Falla Sargenti, le retour !
L’affaire Sargenti contre Falla en appelMe René Falla, 71 ans, entre dans la salle d’audience, aidé de son fils, tandis que Catherine Sargenti s’entretient avec son conseil, le bâtonnier Hermantin.
Depuis mercredi, la 7e chambre du pôle 2 de la cour d’appel examine l’appel de Me Falla contre sa condamnation du 9 septembre 2008 pour diffamation publique envers le juge guadeloupéen, Catherine Sargenti. L’avocat marie-galantais avait été condamné à payer une amende de 1 500 euros, et à verser à titre provisoire à Mme Sargenti une somme de 1 500 euros de dommages-intérêts et 4 000 pour les dépens. Le tribunal considérant que sur les trois imputations diffamatoires relevées par la partie civile (les 6 et 7 juillet 2005, sur RFO et Canal 10), deux relevaient de la bonne foi et de la liberté de parole des avocats, mais que la troisième alléguait un intérêt personnel, il avait donc été relaxé pour les deux premiers motifs. Me Falla a fait appel et le parquet a répondu par un appel des relaxes. 1re audience, cinq heures mercredi. Puis reprise hier à 16 heures. La cour s’est donnée jusqu’à 22 h 30, et si ça ne suffit pas, tous reviendront finir ce procès le 1er juillet. Catherine Sargenti, à la question, « à la moulinette », commente-t-elle elle-même. Les avocats de Me Falla, le bâtonnier Rodes et sa fille, Brigitte, Me Ursulet, Germany, Benjamin, de Fontbressin et Missamou. Pour Rodes, sa stratégie repose sur cette invective, en latin dans le texte : Delenda Carthago est. Après la séance de questions à Mme Sargenti — « Je réduis considérablement mes réponses », l’avocat général devait requérir et Me Hermantin plaider pour Mme Sargenti. Puis, ce devait être le tour des 7 avocats de Me Falla, avant 22 h 30…
Depuis mercredi, la 7e chambre du pôle 2 de la cour d’appel examine l’appel de Me Falla contre sa condamnation du 9 septembre 2008 pour diffamation publique envers le juge guadeloupéen, Catherine Sargenti. L’avocat marie-galantais avait été condamné à payer une amende de 1 500 euros, et à verser à titre provisoire à Mme Sargenti une somme de 1 500 euros de dommages-intérêts et 4 000 pour les dépens. Le tribunal considérant que sur les trois imputations diffamatoires relevées par la partie civile (les 6 et 7 juillet 2005, sur RFO et Canal 10), deux relevaient de la bonne foi et de la liberté de parole des avocats, mais que la troisième alléguait un intérêt personnel, il avait donc été relaxé pour les deux premiers motifs. Me Falla a fait appel et le parquet a répondu par un appel des relaxes. 1re audience, cinq heures mercredi. Puis reprise hier à 16 heures. La cour s’est donnée jusqu’à 22 h 30, et si ça ne suffit pas, tous reviendront finir ce procès le 1er juillet. Catherine Sargenti, à la question, « à la moulinette », commente-t-elle elle-même. Les avocats de Me Falla, le bâtonnier Rodes et sa fille, Brigitte, Me Ursulet, Germany, Benjamin, de Fontbressin et Missamou. Pour Rodes, sa stratégie repose sur cette invective, en latin dans le texte : Delenda Carthago est. Après la séance de questions à Mme Sargenti — « Je réduis considérablement mes réponses », l’avocat général devait requérir et Me Hermantin plaider pour Mme Sargenti. Puis, ce devait être le tour des 7 avocats de Me Falla, avant 22 h 30…