Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par fxg

"Le temps de l'affection est fini, voici venu le temps des comptables !"

Lundi soir à l’hôtel Royal Monceau, à Paris, s’est tenu l’assemblée générale de la fédération des entreprises d’outre-mer. Léon Bertrand et François Baroin sont venus conclure les travaux.


« Le temps de l’affection est passée, voici venu le temps des comptables. » Guy Dupont, président de la FEDOM a donné un ton nouveau quant aux relations entre l’Etat et l’outre-mer. Dans son discours de clôture des travaux de l’assemblée générale de sa fédération, il a plaidé pour une nouvelle donne en outre-mer et appelé à un engagement du monde de l’entreprise dans « le destin des DOM ». Il s’est donné pour objectif de faire baisser le chômage de 1 point par an. Sacrée ambition ! Il a aussi appelé le gouvernement à participer à la création d’un groupement d’intérêt scientifique. Les deux ministres invités, Léon Bertrand, le régional de l’étape, et François Baroin, le titulaire du portefeuille de l’outre-mer, ont prononc é chacun un discours aux allures de bilan du gouvernement Villepin.

Léon Bertrand a décliné le sien sur le tourisme en rappelant que la croissance du tourisme (4 à 5 %) dans les dix ans à venir est une des clés du développement des DOM. En Guadeloupe, le tourisme représente un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, soit 10 % du PI B et 20 000 emplois. En Guyane, il a annoncé qu’on attendait d’ici dix ans 200 000 visiteurs contre 100 000 actuellement. Après avoir rappelé la crise Accor en 2002, la crise du Chik en 2006, il a souligné l’ampleur de son plan Marshall : réorganisation des comité du tourisme, la défiscalisation et l’ingénierie touristique portée par Audit France. « Il faut maintenant s’emparer de ces outils ! » Il a aussi épinglé l’UGTG qui, en Guadeloupe, a eu sa part selon lui à la désaffection des touristes : « Il ne faut pas que l’UGTG vienne couper l’essence, l’eau ou l’électricité quand les touristes sont là. » En conclusion, il a dit : « Le tourisme est la vraie alternative pour l’outre-mer et son authenticité. »

François Baroin, « à quelques encablures de la fin de ce gouvernement » a rappelé le chemin parcouru depuis 2002, insistant sur le fait que les engagements du président ont été tenus. Epinglant au passage les anti défisc, il a dit : « Si on veut aimer l’outre-mer, il faut le connaître. » Baroin considère que les problématiques en outre-mer sont les mêmes qu’en métropole, « mais multipliées par 2, 3 ou 4 ». En opposition avec les velléités indépendantistes ou autonomistes, il a insisté sur le « besoin d’Etat » qui permet aux collectivités locales de mener à bien leurs politiques. Et revenant en core sur le respect de la parole donnée, il a réaffirmé que la loi Girardin devait être maintenue : «  La défiscalisaqtion et l’exonération des charges sociales ne sont ni de droite, ni de gauche. »

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article