L'Olympia de Medhy Custos
Medhi Custos à l’OlympiaAvec « la dream team de la musique antillaise », Medhi Custos a assuré devant une belle salle, samedi soir à Paris, 2 h 30 de spectacle. Compte rendu de ce premier Olympia.
Jimmy Desvarieux en première partie. Avec lui, c’est Kweebee qui remonte sur la scène l’Olympia. Et puis, Medhy Custos et la « dream team de la musique antillaise » : un chef d’orchestre hors pair, Thierry Delanay, guitariste, et tellement plus… Il a joué avec Volt-Face, Kamaro, Sh’M, PSE… Frédéric Caracas. « Il fait partie des Grands que j’ai écoutés, aimés et que j’ai désiré plébisciter sur scène », confie Medhy. Didier Davidas, pianiste, showman, humoriste, Linda Ray, de la Guyane, Nayobé, venue du hip hop et convertie au zouk ! Et deux Martiniquais : Samuel Crestor, la batteur de Bamboolaz, et Albert Vigné qui a joué avec tout le monde, de Kassav à j’en passe et des meilleures, dixit Medhy ! « On oublie souvent qu’il y a eu un avant et que cet avant nous a bercés… C’est grand de partager la scène avec ces gens qui ont fait la musique, qui ont œuvré pour que cette musique soit connue, reconnue. » Après deux morceaux, Pour te retenir et ne dis à personne, Medhy est rejoint par Jane Fostin. Ils chantent leur duo Pas de glace. « Ma première chanson qui a connu un écho sur la scène nationale. Je dois énormément à Jane »… Kamel Shady la relaie. « Il m’emmène chez lui, au Maroc, et me fait découvrir une ouverture énorme avec le titre Ana Omri qui a touché le public également. » Ti Wony vient chanter Pa fé détay et Prié Jah… « Ti Wony est le meilleur ami de mon petit frère. Avec lui, c’est comme si mon petit frère était présent sur scène. »
« Mon art vous a touchés »
Medhi entame alors son show solo après un petit speach... Les titres de l’album Ouvrir mes ailes s’enchaînent… et puis, entre On m’a dit et Vini on nonm, un hommage aux combattants de l’esclavage vient apaiser le zouk. Un spoken word, la voix de Kareen Guiock sur une musique posée, des projections d’images… On est le 22 mé. Vers la fin du concert, le rappeur de 113, AP entre en scène pour faire un duo sur Mes divas. « AP est mon trait d’union entre la cité, les banlieues de Paris, sachant qu’il vient de Caraque aux Abymes. C’est la Guadeloupe qui se transporte et qui délivre encore un message à tout le monde, quels que soient la provenance, le milieu, la classe sociale. » Elles demandent vient semer un peu plus d’hystérie dans la salle. Puis avec encore Mes divas, c’est le rappel de tous les invités sur scène pour un salut musical en apothéose. Dans le silence des instruments, essuyant des larmes, Medhy prend la parole pour dédier ce premier Olympia à sa mère, et au public : « C’est tellement énorme ! Je suis parti de la Guadeloupe, il y a une dizaine d’années ; j’ai pris un stylo et du papier et j’ai écrit mon art qui vous a touchés… » Fin de partie.
Interview Medhi Custos
« Une mystique énorme dans cette salle »
Qu’est-ce qu’on ressent en sortent de scène, après son premier Olympia ?
C’est indescriptible. On arrive sur l’Olympia comme si on allait faire un concert comme tous les autres même si on l’a préparé différemment parce que justement c’est l’Olympia, et on est loin d’imaginer la mystique qu’il y a sur cette scène. C4est une chose incroyable ! Et le public de cette salle… J’ai eu l’impression qu’ils étaient venus me dire : « Medhi, on t ‘aime et c’est parce qu’on t’aime qu’on est venu à l’Olympia te le dire… » Franchement, je ne sais pas quoi dire, sinon vraiment dire merci à ce public qui a fait ce déplacement hommage…
Vous en doutiez ?
J’étais sceptique… Je me disais : « Vont-ils venir ? » L’Olympia, c’est pas vraiment une salle facile et je suis vraiment très fier.
Avez-vous pensé à tous les artistes qui se sont produits dans cette salle ?
Si, si ! Et même je vais dire mieux : j’ai senti leur présence… Il y a un moment où j’ai senti que j’avais des ailes sur la scène, je bougeais comme j’ai jamais bougé. J’étais léger… Il y a vraiment une mystique énorme dans cette salle. Je crois que c’est une grande famille… Les gens qui arrivent sur cette scène rentrent dans une grande famille… En tout cas, c’est le sentiment que j’ai eu… Bienvenu parmi nous…
Un adoubement ?
Voilà, une forme de reconnaissance dans la grande famille des musiciens de l’Olympia, de tous ceux qui l’ont habité.
