Jégo reçoit l'intergroupe parlementaire de l'outre-mer
Première réunion de l’intergroupe parlementaire de l’outre-mer avec Yves Jégo
Yves jégo a convié pour un déjeuner de travail les membres de l’intergroupe parlementaire, hier au ministère.
Le président de l’intergroupe parlementaire de l’outre-mer, Alfred Almont, s’est occupé des invitations, a précisé le cabinet d’Yves Jégo, dans un mail aux parlementaires, laissant entendre par là qu’il n’y était pour rien si certains n’avaient pas été prévenus, comme Victorin Lurel, par exemple. Serge Létchimy, annoncé comme présent, n’est pas venu. « Il s’agissait d’une réunion de travail sur les principaux sujets qui seront à l’ordre du jour du Parlement », selon le sénateur de Guyane Georges Patient. Le débat a débuté avec le Fonds exceptionnel d’investissement outre-mer. Yvs Jégo a confirmé que ce fonds serait porté à 115 millions d’euros d’autorisation de programme contre 75 millions prévus dans la loi de finance. Les crédits de paiement sont de 26 millions d’euros. Yves Jégo attend les dossiers des communes (éligibles à ce fonds) car il a l’impression qu’il y a plus de finances que de projets structurants ! Il a indiqué qu’il ferait un point à la fin du mois de janvier pour faire le point sur les dossiers recensés dans les quatre DOM.
Développement économique et évolution institutionnelle
Sur le projet de loi de développement pour l’outre-mer, le secrétaire d’Etat a indiqué qu’il viendrait devant les sénateurs au mois de mars. Jeanny Marc, députée de Guadeloupe, a rappelé à Yves Jégo qu’une grande manifestation aurait lieu le 20 janvier et que des signes forts étaient attendus. « Sur le terrain, on ne voit rien ! », aurait-elle dit. Jean-Etienne Antoinette, sénateur de Guyane, et Alfred Almont ont fait part de leur souhait d’une exonération pour les collectivités locales des charges sur les 40 % de sursalaire, à condition que ces sommes économisées repartent dans les investissements productifs. Jégo s’est dit prêt à étudier cela avec les services de Bercy. Le ministre a plaidé pour la multiplication des observatoires des prix dans tous les DOM car la question des surcoûts reste préoccupante.
Il a été aussi question d’évolution institutionnelle dans le cadre des travaux de la commission Balladur qui préconise la fusion Région et départements. La Guyane et la Martinique ont choisi une évolution selon l’article 74 de la Constitution. Jégo ne s’est pas opposé aux propositions des collectivités, car c’est une possibilité offerte par la Constitution, et il a même assuré les élus que l’Etat dirait de façon neutre ce qu’il pense des choix des différents Congrès avant un vote des populations locales. Même la Réunion qui veut rester dans le cadre de l’article 73 se serait montrée intéressée par la voix d’anne-Marie Payet qui a dit que les Réunionnais étaient prêts dans le cadre de la fusion Département Région. Mais face à ces futurs « mastodontes », Yves Jégo veut des communes fortes et des intercommunalités renforcées.
Prêts AFD et fonds européens en Guyane
Yves jégo a convié pour un déjeuner de travail les membres de l’intergroupe parlementaire, hier au ministère.
Le président de l’intergroupe parlementaire de l’outre-mer, Alfred Almont, s’est occupé des invitations, a précisé le cabinet d’Yves Jégo, dans un mail aux parlementaires, laissant entendre par là qu’il n’y était pour rien si certains n’avaient pas été prévenus, comme Victorin Lurel, par exemple. Serge Létchimy, annoncé comme présent, n’est pas venu. « Il s’agissait d’une réunion de travail sur les principaux sujets qui seront à l’ordre du jour du Parlement », selon le sénateur de Guyane Georges Patient. Le débat a débuté avec le Fonds exceptionnel d’investissement outre-mer. Yvs Jégo a confirmé que ce fonds serait porté à 115 millions d’euros d’autorisation de programme contre 75 millions prévus dans la loi de finance. Les crédits de paiement sont de 26 millions d’euros. Yves Jégo attend les dossiers des communes (éligibles à ce fonds) car il a l’impression qu’il y a plus de finances que de projets structurants ! Il a indiqué qu’il ferait un point à la fin du mois de janvier pour faire le point sur les dossiers recensés dans les quatre DOM.
Développement économique et évolution institutionnelle
Sur le projet de loi de développement pour l’outre-mer, le secrétaire d’Etat a indiqué qu’il viendrait devant les sénateurs au mois de mars. Jeanny Marc, députée de Guadeloupe, a rappelé à Yves Jégo qu’une grande manifestation aurait lieu le 20 janvier et que des signes forts étaient attendus. « Sur le terrain, on ne voit rien ! », aurait-elle dit. Jean-Etienne Antoinette, sénateur de Guyane, et Alfred Almont ont fait part de leur souhait d’une exonération pour les collectivités locales des charges sur les 40 % de sursalaire, à condition que ces sommes économisées repartent dans les investissements productifs. Jégo s’est dit prêt à étudier cela avec les services de Bercy. Le ministre a plaidé pour la multiplication des observatoires des prix dans tous les DOM car la question des surcoûts reste préoccupante.
Il a été aussi question d’évolution institutionnelle dans le cadre des travaux de la commission Balladur qui préconise la fusion Région et départements. La Guyane et la Martinique ont choisi une évolution selon l’article 74 de la Constitution. Jégo ne s’est pas opposé aux propositions des collectivités, car c’est une possibilité offerte par la Constitution, et il a même assuré les élus que l’Etat dirait de façon neutre ce qu’il pense des choix des différents Congrès avant un vote des populations locales. Même la Réunion qui veut rester dans le cadre de l’article 73 se serait montrée intéressée par la voix d’anne-Marie Payet qui a dit que les Réunionnais étaient prêts dans le cadre de la fusion Département Région. Mais face à ces futurs « mastodontes », Yves Jégo veut des communes fortes et des intercommunalités renforcées.
Prêts AFD et fonds européens en Guyane
Yves Jégo a garanti aux 22 communes qu’elles pourraient bénéficier des prêts de restructuration mis en place par l’Agence française de développement (AFD). Actuellement seules cinq d’entre elles en profitent. « Nous avons demandé l’accélération de la mise en place de ces prêts, explique M. Patient, car dans le cadre des fonds européens, les communes devront sortir des liquidités qu’elles n’ont pas. Il voudrait donc faire concorder la mise en place de ces prêts avec les financements européens. Yves Jégo a annoncé que les premiers groupes de travail sur les finances locales, les transports et la jeunesse s’étaient réunis en Guyane sous sa présidence et qu’une réunion sous sa présidence se tiendrait fin janvier à Paris.
Yves Jégo a encore assuré aux Guyanais que le fonds de 10 millions d’euros pour le conseil général, débloqué lors de la crise de l’essence, était confirmé.
Yves Jégo a encore assuré aux Guyanais que le fonds de 10 millions d’euros pour le conseil général, débloqué lors de la crise de l’essence, était confirmé.