Descente à France Télévisions
Le CRAN fait une descente à France Télévisions
Patrick Lozès (à droite) et Louis-Georges Tin (à gauche) bloqué à l'entrée du siège de France Téléviisons, vendredi dernier)
L’opération était secrète et les journalistes avaient été invités à retrouver les hommes du CRAN face à Notre-dame de Paris. La délégation du CRAN (14 personnes) s’est ensuite rendue en RER devant le siège de France Télévisions. A l’arrivée, ils étaient attendus par un comité de policiers conséquent qui leur a interdit l’accès, non sans arrogance (y compris vis-à-vis de la presse). Après une heure d’attente aux portes du siège, Christian Vion, de la direction des ressources humaines, et Sophie Benoît, directrice adjointe des programmes de France 2 ont accepté de recevoir une délégation. En l’absence du président Carolis, Patrick Lozès a mandaté son vice-président Sanvi Panou, son porte-parole, Louis-Georges Tin ainsi que le trésorier et le secrétaire général. L’entrevue a duré une demi-heure au cours de laquelle chacun est resté sur ses positions. La direction a présenté le document de communication interne qui relatait l’émoi du président et rappelait l’envoi d’un courrier en recommandé de mise en garde à l’adresse de Pascal Sevran.
A la sortie, Louis-Georges Tin a déclaré que Pascal Sevran devait démissionné et être exclu du service public. Par ailleurs, estimant que les propos de l’animateur relevait de l’ignorance, ils ont plaidé pour que France Télévision remplisse sa mission d’information et d’éducation sur les cultures, la démographie et la sexualité des Noirs.
Enfin, ils ont demandé à ce quez rendez-vous soit pris entre le président du CRAN et celui de France Télévisions.
Photos et reportage : Régis Durand de Girard