Grève en Guadeloupe... Echos de l'Elysée
Bruits de couloirs à l’Elysée
Quand Jégo est parti en Guadeloupe et qu’au bout de deux jours, il annonçait la réouverture des stations-service et une baisse des prix des produits de première nécessité, à l’Elysée les gens disaient : « Il est bon, Jégo ! », mais quand il a été question des 200 euros de hausse salariale, ça a été la descente aux enfer pour le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. Mardi matin, avant la réunion interministérielle présidée par François Fillon, le Premier ministre s’était montré embarrassé lors du petit-déjeuner de la majorité. Il a été bien évidemment question de Jégo et Fillon se demandait comment ne pas appliquer cette hausse des bas salaires sans désavouer Jégo… Dans l’entourage du chef de l’Etat, il y a une sorte d’unanimité pour dire que Jégo a « déconné ». D’aileurs quand Yves Jégo est parti la première fois, Olivier Biancarelli aurait hésité à l’accompagner, pour finalement estimer que ce n’était pas la place d’un conseiller du président. Et depuis que les difficultés pointent le bout de leur nez, le conseiller dit qu’il regrette de ne pas être venu, d’avoir laissé Yves Jégo gérer seul…
Pour le coup et avec l’instabilité politique qui se joue de l’Etat en Polynésie, le sens politique et le bon sens tout court d’Olivier Biancarelli en a pris un coup aux yeux de certains collaborateurs du Château. Mais il reste grandement soutenu par Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée.
A la présidence de la République, peu de choses filtrent sur la crise aux Antilles. La seule information que l’on sache est que le président de la République se rendra en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, à la fin juillet 2009, à l’occasion du sommet France-Océanie. Il avait été question de Polynésie mais ça ne se ferait pas.
Quand Jégo est parti en Guadeloupe et qu’au bout de deux jours, il annonçait la réouverture des stations-service et une baisse des prix des produits de première nécessité, à l’Elysée les gens disaient : « Il est bon, Jégo ! », mais quand il a été question des 200 euros de hausse salariale, ça a été la descente aux enfer pour le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. Mardi matin, avant la réunion interministérielle présidée par François Fillon, le Premier ministre s’était montré embarrassé lors du petit-déjeuner de la majorité. Il a été bien évidemment question de Jégo et Fillon se demandait comment ne pas appliquer cette hausse des bas salaires sans désavouer Jégo… Dans l’entourage du chef de l’Etat, il y a une sorte d’unanimité pour dire que Jégo a « déconné ». D’aileurs quand Yves Jégo est parti la première fois, Olivier Biancarelli aurait hésité à l’accompagner, pour finalement estimer que ce n’était pas la place d’un conseiller du président. Et depuis que les difficultés pointent le bout de leur nez, le conseiller dit qu’il regrette de ne pas être venu, d’avoir laissé Yves Jégo gérer seul…
Pour le coup et avec l’instabilité politique qui se joue de l’Etat en Polynésie, le sens politique et le bon sens tout court d’Olivier Biancarelli en a pris un coup aux yeux de certains collaborateurs du Château. Mais il reste grandement soutenu par Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée.
A la présidence de la République, peu de choses filtrent sur la crise aux Antilles. La seule information que l’on sache est que le président de la République se rendra en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, à la fin juillet 2009, à l’occasion du sommet France-Océanie. Il avait été question de Polynésie mais ça ne se ferait pas.