Le milliard de l'AFD
L’AFD investit 1,2 milliards en outre-mer en 2009
Jean-Michel Sévérino, directeur général de l’AFD a annoncé hier que les fonds consacrés à l’outre-mer avait cru de 30 % pour atteindre le milliard d’euros en 2008 et 1,2 en 2009. La Polynésie a ainsi touché 290 miilions d’euros en 2008, la Réunion 170, la Guyane 160, la Nouvelle-Calédonie 130, la Martinique 120, la Guadeloupe 100. A travers cette progression sans précédent, il faut y voir « le souhait d’une croissance plus rapide, d’une autonomie plus grande, d’un développement endogène en outre-mer ». Ainsi pour répondre aux trois missions que l’Etat lui a confiées (Croissance économique, réduction des inégalités et promotion des biens publics globaux), l’AFD se positionne sur le soutien aux collectivités locales et à l’Etat dans leurs politiques publiques, l’appui au secteur privé et à l’emploi et l’intégration régionale. Ainsi à la Réunion, l’AFD a aidé la Région pour son plan de développement des énergies durables dans les programmes immobiliers. En Guadeloupe, elle a financé, via sa filiale, la SIG, la rénovation urbaine de Pointe-à-Pitre (9 ME). En Guyane, elle a mis en place un plan de restructuration des communes en difficulté (44,5 ME). En Martinique, le soutien à la santé s’est élevé à 24,3 ME. En Nouvelle-Calédonie, 30 ME ont été consacrés à l’habitat durable. L’AFD a aussi contribué à l’émergence de projets économiques structurant, comme le plan d’irrigation du littoral ouest à la Réunion (200 ME), ou encore la réhabilitation du quai du port de Cayenne (14,7 ME). L’aide au secteur privé intervient par l’introduction de capital investissement, le développement de lignes de crédit pour les TPE, le soutien à la microfinance (idéal pour le secteur informel) et encore l’octroi de garanties à moyen terme avec le fonds DOM. En 2008, 1350 entreprises ont bénéficié de 230 millions d’euros. Sur le plan de l’intégration régionale, l’AFD finance le projet d’usine géothermique de la Dominique destinée à alimenter la Guadeloupe et la Martinique, le réseau de surveillance épidémiologique de l’océan Indien comme le projet d’adaptation de cette région au changement climatique. En Amérique du Sud, c’est la participation à la construction de l’hôpital d’Albina, sur la rive surinamienne du Maroni qui permettra de réguler l’offre et la demande de soins de part et d’autre du fleuve frontière. En 2008, la Polynésie a été la première bénéficiaire des fonds de l’AFD grâce à un programme de renforcement bancaire de 70 millions d’euros. Ca a aussi été une forte pour la Guyane avec le plan de restructuration des communes. L’AFD fait des prêts bonifiés aux collectivités locales, préfinance les subventions européennes, permet de bonifier les prêts bancaires aux entreprises (d’environ 1,5 %) et d’améliorer la capacité d’investissement, notamment via sa filiale Proparco sous forme de prêts, de garanties voire de participation au capital. En terme d’impact sur les populations, l’AFD revendique la construction ou l’amélioration de 2000 logements sociaux pour 8500 bénéficiaires, l’amélioration des structures de santé (220 000 patients) et du crédit pour 35 000 entreprises et 13 000 emplois.
Jean-Michel Sévérino, directeur général de l’AFD a annoncé hier que les fonds consacrés à l’outre-mer avait cru de 30 % pour atteindre le milliard d’euros en 2008 et 1,2 en 2009. La Polynésie a ainsi touché 290 miilions d’euros en 2008, la Réunion 170, la Guyane 160, la Nouvelle-Calédonie 130, la Martinique 120, la Guadeloupe 100. A travers cette progression sans précédent, il faut y voir « le souhait d’une croissance plus rapide, d’une autonomie plus grande, d’un développement endogène en outre-mer ». Ainsi pour répondre aux trois missions que l’Etat lui a confiées (Croissance économique, réduction des inégalités et promotion des biens publics globaux), l’AFD se positionne sur le soutien aux collectivités locales et à l’Etat dans leurs politiques publiques, l’appui au secteur privé et à l’emploi et l’intégration régionale. Ainsi à la Réunion, l’AFD a aidé la Région pour son plan de développement des énergies durables dans les programmes immobiliers. En Guadeloupe, elle a financé, via sa filiale, la SIG, la rénovation urbaine de Pointe-à-Pitre (9 ME). En Guyane, elle a mis en place un plan de restructuration des communes en difficulté (44,5 ME). En Martinique, le soutien à la santé s’est élevé à 24,3 ME. En Nouvelle-Calédonie, 30 ME ont été consacrés à l’habitat durable. L’AFD a aussi contribué à l’émergence de projets économiques structurant, comme le plan d’irrigation du littoral ouest à la Réunion (200 ME), ou encore la réhabilitation du quai du port de Cayenne (14,7 ME). L’aide au secteur privé intervient par l’introduction de capital investissement, le développement de lignes de crédit pour les TPE, le soutien à la microfinance (idéal pour le secteur informel) et encore l’octroi de garanties à moyen terme avec le fonds DOM. En 2008, 1350 entreprises ont bénéficié de 230 millions d’euros. Sur le plan de l’intégration régionale, l’AFD finance le projet d’usine géothermique de la Dominique destinée à alimenter la Guadeloupe et la Martinique, le réseau de surveillance épidémiologique de l’océan Indien comme le projet d’adaptation de cette région au changement climatique. En Amérique du Sud, c’est la participation à la construction de l’hôpital d’Albina, sur la rive surinamienne du Maroni qui permettra de réguler l’offre et la demande de soins de part et d’autre du fleuve frontière. En 2008, la Polynésie a été la première bénéficiaire des fonds de l’AFD grâce à un programme de renforcement bancaire de 70 millions d’euros. Ca a aussi été une forte pour la Guyane avec le plan de restructuration des communes. L’AFD fait des prêts bonifiés aux collectivités locales, préfinance les subventions européennes, permet de bonifier les prêts bancaires aux entreprises (d’environ 1,5 %) et d’améliorer la capacité d’investissement, notamment via sa filiale Proparco sous forme de prêts, de garanties voire de participation au capital. En terme d’impact sur les populations, l’AFD revendique la construction ou l’amélioration de 2000 logements sociaux pour 8500 bénéficiaires, l’amélioration des structures de santé (220 000 patients) et du crédit pour 35 000 entreprises et 13 000 emplois.