Carnaval tropical de Paris 2009
Carnaval bancal à Paris
Carnaval oblige… le défilé a commencé avec une bonne heure de retard. RFO avait sorti le grand jeu avec des caméras partout pour un direct de deux heures. Pendant que le public et les jurés installés place Léon Blum, devant la mairie du 11e, attendaient les premier groupes Franky Vincent, juré, faisait l'animation sur le gradin avec des mots sympathiques pour tout le monde. Enfin le premier groupe est arrivé et s’est fait conduire devant le jury par les régisseur de RFO et le service de sécurité (chronomètre en main). Les premiers groupes on vu leur prestation écourtée (sans doute pour les besoins du direct). Au bout d'un moment Franky Vincent est venu dire au chef de la sécurité, visiblement a bout de nerf (on l'a vu savater un photographe sous l’empire d’un état alcoolique) de ne plus interrompre les groupes avant la fin de leur chorégraphie. Des énorme trous temporels ont alors commencé à se creuser entre chaque passage de groupe… Le déroulé général de ce carnaval devenait, hélas ainsi, tout sauf tropical et rythmique. Puis il y a eu des pompiers, des policiers, des ambulances… Les nouvelles de l’arrière du front n’étaient pas bonnes : des tirs de grenades lacrymogènes avait occasionné un malaise à quelqu'un. Tout ça réuni ne contribuait pas à rendre sa dynamique au carnaval… Tant et si bien qu'avant la moitié du défilé, RFO commençait à démonter son matériel... Le temps imparti pour le direct étant écoulé. Claudy Siar, le président du jury, est alors intervenu pour demander d'accélérer le rythme. Il avait une réunion des états généraux de l’outre-mer après…
Rendre le Carnaval à la rue
Des groupes se sont succédés, très inégaux, certains à peine costumés, avec des chorégraphies inexistantes ou avec des sonos poussives et de très mauvaises qualité. Tout ça donnait l’impression que les présélections n’avaient pas été faites très sérieusement. La bonne surprise, ce fut l'Indonésie et la Colombie avec des musiques et des chorégraphies très surprenantes et les Guadeloupéens de Mas Moule Massif qui raflent trois prix !
Tous ces ratages semblent provenir de la distorsion existante entre les producteurs, la mairie de Paris et RFO, des acteurs institutionnels de poids, et le monde associatif qui constitue les groupes qui défilent. Peut-être que ce carnaval gagnerait à devenir plus festif, moins structuré et moins institutionnalisé, et donc rendu au public et aux associations. A l’instar de ce qui se fait à Londres, avec le succès qu’on lui connaît.
Le palmarès
Coup de coeur : RACIN GINEN D'HAÏTI
Meilleur Char Invité : INDONESIE
Meilleur Char Francilien : DI FE KAKO
Meilleur Groupe à Peau : MIYO
Meilleur groupe à caisse claire : MAS MOUL MASSIF
Meilleure Ambiance groupe à pieds : MAS MOUL MASSIF
Meilleure Ambiance char : BATUC DU MANACA
Meilleur costume Dom Tom : EXPLOSION
Meilleur costume France : ETHIK 97
Meilleur groupe Dom Tom : MAS MOUL MASSIF
Meilleur groupe France : ETHNIK 97
En images (par RDG)Aïdé Gisler (originaire du Lamentin en Guadeloupe), Cristelle Baltyde (Haitio-Guadeloupéenne de Basse terre), Ulutuipalei Pio (originaire de Polynésie et Wallis et Futuna) et Adami Edilsiane (originaire de Rémire Montjoly en Guyane)Le groupe Woulib et ses caisses claires, tombasses, ti-bwa, cha-cha, cymbales,
toms, cloches et trompettes garantissent le meilleur des rythmes antillais.On connaissait le CIFORDOM pour son prix littéraire Fetkann et ses actions politiques engagées, cette fois ils ont arpenté le pavé parisien. Woulo !Les Colombiens étaient à l'honneur cette année. Pas de prix mais une reine du Carnaval !Les gesticulations spect-cul-aires de RFO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Ti ka dan's, le groupe est venu tout expressément de Martinique.L'association Bagay Ka Brennen « B.K.B » originaire de l'Essonne a pour ambition, depuis 1997, de promouvoir la culture antillaise et favoriser les rencontres interculturelles.Racin Guinen, spécialistes des danses et musiques inspirées d'Haïti, a décroché le coup de coeur du jury.Mass Moule Massif, groupe venu du Moule en Guadeloupe, s'est vu décerné trois prix : meilleur groupe à pied, meilleur groupe à caisse claire et meilleur groupe DOM TOM.Siguines, créée en mars 1983 par un groupe d'amis Guadeloupéens et Martiniquais, promeut le folklore antillais à travers l'Europe et le monde. Les rythmes joués sont les 7 de la Guadeloupe et les 3 de la Martinique, avec la logistique de musiciens instrumentistes. Siguines peut faire entendre de la biguine ou de la mazurka créole. Pour présenter les chorégraphies, le madras est très présent, la cotonnade fleurie, mais aussi le satin, le broché, le lamé tandis que l'incontournable broderie anglaise garde la vedette. Les chorégraphies sont présentées selon un ordre chronologique des événements de l'Histoire.Encore Woulib...Karib K, cette association antillaise basée à Grigny partage avec ses consoeurs le plaisir de la fête, les costumes chamarrés et les sons entraînants et fait depuis longtemps vibrer la capitale.Ambiance chaude avec le groupe invité, Ethnick'97. Issu de la région parisienne à Maisons- Alfort., il compte neuf musiciens et quatre danseuses, qui vont faire bouger tout le monde au son des rythmes antillais.
