Passation de pouvoir Jégo Penchard
Jégo, « les békés l’ont tuer » selon son entourageVite fait bien fait. La passation de pouvoirs entre Yves Jégo et Marie-Luce Penchard n’a pas traîné. Elle s’est déroulée mercredi à 10 heures du matin, avant le conseil des ministres. Décontracté, en jean et sans cravate, mais avec une veste, Yves Jégo a accueilli son successeur sur les marches de l’Hôtel de Montmorin. Malgré l’insistance des photographes, il ne s’y est pas éternisé. Entraînant avec lui l’ancienne conseillère outre-mer de l’Elysée vers le bureau qu’il allait lui céder. L’entretien n’a pas duré très longtemps. Accompagné de son épouse, Yves Jégo est rapidement ressorti sous les applaudissements du personnel du secrétariat d’Etat. Ils se sont engouffrés dans leur voiture. Bien que pressé par les nombreux medias présents, il n’a pipé mot.
Il avait réussi à sauver sa tête pendant la crise aux Antilles. Du coup, peu de personnes imaginaient qu’il ferait partie des partants de ce remaniement. Tout s’est joué à l’Elysée. Discrètement. Lors du dernier remaniement, le nom d’Olivier Biancarelli, le conseiller outre-mer de Nicolas Sarkozy, avait été évoqué pour succéder à Christian Estrosi. Cette fois c’est son adjointe antillaise, fille de Lucette Michaux-Chevery. Comme sous l’ère Chirac, avec Brigitte Girardin, l’Elysée entre rue Oudinot.
Marie-Luce Penchard partira ces jeudi et vendredi avec le chef de l’Etat aux Antilles. La réaction de la population sera intéressante à suivre envers celle qui sort d’un échec comme tête de liste UMP aux européennes aux Antilles.
Il fallait aller sur le profil d’Yves Jégo sur Facebook ce mercredi matin pour voir le fond de sa pensée. « Yves Jégo mesure le véritable pouvoir d'un certain patronat et se prépare pour de nouveaux combats… », était-il inscrit.
Dans son entourage on ne disait pas autre chose. « Les békés l’ont « tuer » », lâchait un de ses fidèles dans la cour du ministère. « Voilà le résultat quand on dénonce ce qui ne va pas, les prix de l’essence etc. Il va retrouver sa liberté de parole. Il aura des choses fortes à dire », prévient-il.
C’est à 19 h 41 mardi soir, une demi-heure avant la lecture des noms du nouveau gouvernement qu’Yves Jégo a été averti par un coup de fil très bref du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, qu’il ne serait pas de la nouvelle équipe. A 20 h 16, en regardant la télévision, il apprenait le nom de son remplaçant.
David Martin, à Paris
Il avait réussi à sauver sa tête pendant la crise aux Antilles. Du coup, peu de personnes imaginaient qu’il ferait partie des partants de ce remaniement. Tout s’est joué à l’Elysée. Discrètement. Lors du dernier remaniement, le nom d’Olivier Biancarelli, le conseiller outre-mer de Nicolas Sarkozy, avait été évoqué pour succéder à Christian Estrosi. Cette fois c’est son adjointe antillaise, fille de Lucette Michaux-Chevery. Comme sous l’ère Chirac, avec Brigitte Girardin, l’Elysée entre rue Oudinot.
Marie-Luce Penchard partira ces jeudi et vendredi avec le chef de l’Etat aux Antilles. La réaction de la population sera intéressante à suivre envers celle qui sort d’un échec comme tête de liste UMP aux européennes aux Antilles.
Il fallait aller sur le profil d’Yves Jégo sur Facebook ce mercredi matin pour voir le fond de sa pensée. « Yves Jégo mesure le véritable pouvoir d'un certain patronat et se prépare pour de nouveaux combats… », était-il inscrit.
Dans son entourage on ne disait pas autre chose. « Les békés l’ont « tuer » », lâchait un de ses fidèles dans la cour du ministère. « Voilà le résultat quand on dénonce ce qui ne va pas, les prix de l’essence etc. Il va retrouver sa liberté de parole. Il aura des choses fortes à dire », prévient-il.
C’est à 19 h 41 mardi soir, une demi-heure avant la lecture des noms du nouveau gouvernement qu’Yves Jégo a été averti par un coup de fil très bref du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, qu’il ne serait pas de la nouvelle équipe. A 20 h 16, en regardant la télévision, il apprenait le nom de son remplaçant.
David Martin, à Paris