Sarkozy a reçu Marie-Jeanne et Lise
Nicolas Sarkozy sans tabou, « dans le cadre de la Constitution existante »
Hier après-midi, le président a reçu, à leur demande, les présidents Lise et Marie-Jeanne. L’entretien a duré une demi-heure et s’est poursuivi ensuite avec son conseiller politique. « Ils sont venus demander l’avis du président sur une évolution institutionnelle éventuelle après le congrès du 18 décembre et le nouveau congrès qu’ils s’apprêtent à réunir », cite une source au Château. Le président, comme il l’a dit à plusieurs reprises, n’a aucun tabou sur la question, mais il ne l’admettrait que « dans le cadre de la Constitution existante ». « La Constitution est assez souple pour cela. » Donc, pas de mélange entre article 73 et article 74. Selon l’entourage présidentiel, Nicolas Sarkozy croit à cette idée d’évolution institutionnelle mais « dans des formes à préciser ». « Il sera, selon la même source, attentif aux conclusions du Congrès dont il reconnaît la légitimité. Mais il ne veut pas se prononcer sur la forme qu’elle prendra, que ce soit dans le cadre d’un article 73 avec habilitation législative ou du 74. » Les présidents martiniquais ont évoqué avec M. Sarkozy l’articulation possible entre le Congrès et les Etats généraux de l’outre-mer. Le président considèrerait que les deux sont « complémentaires sur la partie institutionnelle ». Selon l’Elysée, l’entretien a été sympathique, avec des échanges francs, parfois virils, notamment avec Alfred Marie-Jeanne. Nicolas Sarkozy en a profité pour confirmer qu’il se rendrait bien aux Antilles, « sans préciser de date, mais pendant les Etats généraux ». Interrogé encore sur le fait de savoir s’il fallait reporter les élections régionales, le président a répondu que cela se déciderait « en fonction d’une stratégie globale sur l’évolution institutionnelle, à définir avec les élus ». Enfin, au sujet des intempéries qui ont frappé la Martinique ces derniers jours, le président a indiqué qu’il avait écrit, hier matin, aux familles endeuillées.
Hier après-midi, le président a reçu, à leur demande, les présidents Lise et Marie-Jeanne. L’entretien a duré une demi-heure et s’est poursuivi ensuite avec son conseiller politique. « Ils sont venus demander l’avis du président sur une évolution institutionnelle éventuelle après le congrès du 18 décembre et le nouveau congrès qu’ils s’apprêtent à réunir », cite une source au Château. Le président, comme il l’a dit à plusieurs reprises, n’a aucun tabou sur la question, mais il ne l’admettrait que « dans le cadre de la Constitution existante ». « La Constitution est assez souple pour cela. » Donc, pas de mélange entre article 73 et article 74. Selon l’entourage présidentiel, Nicolas Sarkozy croit à cette idée d’évolution institutionnelle mais « dans des formes à préciser ». « Il sera, selon la même source, attentif aux conclusions du Congrès dont il reconnaît la légitimité. Mais il ne veut pas se prononcer sur la forme qu’elle prendra, que ce soit dans le cadre d’un article 73 avec habilitation législative ou du 74. » Les présidents martiniquais ont évoqué avec M. Sarkozy l’articulation possible entre le Congrès et les Etats généraux de l’outre-mer. Le président considèrerait que les deux sont « complémentaires sur la partie institutionnelle ». Selon l’Elysée, l’entretien a été sympathique, avec des échanges francs, parfois virils, notamment avec Alfred Marie-Jeanne. Nicolas Sarkozy en a profité pour confirmer qu’il se rendrait bien aux Antilles, « sans préciser de date, mais pendant les Etats généraux ». Interrogé encore sur le fait de savoir s’il fallait reporter les élections régionales, le président a répondu que cela se déciderait « en fonction d’une stratégie globale sur l’évolution institutionnelle, à définir avec les élus ». Enfin, au sujet des intempéries qui ont frappé la Martinique ces derniers jours, le président a indiqué qu’il avait écrit, hier matin, aux familles endeuillées.