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Publié par fxg

INSECURITE A KOUROU

Jean-Etienne Antoinette conduit une délégation chez Sarko

« Ils ont une bonne connaissance du problème, mais ils proposent d’appuyer davantage sur la qualité des interventions des forces de l’ordre que sur la quantité. » En franchissant, hier soir, les grilles de la place Beauvau, siège du ministère de l’Intérieur où ils ont été reçus un peu plus d’une heure par Jacques Géraut, directeur de cabinet adjoint de Nicolas Sarkozy et le général Mignot, le maire de Kourou, Jean-Etienne Antoinette, son adjoint, Francis Grile, la présidente de l’Union des commerçants et libéraux de Kourou, Françoise Burglin-Agoun, Frederic Trotin du conseil des quartiers de Kourou et M. Maubuissin, représentant des associations des commerçants et habitants de la ville spatiale, affichaient un peu de scepticisme. Juliana Rimane qui avait organisé cette entrevue, pondérait pour évoquer la nécessité de prendre le problème de l’insécurité à Kourou dans sa globalité guyanaise et européenne : « L’Europe envoie ses fusée à Kourou et la population vit dans l’insécurité. L’Europe doit s’impliquer. » La délégation demandait l’installation d’un commissariat à Kourou. « Ce sera un commissariat ou une gendarmerie, mais pas les deux », se sont-ils vu répondre. Vraisemblablement, la gendarmerie gardera ses prérogatives à Kourou puisque le ministère leur a annoncé le renfort de trois gendarmes à la brigade de recherche.

Trois mois pour une évaluation

Jacques Géraut a présenté un plan sur trois mois : « L’ordre a été donné de renforcer les actions de sécurité avec une obligation de résultats. » A l’issue de cette période, le cabinet du ministre a proposé un nouveau rendez-vous, le 21 janvier prochain, afin de procéder à une nouvelle évaluation des forces en présence et de leur travail. Satisfait, M. le maire ? « Non. Même si je reconnais qu’ils ont une bonne connaissance de la question, ils n’ont pas répondu sur le problème structurel de l’insécurité. On va faire un coup sur trois mois, les statistiques vont chuter, mais nous n’aurons de réponse finale. » « Le quotidien doit évoluer vers plus de tranquillité », selon M. Grile. MM. Géraut et Mignot leur ont réaffirmé que la sécurité était une obligation de l’Etat, donc de leur ressort. Le maire et sa délégation se sont ensuite rendus au ministère de l’Outre-mer plaider leur cause.

 

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