a été l’organisation d’un concours parallèle l’an passé par l’académie du rhum au restaurant La Créole à Paris.
Hervé Damoiseau a écrit au concours général pour leur dire qu’il ne participerait pas au prochain concours des rhums.
A quelques semaines du salon de l’agriculture de Paris, Hervé Damoiseau, patron de la distillerie Bellevue du Moule (à gauche sur la photo et en compagnie de Nelly Ollin, alors ministre de l'Ecologie du gouvernement Villepin), fait savoir qu’il ne participerait pas au prochain concours général agricole des rhums. « Il ne saurait en être question pour l’instant n’ayant jamais obtenu ma demande de note du jury 2008, pourtant soutenu en cela par Mme le président de la chambre de commerce et d’industrie de Pointe a Pitre. », écrit-il en réponse à un courrier de Carol Couchot, responsable pour ComExpo du concours général agricole, remarquant sa non-inscription au 5 novembre dernier. « Votre obstination à faire de ce concours un secret d’Etat sème le trouble et la suspicion. » Pourtant, Hervé Damoiseau a reçu un courrier de cette dame lui donnant le commentaire fait par le jury lors du dernier concours : « Excellent rum, très bien équilibré, dommage pour la couleur. »
Le concours parallèle de l'académie du rhum
Une appréciation qui le laisse perplexe, car « même quand on est excellent et très bien équilibré, on n’obtient aucune médaille ; on n’est jugé que par la couleur du rhum qui, chez Damoiseau, est légèrement jaune du fait que nous stockons nos rhums pendant plusieurs mois dans des foudres en chêne, justement pour encore améliorer sa qualité… Renseignement pris, ce qui ont eu les médailles ont obtenu une appréciation nettement inférieure a la mienne, mais leur rhum est blanc ! On fait aussi du racisme dans le rhum ! Lol ! » Plaisanterie mise à part, Damoiseau observe que ni Bologne, ni Père Labat, ni Bielle n’y participent non plus. On comprend Bielle qui, lauréat de la médaille d’or l’an passé, a vu les lauriers revenir à Bellevue en raison d’une erreur d’étiquette. Quant à Bologne, Damoiseau a son idée : « Je sais que notre confère Bologne n’y participe pas non plus (et ce pour les mêmes raisons ), ce qui ne glorifie pas votre institution quand on sait que Damoiseau et Bologne a eux deux représentent près de 70 % de la production du rhum agricole de la Guadeloupe, et comme je vous l’ai déjà écrit, nous en ferons état à la presse, afin qu’elle sache pourquoi les deux plus importants producteurs, reconnus pour la qualité de leur production, n’y participent pas. » Le bouquet a été l’organisation d’un concours parallèle l’an passé par l’académie du rhum au restaurant La Créole à Paris.
Le silence du ministère de l’Agriculture
Alertés par nos soins, les responsables du concours général agricole ont été bien légers, en témoigne la réponse de Guilhem Brun au ministère de l’Agriculture : « Je n'ai pas connaissance de ce refus de participation et des griefs qui y seraient associés. A ce stade nous ne portons donc aucun regard sur cette affaire. » Et quand nous lui avons joint copie du message explicite de Damoiseau, lui demandant s’il ne nous prenait pas pour des benêts, une réponse a été fournie : « En recherchant à la date du 13 novembre j'ai effectivement retrouvé le mail en question, que j'avais mis de côté à l'époque et que je n'avais plus en tête. Je dois dire en revanche que je n'apprécie guère votre remarque : "J'en conclus que vous me prenez pour un benêt", qui semble sous-entendre que je vous ai menti sciemment. Ce genre de jugements hâtifs et de procès d'intention est particulièrement déplacé et blessant, d'autant que mon message avait précisément pour but de vous permettre de me transmettre les éléments auxquels vous faisiez référence. » Blablabla… Mais toujours pas de réponse !
Alertés par nos soins, les responsables du concours général agricole ont été bien légers, en témoigne la réponse de Guilhem Brun au ministère de l’Agriculture : « Je n'ai pas connaissance de ce refus de participation et des griefs qui y seraient associés. A ce stade nous ne portons donc aucun regard sur cette affaire. » Et quand nous lui avons joint copie du message explicite de Damoiseau, lui demandant s’il ne nous prenait pas pour des benêts, une réponse a été fournie : « En recherchant à la date du 13 novembre j'ai effectivement retrouvé le mail en question, que j'avais mis de côté à l'époque et que je n'avais plus en tête. Je dois dire en revanche que je n'apprécie guère votre remarque : "J'en conclus que vous me prenez pour un benêt", qui semble sous-entendre que je vous ai menti sciemment. Ce genre de jugements hâtifs et de procès d'intention est particulièrement déplacé et blessant, d'autant que mon message avait précisément pour but de vous permettre de me transmettre les éléments auxquels vous faisiez référence. » Blablabla… Mais toujours pas de réponse !