C’était un Olympia pour vous tout seul et en même temps, vous l’avez partagé en invitant Ti Wony, Kamel Shady, Jane Fostin ou AP de 113. Pourquoi ceux-là ?
J’ai invité également Jimmy Desvarieux. Je tenais à ce qu’un bout de mon histoire soit présent. Je voulais vraiment partager cet Olympia… C’est l’histoire de beaucoup de sacrifices, d’alliances, d’amitiés, de gens qui aiment cette musique, qui la défendent, qui la portent… C’était impossible de m’imaginer seul sur la scène de l’Olympia. Ce n’est pas ma façon de voir les choses, du tout ! Je suis un homme heureux !
Qui était cette voix mystérieuse qui a scandé des mots en mémoire de ceux qui ont arraché l’abolition de l’esclavage ?
Cette voix qui est venue enrober ce mois de mai pour saluer l’abolition de l’esclavage est celle de Kareen Guiock, à qui j’ai demandé d’écrire ce texte. Sans qu’elle s’y attende… Je lui ai demandé l’avant-veille parce que j’ai senti qu’il y avait une puissance à l’intérieur de cette femme, et une culture aussi, qui aurait pu lui permettre de trouver les mots justes pour rendre hommage à tous ces gens qui se sont battus, qui ont chéri la liberté au point de donner leur vie. Comme Kareen le dit, on ne saura jamais le prix que ça a coûté, mais aujourd’hui, l’important est d’être réunis, ensemble.
Après l’Olympia, à quoi rêvez-vous ?
Rires… Je rêve de prendre un super bain chaud, avec des bulles qui font glouglou ! Rires…
Ils étaient dans les logesAP, le rappeur de 113 et le chanteur Colombien Venny Wonder.Brother jimmy de B Worldconexion (Internet et Télé Guadeloupe) et la productrice Christelle Civilize.Stéphene Castry, Erik et Dominique Panol.Claudy Siar et Jessie.Gladys Guédon et la chanteuse choriste Béatrice Poulot.Emilie et Christophe du studio New time songs avec Jimmy Desvarieux.La célèbre music's RP parisienne, Evelyne Marlin et le bassiste Stéphane Castry.Le producteur de Medhy Custos, Eric Siar, et l'animatrice, journaliste et chanteuse, Kareen Guiock.Florence, Erik Pédurand, Gladys Guédon, Claudy Siar, Béatrice Poulot, Stéphane Castry et Jean-Luc Rosier.Le producteur et la manager, Eric Siar et Gwladys Pallas.
Jimmy Desvarieux en première partie. Avec lui, c’est Kweebee qui remonte sur la scène l’Olympia. Et puis, Medhy Custos et la « dream team de la musique antillaise » : un chef d’orchestre hors pair, Thierry Delanay, guitariste, et tellement plus… Il a joué avec Volt-Face, Kamaro, Sh’M, PSE… Frédéric Caracas. « Il fait partie des Grands que j’ai écoutés, aimés et que j’ai désiré plébisciter sur scène », confie Medhy. Didier Davidas, pianiste, showman, humoriste, Linda Ray, de la Guyane, Nayobé, venue du hip hop et convertie au zouk ! Et deux Martiniquais : Samuel Crestor, la batteur de Bamboolaz, et Albert Vigné qui a joué avec tout le monde, de Kassav à j’en passe et des meilleures, dixit Medhy ! « On oublie souvent qu’il y a eu un avant et que cet avant nous a bercés… C’est grand de partager la scène avec ces gens qui ont fait la musique, qui ont œuvré pour que cette musique soit connue, reconnue. » Après deux morceaux, Pour te retenir et ne dis à personne, Medhy est rejoint par Jane Fostin. Ils chantent leur duo Pas de glace. « Ma première chanson qui a connu un écho sur la scène nationale. Je dois énormément à Jane »… Kamel Shady la relaie. « Il m’emmène chez lui, au Maroc, et me fait découvrir une ouverture énorme avec le titre Ana Omri qui a touché le public également. » Ti Wony vient chanter Pa fé détay et Prié Jah… « Ti Wony est le meilleur ami de mon petit frère. Avec lui, c’est comme si mon petit frère était présent sur scène. »
« Mon art vous a touchés »
Medhi entame alors son show solo après un petit speach... Les titres de l’album Ouvrir mes ailes s’enchaînent… et puis, entre On m’a dit et Vini on nonm, un hommage aux combattants de l’esclavage vient apaiser le zouk. Un spoken word, la voix de Kareen Guiock sur une musique posée, des projections d’images… On est le 22 mé. Vers la fin du concert, le rappeur de 113, AP entre en scène pour faire un duo sur Mes divas. « AP est mon trait d’union entre la cité, les banlieues de Paris, sachant qu’il vient de Caraque aux Abymes. C’est la Guadeloupe qui se transporte et qui délivre encore un message à tout le monde, quels que soient la provenance, le milieu, la classe sociale. » Elles demandent vient semer un peu plus d’hystérie dans la salle. Puis avec encore Mes divas, c’est le rappel de tous les invités sur scène pour un salut musical en apothéose. Dans le silence des instruments, essuyant des larmes, Medhy prend la parole pour dédier ce premier Olympia à sa mère, et au public : « C’est tellement énorme ! Je suis parti de la Guadeloupe, il y a une dizaine d’années ; j’ai pris un stylo et du papier et j’ai écrit mon art qui vous a touchés… » Fin de partie.
