Salon du livre
Une vraie place pour l’outre-mer au salon du livre de Paris
Jégo devait se faire pardonner par les éditeurs d’outre-mer pour avoir annulé en octobre dernier le rituel salon du livre de l’outre-mer qui se tenait rue Oudinot. Alors pour le salon du livre de Paris 2009, le secrétariat d’Etat à l’outre-mer a vu les choses en grand. Plus d’espace avec 250 m2 et plus de moyens avec de nombreuses animations. Déjà, sans même avoir pu montrer le bout de son nez au salon (Yves Jégo était encore au Sénat lors de l’inauguration, jeudi dernier), le secrétaire d’Etat a commandé pour 60 000 euros de livres aux maisons d’édition ultramarines présentes sur le salon. Les achats ont été coordonnés par l’agence Faits et gestes, spécialiste en communication culturelle qui a fait des acquisitions au prorata du catalogue des éditeurs. Ainsi, le plus gros éditeur ultramarin s’avère être le guyanais Ibis rouge. Le ministre lui a fait prendre pour 9265 euros de livres. Les Guadeloupéens PLB et Jasor concèdent respectivement 2000, et 1460, Desnel, 1200. Qui plus est, c’est la première fois depuis treize ans qu’on a fait une place à Ibis Rouge au village de l’outre-mer. « Je n’ai pu amener que moins de la moitié de mon catalogue, mais j’ai 45 auteurs présents ! ». Jean-Louis Malherbe cite Laure Moutoussamy, Arlette Minatchy-Bogat, et surtout, le grand Pedro Perez Sarduy avec les Bonnes de la Havane, prix du livre insulaire d’Ouessant. Il est content Malherbe. Jean-Benoît Desnel sort Il était une… foi, un récit autobiographique de l’animateur David Diomandé, et un nouveau recueil de poème de Suzanne Dracius, Uninominal. Un autre éditeur martiniquais HC fait un carton médiatique avec Elle et Elle de Marijosée Alie et sa fille, Fred. Ils ont eu droit au canapé rouge de Drucker ! A la librairie du village tenue par Régine Jasor, l’éditrice, ce qui marche bien, ce so nt les livres sur l’histoire sociale des Antilles, comme les essais de Patricia Braflan-Trobo (Société post-esclavagiste et management endogène, chez Jasor), mai 1967 (Copagua) et, toujours, Aimé Césaire, dont de nouvelles éditions jeunesses se sont emparé (Dis mamie, c’est qui Aimé Césaire ? au Monde Global, Le nègre indélébile chez Oskar Jeunesse). La galerie des auteurs venus signer a contribuer à drainer la foule au village de l’outre-mer avec des gens comme Irène Frain, Maud Fontenoy ou encore Gisèle Pineau. Et puis Régine Jasor l’a remarqué : « On n’est moins au fond, cette année ! »
Jégo devait se faire pardonner par les éditeurs d’outre-mer pour avoir annulé en octobre dernier le rituel salon du livre de l’outre-mer qui se tenait rue Oudinot. Alors pour le salon du livre de Paris 2009, le secrétariat d’Etat à l’outre-mer a vu les choses en grand. Plus d’espace avec 250 m2 et plus de moyens avec de nombreuses animations. Déjà, sans même avoir pu montrer le bout de son nez au salon (Yves Jégo était encore au Sénat lors de l’inauguration, jeudi dernier), le secrétaire d’Etat a commandé pour 60 000 euros de livres aux maisons d’édition ultramarines présentes sur le salon. Les achats ont été coordonnés par l’agence Faits et gestes, spécialiste en communication culturelle qui a fait des acquisitions au prorata du catalogue des éditeurs. Ainsi, le plus gros éditeur ultramarin s’avère être le guyanais Ibis rouge. Le ministre lui a fait prendre pour 9265 euros de livres. Les Guadeloupéens PLB et Jasor concèdent respectivement 2000, et 1460, Desnel, 1200. Qui plus est, c’est la première fois depuis treize ans qu’on a fait une place à Ibis Rouge au village de l’outre-mer. « Je n’ai pu amener que moins de la moitié de mon catalogue, mais j’ai 45 auteurs présents ! ». Jean-Louis Malherbe cite Laure Moutoussamy, Arlette Minatchy-Bogat, et surtout, le grand Pedro Perez Sarduy avec les Bonnes de la Havane, prix du livre insulaire d’Ouessant. Il est content Malherbe. Jean-Benoît Desnel sort Il était une… foi, un récit autobiographique de l’animateur David Diomandé, et un nouveau recueil de poème de Suzanne Dracius, Uninominal. Un autre éditeur martiniquais HC fait un carton médiatique avec Elle et Elle de Marijosée Alie et sa fille, Fred. Ils ont eu droit au canapé rouge de Drucker ! A la librairie du village tenue par Régine Jasor, l’éditrice, ce qui marche bien, ce so nt les livres sur l’histoire sociale des Antilles, comme les essais de Patricia Braflan-Trobo (Société post-esclavagiste et management endogène, chez Jasor), mai 1967 (Copagua) et, toujours, Aimé Césaire, dont de nouvelles éditions jeunesses se sont emparé (Dis mamie, c’est qui Aimé Césaire ? au Monde Global, Le nègre indélébile chez Oskar Jeunesse). La galerie des auteurs venus signer a contribuer à drainer la foule au village de l’outre-mer avec des gens comme Irène Frain, Maud Fontenoy ou encore Gisèle Pineau. Et puis Régine Jasor l’a remarqué : « On n’est moins au fond, cette année ! »