Prix Femme actuelle du roman
Paolo Coelho et le prix du roman de l’étéPaolo Coelho, David Hepburn, lauréat 2008, Jean-François Bouygues (lauréat 2009), Alexandra Rossi et Yves-Daniel Crouzet, les coups de cœur. (Photos : RDG)
Femme actuelle, publication du groupe Prisma, a décidé depuis deux ans d’honorer des auteurs inconnus avec le prix du Roman Femme actuelle. Qualifié de prix du roman de l’été par les organisateurs, le prix a été attribué mercredi 29 avril au café des Editeurs, non loin du Flore et Deux-Magots. L’ouvrage récompensé doit être inédit et bénéficie d’une publication chez Les Nouveaux Auteurs, maison d’éditions dirigée par Jean-Laurent Poitevin. Un comité de lecture populaire (plus de 30 personnes) a noté 50 ouvrages sur un total de 550 envoyés. Deux notes ont été décernées : satisfaction et littérature. Paolo Coelho, président du jury est enchanté de « l’aspect révolutionnaire de ce jury populaire, parce que les autres prix récompensent des ouvrages publiés ». Jean-François Bouygues est le lauréat avec un livre autoédité à 500 exemplaires, il y a cinq ans. Au bord des larmes laisse le lecteur au bord des larmes avec une histoire qui nous renvoie entre 1936 et 1944. Un jeune homme qui découvre que sa grand-mère qu’il croyait morte est vivante quelque part en France… Le style ? « J’écris au présent avec des personnages vrais qui vont susciter des émotions le plus fortes possibles… » Jean-François Bouygues indique qu’il a mis 22 ans et demi pour l’écrire. « Réellement, de la première à la dernière ligne, 9 ans. » Paolo Coelho lui répond : « J’ai mis deux semaines pour écrire l’Alchimiste. » L’ouvrage de Yves-Daniel Crouzet, Les fantômes de Panassa est salué du coup de cœur du jury et Les Lames de Dieu d’Alexandra Rossi du coup de cœur de Paolo Coelho. Pour la première édition, le lauréat a vendu 8000 exemplaire et le coup de cœur, David Hepburn, a dépassé les 40000 avec une reprise chez Presse Pocket... Difficile d’approcher le maître Coelho retenu par les photographes avec les auteurs. « L’image est plus importante que le contenu des livres, confie l’un d’eux, c’est ça qui fait vendre ! » Ce concours du roman de l’été est à la littérature ce que la star ac est au Carnegie hall. Même si l’auteur est bon, le marketing gâche le talent. « Pensez-vous que ces ouvrages peuvent intéresser nos lecteurs de Guyane ou des Antilles ? » L’écrivain brésilien hésite : « Peut-être… Non oui, je suis sûr car ce sont des histoires universelles. » Mais Paolo Coelho s’en va déjà. Une autre photo !
Les lames de Dieux, prix coup de cœur de Paolo Coelho, Alexandra Rossi.
A 23 ans, elle prépare deux diplômes en aéronautique à Cranfiel (Angleterre) et à l’ENSMA de Poitiers et signe un roman historique. L’action se situe au début du XIIIe siècle après la reprise de Jérusalem par Saladin et avant l’échec de Richard Cœur de Lion et Philippe-Auguste pour la reprendre. Une nouvelle croisade est lancée qui va venir par la mer avec l’aide du doge de Venise. Celui-ci envoie un de ses hommes, Ryan, et Allen, chevalier et diplomate anglais, pour percer le secret des lames de Damas, l’épée des Sarrasins. Cette quête va mener les deux héros jusqu’à Constantinople. « Je n’ai pas d’expérience littéraire. J’ai un style assez simple et agréable à lire. J’ai mis beaucoup de dialogues et d’action. C’est peu descriptif et pas ennuyeux pour un roman historique ! »
Femme actuelle, publication du groupe Prisma, a décidé depuis deux ans d’honorer des auteurs inconnus avec le prix du Roman Femme actuelle. Qualifié de prix du roman de l’été par les organisateurs, le prix a été attribué mercredi 29 avril au café des Editeurs, non loin du Flore et Deux-Magots. L’ouvrage récompensé doit être inédit et bénéficie d’une publication chez Les Nouveaux Auteurs, maison d’éditions dirigée par Jean-Laurent Poitevin. Un comité de lecture populaire (plus de 30 personnes) a noté 50 ouvrages sur un total de 550 envoyés. Deux notes ont été décernées : satisfaction et littérature. Paolo Coelho, président du jury est enchanté de « l’aspect révolutionnaire de ce jury populaire, parce que les autres prix récompensent des ouvrages publiés ». Jean-François Bouygues est le lauréat avec un livre autoédité à 500 exemplaires, il y a cinq ans. Au bord des larmes laisse le lecteur au bord des larmes avec une histoire qui nous renvoie entre 1936 et 1944. Un jeune homme qui découvre que sa grand-mère qu’il croyait morte est vivante quelque part en France… Le style ? « J’écris au présent avec des personnages vrais qui vont susciter des émotions le plus fortes possibles… » Jean-François Bouygues indique qu’il a mis 22 ans et demi pour l’écrire. « Réellement, de la première à la dernière ligne, 9 ans. » Paolo Coelho lui répond : « J’ai mis deux semaines pour écrire l’Alchimiste. » L’ouvrage de Yves-Daniel Crouzet, Les fantômes de Panassa est salué du coup de cœur du jury et Les Lames de Dieu d’Alexandra Rossi du coup de cœur de Paolo Coelho. Pour la première édition, le lauréat a vendu 8000 exemplaire et le coup de cœur, David Hepburn, a dépassé les 40000 avec une reprise chez Presse Pocket... Difficile d’approcher le maître Coelho retenu par les photographes avec les auteurs. « L’image est plus importante que le contenu des livres, confie l’un d’eux, c’est ça qui fait vendre ! » Ce concours du roman de l’été est à la littérature ce que la star ac est au Carnegie hall. Même si l’auteur est bon, le marketing gâche le talent. « Pensez-vous que ces ouvrages peuvent intéresser nos lecteurs de Guyane ou des Antilles ? » L’écrivain brésilien hésite : « Peut-être… Non oui, je suis sûr car ce sont des histoires universelles. » Mais Paolo Coelho s’en va déjà. Une autre photo !
Les lames de Dieux, prix coup de cœur de Paolo Coelho, Alexandra Rossi.
A 23 ans, elle prépare deux diplômes en aéronautique à Cranfiel (Angleterre) et à l’ENSMA de Poitiers et signe un roman historique. L’action se situe au début du XIIIe siècle après la reprise de Jérusalem par Saladin et avant l’échec de Richard Cœur de Lion et Philippe-Auguste pour la reprendre. Une nouvelle croisade est lancée qui va venir par la mer avec l’aide du doge de Venise. Celui-ci envoie un de ses hommes, Ryan, et Allen, chevalier et diplomate anglais, pour percer le secret des lames de Damas, l’épée des Sarrasins. Cette quête va mener les deux héros jusqu’à Constantinople. « Je n’ai pas d’expérience littéraire. J’ai un style assez simple et agréable à lire. J’ai mis beaucoup de dialogues et d’action. C’est peu descriptif et pas ennuyeux pour un roman historique ! »