Interview Medhi Custos
« Une mystique énorme dans cette salle »
Qu’est-ce qu’on ressent en sortent de scène, après son premier Olympia ?
C’est indescriptible. On arrive sur l’Olympia comme si on allait faire un concert comme tous les autres même si on l’a préparé différemment parce que justement c’est l’Olympia, et on est loin d’imaginer la mystique qu’il y a sur cette scène. C4est une chose incroyable ! Et le public de cette salle… J’ai eu l’impression qu’ils étaient venus me dire : « Medhi, on t ‘aime et c’est parce qu’on t’aime qu’on est venu à l’Olympia te le dire… » Franchement, je ne sais pas quoi dire, sinon vraiment dire merci à ce public qui a fait ce déplacement hommage…
Vous en doutiez ?
J’étais sceptique… Je me disais : « Vont-ils venir ? » L’Olympia, c’est pas vraiment une salle facile et je suis vraiment très fier.
Avez-vous pensé à tous les artistes qui se sont produits dans cette salle ?
Si, si ! Et même je vais dire mieux : j’ai senti leur présence… Il y a un moment où j’ai senti que j’avais des ailes sur la scène, je bougeais comme j’ai jamais bougé. J’étais léger… Il y a vraiment une mystique énorme dans cette salle. Je crois que c’est une grande famille… Les gens qui arrivent sur cette scène rentrent dans une grande famille… En tout cas, c’est le sentiment que j’ai eu… Bienvenu parmi nous…
Un adoubement ?
Voilà, une forme de reconnaissance dans la grande famille des musiciens de l’Olympia, de tous ceux qui l’ont habité.
C’était un Olympia pour vous tout seul et en même temps, vous l’avez partagé en invitant Ti Wony, Kamel Shady, Jane Fostin ou AP de 113. Pourquoi ceux-là ?
J’ai invité également Jimmy Desvarieux. Je tenais à ce qu’un bout de mon histoire soit présent. Je voulais vraiment partager cet Olympia… C’est l’histoire de beaucoup de sacrifices, d’alliances, d’amitiés, de gens qui aiment cette musique, qui la défendent, qui la portent… C’était impossible de m’imaginer seul sur la scène de l’Olympia. Ce n’est pas ma façon de voir les choses, du tout ! Je suis un homme heureux !
Qui était cette voix mystérieuse qui a scandé des mots en mémoire de ceux qui ont arraché l’abolition de l’esclavage ?
Cette voix qui est venue enrober ce mois de mai pour saluer l’abolition de l’esclavage est celle de Kareen Guiock, à qui j’ai demandé d’écrire ce texte. Sans qu’elle s’y attende… Je lui ai demandé l’avant-veille parce que j’ai senti qu’il y avait une puissance à l’intérieur de cette femme, et une culture aussi, qui aurait pu lui permettre de trouver les mots justes pour rendre hommage à tous ces gens qui se sont battus, qui ont chéri la liberté au point de donner leur vie. Comme Kareen le dit, on ne saura jamais le prix que ça a coûté, mais aujourd’hui, l’important est d’être réunis, ensemble.
Après l’Olympia, à quoi rêvez-vous ?
Rires… Je rêve de prendre un super bain chaud, avec des bulles qui font glouglou ! Rires…
Ils étaient dans les logesAP, le rappeur de 113 et le chanteur Colombien Venny Wonder.Brother jimmy de B Worldconexion (Internet et Télé Guadeloupe) et la productrice Christelle Civilize.Stéphene Castry, Erik et Dominique Panol.Claudy Siar et Jessie.Gladys Guédon et la chanteuse choriste Béatrice Poulot.Emilie et Christophe du studio New time songs avec Jimmy Desvarieux.La célèbre music's RP parisienne, Evelyne Marlin et le bassiste Stéphane Castry.Le producteur de Medhy Custos, Eric Siar, et l'animatrice, journaliste et chanteuse, Kareen Guiock.Florence, Erik Pédurand, Gladys Guédon, Claudy Siar, Béatrice Poulot, Stéphane Castry et Jean-Luc Rosier.Le producteur et la manager, Eric Siar et Gwladys Pallas.