Karam réapparaît
Karam, le grand absent du voyage… pour cause de douleurs faciales
Tout le journée de mercredi n'a cessé de rumeurs concernant le non embarquement de Patrick Karam dans la délégation accompagnant Nicolas Sarkozy aux Antilles. Charles Dagnet, très proche de Patrick Karam s'en est inquiété le premier. Puis, c'est venu du cabinet de Léon Bertrand... Toujours le même bruit : Karam n'a pas pris l'avion... Alors qu'il travaille au plus près de Sarko depuis 18 mois, deux ans, l'homme du 5e DOM fait faux bond ? L’inquiétude est telle que le Collectifdom entier envisage de lâcher Sarko s''il s'avérait qu'il y eût problème. Des observateurs nous ont fait remarquer que Marie-Dominique Aeschlimann était tendue la veille du départ. Béatrice Compère, l’attachée de presse du Collectifdom, a témoigné dans France-Soir du 23 mars qu’il y avait eu « un clash » entre Sarko et Karam, la veille du départ. Sur quoi ? le comptage ethnique, le 23 mai ? Nul ne pouvait dire avec certitude le point d’achoppement. Patrick Karam est resté injoignable toute la journée d’hier. Selon certains, le clash serait dû à une rivalité entre Antillais et Africains dans la sarkosphère, mais selon d’autres voix plus politiques, c’est sur le 23 mai que cela aurait pu déraper… Des proches de Karam expliquent enfin son silence en assurant qu’il en profite pour négocier son soutien. Ce voyage devait être une apothéose pour Patrick Karam, le fils prodigue devenu une des égéries de Nicolas Sarkozy…
Patrick Karam a fini par donner signe de vie hier soir. Il a confirmé qu’il avait eu un rendez-vous avec Sarkozy, mardi, qu’ils avaient abordé la question de la date du 23 mai. Mais s’il n’est pas parti, at-til expliqué, c’est en raison de douleurs faciales. Il assure qu’il doit voir Nicolas Sarkozy dès son retour des Antilles, en vue de l’organsiation du meeting du 31 mars