Tropic Groove de Strasbourg. Cette jeune association strasbourgeoise mêle danse et musique traditionnelle.Les Indonésiens, invités spéciaux de cette édition 2009. Ce groupe rassemble des étudiants d'origine indonésienne. Prix du meilleur char invité.L'association « Trinis in France » rassemble les ressortissants de la République de Trinité et Tobago. Ils cherchent à créer des liens avec les autres communautés Trinbagonéennes en Europe, notamment en partageant le plaisir populaire et culturel du carnaval.Le char de Tropic FM... et un policier !Groupe n° 5Groupe N° 3Groupe N° 14Groupe N° 15Groupe N° 18Groupe N° 20 (de Guyane)Groupe N° 23Groupe N° 31 (de Guyane)Groupe N° 32Groupe N° 33Claudy Siar, patron de Tropic FM et président du jury, et Franky Vincent, armé de son sourire de star !Joseph dunoyer, organisateur du défilé, Firmine Richard et Janine Maurice-Bellay, jurées.
Carnaval oblige… le défilé a commencé avec une bonne heure de retard. RFO avait sorti le grand jeu avec des caméras partout pour un direct de deux heures. Pendant que le public et les jurés installés place Léon Blum, devant la mairie du 11e, attendaient les premier groupes Franky Vincent, juré, faisait l'animation sur le gradin avec des mots sympathiques pour tout le monde. Enfin le premier groupe est arrivé et s’est fait conduire devant le jury par les régisseur de RFO et le service de sécurité (chronomètre en main). Les premiers groupes on vu leur prestation écourtée (sans doute pour les besoins du direct). Au bout d'un moment Franky Vincent est venu dire au chef de la sécurité, visiblement a bout de nerf (on l'a vu savater un photographe sous l’empire d’un état alcoolique) de ne plus interrompre les groupes avant la fin de leur chorégraphie. Des énorme trous temporels ont alors commencé à se creuser entre chaque passage de groupe… Le déroulé général de ce carnaval devenait, hélas ainsi, tout sauf tropical et rythmique. Puis il y a eu des pompiers, des policiers, des ambulances… Les nouvelles de l’arrière du front n’étaient pas bonnes : des tirs de grenades lacrymogènes avait occasionné un malaise à quelqu'un. Tout ça réuni ne contribuait pas à rendre sa dynamique au carnaval… Tant et si bien qu'avant la moitié du défilé, RFO commençait à démonter son matériel... Le temps imparti pour le direct étant écoulé. Claudy Siar, le président du jury, est alors intervenu pour demander d'accélérer le rythme. Il avait une réunion des états généraux de l’outre-mer après…
Rendre le Carnaval à la rue
Des groupes se sont succédés, très inégaux, certains à peine costumés, avec des chorégraphies inexistantes ou avec des sonos poussives et de très mauvaises qualité. Tout ça donnait l’impression que les présélections n’avaient pas été faites très sérieusement. La bonne surprise, ce fut l'Indonésie et la Colombie avec des musiques et des chorégraphies très surprenantes et les Guadeloupéens de Mas Moule Massif qui raflent trois prix !
