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Publié par fxg

Le Paris Cayenne d’Air Caraïbes est pour la première année rentable

Marc-Rochet-et-Jean-Paul-Dubreuil.jpgCinq ans après son ouverture par Air Caraïbes, la ligne Paris Cayenne est « rentable et profitable », a indiqué Marc Rochet, président du directoire de la compagnie antillaise, mercredi soir à Paris, à l’occasion des dix ans de son premier vol transatlantique, le 12 décembre 2003. La compagnie affiche une santé de fer avec un chiffre d’affaires de 351 millions d’euros et un résultat excédentaire et superieur à celui de 2012. Le bénéfice, l’an dernier, se situait, après impôt et redistribution de 1,2 millions d’euros à ses salariés, à 6,9 millions d’euros. Une réussite basée sur la maîtrise des coûts avec, notamment, 45 % de ses billets vendus sur Internet. La compagnie a transporté cette année 200 000 personnes entre Cayenne et Paris. « On a généré sur ce marché 25 à 30 % de croissance », se satisfait le président Rochet qui détaille qu’en cinq ans, le nombre de ses passagers a crû de 90 000, soit une croissance de 20 %. La compagnie a d’ailleurs augmenté son offre de sièges de 3 %. Plus globalement, sur l’ensemble de ses six lignes, Air Caraïbes a accru ses parts de marché de 1% pour atteindre 28% en 2013. Si le trafic connaît à l’avenir une croissance de 6 %, Air Caraïbes table sur des parts de marché supérieures à 30 %. « Sinon, on ira prendre de nouveaux clients chez les concurrents », avance Marc Rochet. A350-1000_RR_FWI.jpgEt pour cela, l’actionnaire a prévu un programme de développement ambitieux avec la commande de nouveaux avions. Trois Airbus 350-900 (en location) d’une capacité de 387 sièges, et trois A 350-1000 (en propriété), d’une capacité de 439 sièges, devraient progressivement remplacer la flotte des quatre A 330-300 et du seul 330-200 (dédié à Saint-Martin Juliana). Le premier A 350-900 devrait être livré fin 2016 et le premier A 350-1000 à l’horizon 2020. La première commande a été signée jeudi 12 décembre à Pointe-à-Pitre. Ces appareils de nouvelle génération dont le prix catalogue est estimé globalement à 1,7 milliard de dollars US, sont plus légers et moins gourmands en pétrole (25 % de consommation économisée). Dans ces circonstances et avec un prix du baril de pétrole inchangé (à 110 dollars US), la compagnie disposerait d’une marge de manœuvre sur ses tarifs de 6 à 7 %. « Une marge que nous utiliserons quand il s’agira de stimuler le marché », conclut Marc Rochet.

FXG, à Paris

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