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Publié par fxg

Les compagnies aériennes signent leur charte d’engagement volontaireCe jeudi après-midi, au secrétariat d’Etat à l’Outre-mer, les patrons d’Air France, Air Caraïbes et Corsair signent chacun leur charte d’engagement volontaire par lesquelles elles accorderont pendant trois ans un quota de 15 % de siège au tarif le plus bas de la grille en vigueur, entre le 15 juin et le 15 septembre. La bonne surprise, c’est Air Caraïbes qui rejoint les deux autres compagnies qui avaient déjà finalisé leur charte, il y a un mois. C’est une « première mondiale » pour Patrick Karam, délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer, artisan de cette opération, « en liaison », insiste-t-il avec le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo. Trois chartes pour trois compagnies aériennes, car chacune a défini elle-même ses concessions qui touchent tant au quota de places à prix réduit, qu’à un tarif social, la flexibilité ou des allègements tarifaires en matière de bagages, accompagnés ou non. Il n’y a qu’Air Austral, dans l’ensemble des DOM, qui n’a toujours pas envisagé de signer une charte, tandis que les Polynésiens, intéressés par une démarche similaire avec Air Tahiti Nui, ont saisi Patrick Karam.

Interview Jean-Paul Dubreuil, président d’Air Caraïbes
« Nous nous engageons à offrir 35 000 sièges à bas prix »

Combien de billets représentent ces 15 % de places en haute saison ?

Nous nous engageons à offrir dans une période des plus sensibles, 35 000 sièges entre le 15 juin et le 15 septembre. Cela représente 16 000 sièges pour la Martinique, autant pour la Guadeloupe et 4000 pour la Guyane.
A combien cela reviendra-t-il pour le voyageur ?
On s’engage sur les tarifs les plus bas ! Mais, c’est difficile de donner un prix. C’est variable. Mais le prix le plus bas disponible à cette période doit tourner autour de 600 euros.
Vous allez accorder 33 % de réduction sur le prix le plus bas de la basse saison pour le public défavorisé. Combien de places allez-vous ouvrir à  ces conditions ?
Tout va dépendre de la manière dont les gens seront distingués. Il faudra des catégories précises. Il appartient à la délégation interministérielle de préciser les critères sociaux et d’attribuer éventuellement une carte.
Vous avez renforcé les dispositions en matière de deuil. Qu’est-ce qui a changé ?
Jusqu’à présent, on faisait ça aléatoirement, là, ce sera permanent. On propose une remise de 250 euros sur le tarif disponible.
5% de places à bas prix, par vol, pendant les grandes vacances, est-ce possible ?
Nous ne sommes pas en mesure de le faire aujourd’hui. Patrick Karam y tient mais pour nous, c’est trop risqué actuellement. Tant qu’il n’y a pas une remise en cause du système des congés bonifiés dans son schéma actuel, nous ne sommes pas en mesure d’aller plus loin.
Pour accepter de faire ces concessions, quelles ont été les contreparties de l’Etat ?
Il n’y a aucune contrepartie. C’est une démarche individuelle de soutien économique à nos amis ultramarins. Il y a bien sûr eu la pression de Karam, mais on a fait de notre propre chef cet effort pour l’outre-mer. Nous nous engageons pour trois ans !
Et les pressions du président de la République qui a exigé cette signature, le 27 novembre dernier ?
Non. Il y a eu des échanges… Mais l’important, c’est la confirmation qu’Air Caraïbes est avec les Ultramarins et les accompagne.

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M
Attention :"Tant qu’il n’y a pas une remise en cause du système des congés bonifiés dans son schéma actuel, nous ne sommes pas en mesure d’aller plus loin". Là, il y problème car ces mesures pourraient bien servir à entérer définitivement les congés bonifiés. Incroyable : "kod a yann ka maré yann" !
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