Semaine caribéenne à la Comédie française
Du lewoz à la Comédie française
Sur la scène du Français, les 4 de K'Koustiik ont invité le flutiste des mornes, Max Cilla, à venir improviser avec eux (Photos : Régis Durand de Girard)K’Koustic sur la scène du Français, mais aussi des montages de textes de Frankito ou Bernard Lagier ! José Pliya, de l’Artchipel en Guadeloupe, et Danielle Vendé, des Ecritures théâtrales contemporaines en Martinique, ont offert, la dernière semaine de mars, une des plus belles vitrines qui soit à la création contemporaine caribéenne. Pour cette deuxième édition d’une semaine caribéenne à la Comédie française, nos créateurs ont eu à leur disposition la salle Jean-Pierre Miquel du studio théâtre (sous la pyramide du Louvre) et des comédiens du Français. « Il y a deux ans, nous avions mis en avant Derek Walcott, raconte Danielle Vendé. Cette édition est plus audacieuse dans ses choix. Les auteurs sont moins connus… » Mais la méthode marche. Avant Paris, il y a eu Toulouse. Didier Carette, le patron de la scène nationale, a montré un intérêt pour Bodlanmou pa lwen de Frankito. Moi, chien créole, la pièce de Bernard Lagier a trouvé à Montréal un metteur en scène, Sylvain Bellanger, qui souhaite la monter. Et Bokit nature, de Patrick Cheval, a su intéresser Daniel mesguich !
Au Français, pour la dernière journée de la semaine caribéenne à Paris, la directrice du festival de Limoges, Marie-Agnès Sevestre, a signé K’Koustik (et Christian Laviso). Une tournée de quinze jours fin septembre, début octobre ! Et comme un bienfait ne vient jamais seul, le directeur du théâtre de Ris-Orangis, Guy Magen, leur propose de poursuivre cette séquence en métropole par un passage chez lui, pour le festival Fetkan.