NEGROPHOBIE
Affaires Sevran, Frêche, Finkielkraut : Calixte Beyala, Claude Ribbe et Claudy Siar montent un comité de vigilance
Contre « la libération de la parole négrophobe », Claude Ribbe, Calixte Beyala, Claudy Siar, Marie-José Alie, Daniel Valminos et d’autres ont annoncé samedi matin au square de Sèvre-Babylone, à Paris, que face aux dérives verbales des Pascal Sevran, Georges Frêche ou Alain Finkielkraut, ils mettaient en place « un comité de vigilance contre le racisme et la négrophobie ». Claude Ribbe s’en est pris à Alain Finkielkraut qui l’appelle « le normalien noir », à Pascal Sevran et à ses défenseurs qui se sont fendu, dans Libération, d’une lettre de soutien. Calixte Beyala a donné quinze jours au patron de France-Télévisions pour suspendre l’émission de l’animateur. Faute de quoi, elle menace de faire boycotter les annonceurs de son émission. Elle a dénoncé le soutien de Lang et Delanoë à Sevran et rappelé un chiffre : 12 % d’Afro-Français en France. « Nous réagirons économiquement ! »
Claudy Siar a témoigné avoir été discriminé par Pascal Sevran et conclu : « Cet homme ne respecte pas une partie de l’humanité parce qu’elle est misérable, parce qu’elle est noire. »
Selon le président du Collectifdom qui attaqué Pascal Sevran, Alain Finkielkraut et Georges Frêche en justice, « Sevran a eu tort de ranimer les blessures plutôt que de faire profil bas. »