Tous ces ratages semblent provenir de la distorsion existante entre les producteurs, la mairie de Paris et RFO, des acteurs institutionnels de poids, et le monde associatif qui constitue les groupes qui défilent. Peut-être que ce carnaval gagnerait à devenir plus festif, moins structuré et moins institutionnalisé, et donc rendu au public et aux associations. A l’instar de ce qui se fait à Londres, avec le succès qu’on lui connaît.
Le palmarès
Coup de coeur : RACIN GINEN D'HAÏTI
Meilleur Char Invité : INDONESIE
Meilleur Char Francilien : DI FE KAKO
Meilleur Groupe à Peau : MIYO
Meilleur groupe à caisse claire : MAS MOUL MASSIF
Meilleure Ambiance groupe à pieds : MAS MOUL MASSIF
Meilleure Ambiance char : BATUC DU MANACA
Meilleur costume Dom Tom : EXPLOSION
Meilleur costume France : ETHIK 97
Meilleur groupe Dom Tom : MAS MOUL MASSIF
Meilleur groupe France : ETHNIK 97
En images (par RDG)Aïdé Gisler (originaire du Lamentin en Guadeloupe), Cristelle Baltyde (Haitio-Guadeloupéenne de Basse terre), Ulutuipalei Pio (originaire de Polynésie et Wallis et Futuna) et Adami Edilsiane (originaire de Rémire Montjoly en Guyane)Le groupe Woulib et ses caisses claires, tombasses, ti-bwa, cha-cha, cymbales,
toms, cloches et trompettes garantissent le meilleur des rythmes antillais.On connaissait le CIFORDOM pour son prix littéraire Fetkann et ses actions politiques engagées, cette fois ils ont arpenté le pavé parisien. Woulo !Les Colombiens étaient à l'honneur cette année. Pas de prix mais une reine du Carnaval !Les gesticulations spect-cul-aires de RFO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Ti ka dan's, le groupe est venu tout expressément de Martinique.L'association Bagay Ka Brennen « B.K.B » originaire de l'Essonne a pour ambition, depuis 1997, de promouvoir la culture antillaise et favoriser les rencontres interculturelles.Racin Guinen, spécialistes des danses et musiques inspirées d'Haïti, a décroché le coup de coeur du jury.Mass Moule Massif, groupe venu du Moule en Guadeloupe, s'est vu décerné trois prix : meilleur groupe à pied, meilleur groupe à caisse claire et meilleur groupe DOM TOM.Siguines, créée en mars 1983 par un groupe d'amis Guadeloupéens et Martiniquais, promeut le folklore antillais à travers l'Europe et le monde. Les rythmes joués sont les 7 de la Guadeloupe et les 3 de la Martinique, avec la logistique de musiciens instrumentistes. Siguines peut faire entendre de la biguine ou de la mazurka créole. Pour présenter les chorégraphies, le madras est très présent, la cotonnade fleurie, mais aussi le satin, le broché, le lamé tandis que l'incontournable broderie anglaise garde la vedette. Les chorégraphies sont présentées selon un ordre chronologique des événements de l'Histoire.Encore Woulib...Karib K, cette association antillaise basée à Grigny partage avec ses consoeurs le plaisir de la fête, les costumes chamarrés et les sons entraînants et fait depuis longtemps vibrer la capitale.Ambiance chaude avec le groupe invité, Ethnick'97. Issu de la région parisienne à Maisons- Alfort., il compte neuf musiciens et quatre danseuses, qui vont faire bouger tout le monde au son des rythmes antillais.
Tropic Groove de Strasbourg. Cette jeune association strasbourgeoise mêle danse et musique traditionnelle.Les Indonésiens, invités spéciaux de cette édition 2009. Ce groupe rassemble des étudiants d'origine indonésienne. Prix du meilleur char invité.L'association « Trinis in France » rassemble les ressortissants de la République de Trinité et Tobago. Ils cherchent à créer des liens avec les autres communautés Trinbagonéennes en Europe, notamment en partageant le plaisir populaire et culturel du carnaval.Le char de Tropic FM... et un policier !Groupe n° 5Groupe N° 3Groupe N° 14Groupe N° 15Groupe N° 18Groupe N° 20 (de Guyane)Groupe N° 23Groupe N° 31 (de Guyane)Groupe N° 32Groupe N° 33Claudy Siar, patron de Tropic FM et président du jury, et Franky Vincent, armé de son sourire de star !Joseph dunoyer, organisateur du défilé, Firmine Richard et Janine Maurice-Bellay, jurées.