Les derniers voeux du ministre Léon Bertrand
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire », citant Albert Einstein, l’ancien prof de physique de Saint-Laurent du Maroni a suggéré de se rappeler de cette phrase le jour du scrutin présidentiel…
Mardi soir, le ministre délégué au Tourisme prononçait ses derniers vœux en tant que membre du gouvernement au Grand hôtel Intercontinental, près de l’Opéra. Léon Bertrand, escorté de son épouse Katia, a rappelé à un auditoire conquis sa « longévité ministérielle exceptionnelle ». « Léon, m’a dit Jacques Chirac, viens un peu ici. Tu es un bon ministre et tant que je serai président, tu resteras ministre. Il faudrait que la France s’écroule pour que tu quittes le gouvernement. La France ne s’est pas écroulée et je suis toujours là ! » Comme il est toujours le maire de Saint-Laurent. « En restant maire jusqu’au bout, j’ai gardé les pieds sur terre ! » Il a souligné son action en direction de l’Outre-mer : « Il fallait repositionner l’offre touristique trop axée sur le balnéaire. Il fallait rénover les hôtels et améliorer l’accueil. » Rappelant le rapport Felzines du Conseil économique et social sur le tourisme outre-mer, il a affirmé que ses recommandations, il les mettait en œuvre depuis 2002. « A mon départ, le club de l’Outre-mer existe, comme Audit France. Nous avons actionné un plan de relance pour la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion. Si on m’a reproché de trop m’occuper de l’Outre-mer, mon bilan pour la France entière est positif. Je vais un laisser un ministère en ordre de marche et une équipe performante. » Léon Bertrand a décidé de s’investir dans la campagne présidentielle, mais aussi dans les législatives puisqu’il se représente à Saint-Laurent. « Ultra-marin, membre du gouvernement, je veux être rassembleur, porte-parole pour l’Outre-mer. Je le revendique même ! »