Victor O à la scène Bastille
ITW Victor O
"Chronique de mon retour"
Avec Revolucion caribeana, qu’est-ce que vous avez voulu montrer ?
Je fais un parcours de retour au pays parce que j’ai vécu longtemps en banlieue parisienne ; je suis rentré, il y a cinq ans, en Martinique. Cet album Revolucion caribeana est la chronique de mon retour avec mon puzzle personnel et artistique que j’ai recollé à cette occasion. Avec toutes mes influences, tout ce que j’ai récolté comme nouvelles vibes, nouvelles sensations musicales… Cet album, c’est la réunion de tout ça !
Vous mélangez les langues, les styles musicaux, c’est votre créolité ?
C’est simplement l’expression de ce que je suis, de mon ouverture musicale. Pour moi la Caraïbe ne se résume pas à un style. On a la chance d’avoir plusieurs styles de musiques dont on peut s’inspirer. Le créole qui est une langue neuve, a aussi la particularité qu’on peut le mêler, lui intégrer des sons espagnols, anglais. Ce que je fais est une musique très libre, une musique de chansons, de la pop caraïbe avec toutes les influences que la pop peut avoir avec du reggae et même du punky reggae ou du rock.
A travers cette musique, quel est ton message ?
Je n’ai pas un positionnement revendicatif. Tout ce que j’ai à dire est dans ma musique. A partir du moment où les gens font l’effort d’écouter ce que j’écris, ils entrent en contact avec mes opinions, mes humeurs. C’est un album sur mes humeurs. Mais au-delà, j’ai l’ambition d’amener ma musique ailleurs que chez nous. On a l’obligation de rayonner et d’aller vers les autres, pas seulement en France. Il y a le bassin caraïbe, l’Amérique du sud où j’aimerai bien aller tourner. N a une voie à prendre… On a souffert beaucoup de ne pas être dans les circuits world music. Beaucoup de musiciens antillais ont refusé cette étiquette, mais en même temps, ce n’est pas une étiquette dégradante. En tout cas, dans le cadre des tournées, c’est le bon circuit !
Tu as participé à l’album d’Orlane. Qu’as-tu fait pour elle ?
Je lui ai écrit une chanson avec mon style avec un texte autour de certaines images de la Réunion. Une expérience intéressante, car elle chante en créole réunionnais, et j’espère un jour faire une collaboration plus longue parce que j’ai pris beaucoup de plaisir à faire ça.
"Chronique de mon retour"
Avec Revolucion caribeana, qu’est-ce que vous avez voulu montrer ?
Je fais un parcours de retour au pays parce que j’ai vécu longtemps en banlieue parisienne ; je suis rentré, il y a cinq ans, en Martinique. Cet album Revolucion caribeana est la chronique de mon retour avec mon puzzle personnel et artistique que j’ai recollé à cette occasion. Avec toutes mes influences, tout ce que j’ai récolté comme nouvelles vibes, nouvelles sensations musicales… Cet album, c’est la réunion de tout ça !
Vous mélangez les langues, les styles musicaux, c’est votre créolité ?
C’est simplement l’expression de ce que je suis, de mon ouverture musicale. Pour moi la Caraïbe ne se résume pas à un style. On a la chance d’avoir plusieurs styles de musiques dont on peut s’inspirer. Le créole qui est une langue neuve, a aussi la particularité qu’on peut le mêler, lui intégrer des sons espagnols, anglais. Ce que je fais est une musique très libre, une musique de chansons, de la pop caraïbe avec toutes les influences que la pop peut avoir avec du reggae et même du punky reggae ou du rock.
A travers cette musique, quel est ton message ?
Je n’ai pas un positionnement revendicatif. Tout ce que j’ai à dire est dans ma musique. A partir du moment où les gens font l’effort d’écouter ce que j’écris, ils entrent en contact avec mes opinions, mes humeurs. C’est un album sur mes humeurs. Mais au-delà, j’ai l’ambition d’amener ma musique ailleurs que chez nous. On a l’obligation de rayonner et d’aller vers les autres, pas seulement en France. Il y a le bassin caraïbe, l’Amérique du sud où j’aimerai bien aller tourner. N a une voie à prendre… On a souffert beaucoup de ne pas être dans les circuits world music. Beaucoup de musiciens antillais ont refusé cette étiquette, mais en même temps, ce n’est pas une étiquette dégradante. En tout cas, dans le cadre des tournées, c’est le bon circuit !
Tu as participé à l’album d’Orlane. Qu’as-tu fait pour elle ?
Je lui ai écrit une chanson avec mon style avec un texte autour de certaines images de la Réunion. Une expérience intéressante, car elle chante en créole réunionnais, et j’espère un jour faire une collaboration plus longue parce que j’ai pris beaucoup de plaisir à faire ça.
Victor O sera le 6 juin à la Scène Bastille avaec les deux guitaristes Alain Agbo et Julien Belloir, le bassiste (à cinq cordes) Rémi Rascar, Cédric Cléry à la batterie et Joël Jacoult aux claviers. Victor O sera encore le 20 juin à la Martinique, sur la plage du Marin avec un collectif de deux D’J (sous le ground) et un autre qui fait du slam. Présent aussi Didier Walter Wallace, un acolyte de son ancien groupe, qui vient ,exprès de Paris. Et des dates en Guadeloupe en juillet.