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Publié par fxg

Interview
Le love zouker gwada sort un nouvel album, Ouvrir mes ailes chez Up Music, Warner.
« Un Olympia le 22 mai et les Antilles dans la foulée »
Alors, ça y est l’artiste a pris son envol ?
Pas encore et je souhaite qu’avec cet album, l’envol se produise…
Ca ne s’était pas déjà produit avec Elle demande, 60 000 exemplaires vendus ?...
J’avais un peu plus d’attente, au niveau de l’album éponyme… Surtout en matière d’exploitation de titres. Elle demande et Ne dis à personne ont été les deux titres médiatisés de cet album et j’ai quelque regret car il y avait d’autres chansons que j’avais envie de faire découvrir pour mettre l’accent sur les autres sensibilités qui me sont propres et qu’on n’a pas pu découvrir avec l’album précédent.
Vue la crise du disque, vous sous en tirez plutôt bien !
Les places sont chères ! Et la diffusion est très difficile à obtenir surtout à l’échelle de la métropole. Effectivement, je ne suis pas le plus à plaindre.
D’où vient la recette de votre succès ?
Ce qui accroche, c’est la carte d’identité zouk, mais dans un profil qui n’est pas encombré mais qui a su trouver son public. Il y aussi une touche personnelle, une certaine originalité proposée par rapport à ce que je propose au niveau du look. Ca a un côté frais, neuf. Ca plaît aux jeunes et aux moins jeunes. Tout ça mis bout à bout explique que j’ai un peu plus de réussite que d’autres.
Que proposez-vous dans ce nouvel album ?
Ouvrir mes ailes… La Guadeloupe est un petit papillon. Ma volonté c’est que ce papillon puisse grandir et découvrir tout ce qui fait son essence. C’est pour ça qu’on a une forte empreinte de musique antillaise, zouk, gwo ka, reggae, dance floor.
Vous avez un morceau de pur gwo ka, Vini on gran nonm…
C’est la première fois que j’enregistre un titre dans ce style. C’est l’association Diambars de Guadeloupe qui me l’a commandé. Elle est rattachée à Diambars internationale en Afrique dont la vocation est d’aider les jeunes talents et de leur donner une possibilité d’évolution dans le sport. De cette académie sont ressortis des footballeurs mais aussi des ingénieurs… En Guadeloupe, l’association représente une deuxième chance pour certains. C’est un peu ce que raconte cette chanson, le parcours d’un jeune qui va se dépasser pour devenir lui-même. C’est un titre que j’ai travaillé avec Jean-Michel Hiersaud, il y a Mario Masse à la flûte traversière, Didier Davidas au piano…
Qui était avec vous pour cet album ?
J’ai une équipe de soldats avec Thierry Delannay, Grégory Custos, Jean-Michel Hiersaud, Cédric Louis, Mike d’Organized. Et puis, on retrouve Tiwony, Lord Kossity, Kamel Shadi qui m’a offert de chanter à mi-chemin entre la musique orientale et le zouk. Ca me permet de saluer la communauté arabe qui me réserve un accueil chaleureux au fil des albums.
Où pourra-t-on vous écouter ?
Un Olympia le 22 mai ! Et les Antilles dans la foulée. Une date est sûre, le 28 mai en Martinique et ce sera sans doute le week-end qui suivra en Guadeloupe et le 7 juin au Progt en Guyane. Il est prévu également une présentation de l’album aux Etats-Unis et bien sûr des prestations en Afrique et dans l’océan Indien.
Vous allez chanter en pleine commémoration de l’esclavage et de ses abolitions. Ca compte pour vous ?
C’est une symbolique incroyable ! Et je suis content que cette date symbolique puisse avoir un poids aussi sur mon actualité puisque je me considère comme un ressortissant de la communauté antillaise.
C’est un message que vous faîtes passer sur scène ?
Sur scène, dans les médias, lors de mes déplacements, partout, j’affirme cette appartenance à ma communauté et ma volonté de la représenter fièrement.

Des tubes et des hits
Né un 4 Juillet… Le natural born lover a goûté à la scène musicale dès l’âge de 6 ans à la MJC de Pointe-à-Pitre. Entre 1996 et 1998, il enregistre avec Kweebee deux maxi singles Magic dream et Annie.
En 2002, il réalise l’album Allianstars sur lequel on retrouve les tubes
A Jamais et le hit Pé pa oubliéw. En 2004, premier album solo Serial lover. Les titres Franc jeu, Pour te retenir,  Comme si et Dalo placent l’album parmi les meilleurs ventes. En 2005, ses premiers concerts rassemblent plus de 5000 personnes en Guyane, en Martinique et en Guadeloupe.
En 2006, il se fait remarquer en métropole en duo avec Jane Fostin sur le titre Pas de glace. En 2007, il sort un deuxième album, Medhy Custos chez Up Music, filiale de Warner Music France, sur lequel on retrouve   son mégatube Elles demandent et le hit national Ne dis à personne qui permettent à l’album de s’écouler à plus de 60 000 exemplaires.


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