Audrey Chauveau sur Dance street (France Ô)
Audrey Chauveau, Gosérienne par sa mère, co-présente avec Fred Musa, Dance street, un « talent show urbain », le vendredi à 20 h 35 sur France Ô. Interview
« Fred Musa est fou »
Pour cette 2e saison, Fred Musa vous a rejoint. Qu’est-ce qu’a apporté son arrivée ?
C’est plus ludique parce qu’une complicité s’est installée rapidement. C’est assez fun ce qui se passe sur le plateau, ce qui se passe entre nous, entre lui et le jury, entre lui et les candidats. Fred est au cœur des coulisses ; il est avec les danseurs, recueille leurs impressions, leurs sensations, leurs émotions parce qu’il y en a ! Du coup, il est cette passerelle entre les coulisses, les candidats et ce qui se passe en plateau où je me trouve avec le jury. Fred lie un peu la sauce !
C’est un concours de danse, expliquez-nous la règle du jeu…
200 groupes en compétition. A chaque émission, il y a trois groupes et un seul gagnant à l’arrivée. Ils font une chorégraphie libre, un battle individuel et un battle collectif qui conclut l’émission. Il y a trois étapes de mini finales et, pour la grande finale, en juin prochain, il y aura six groupes sélectionnés.
A mi-saison, pouvez-vous nous dire quels sont les candidats qui vous ont marqué ?
Il y en a plein ! Que ce soient des petits bouts de chou qui viennent et se donnent à fond comme des professionnels ! Tout le monde en fait même si c’est vrai qu’on a des petits coups de cœur. Ca brasse beaucoup de candidats… On a envie que tous ils réussissent, de les pousser. Et puis, forcément, c’est la compétition et il ne doit en rester qu’un… Il se passe de belles choses. Là, j’aurai envie de parler des gagnants de l’année dernière qui, forcément, restent en mémoire, Les 9-1 Pact
Il y a beaucoup de gens qui viennent sur le plateau, avec notamment les guests qui intègrent le jury…
On a eu Orelsan, MC Jean Gabin, Claudia Tagbo, Anel… Chacun amène sa personnalité, sa touche d’humour quand ce sont des humoristes, sa couleur musicale quand ce sont des chanteurs ou des rapeurs. Ils ne sont pas tous aptes à juger la danse parce que ce ne sont pas forcément des professionnels de la danse mais ils amènent leur propre regard, leur regard aussi sur ce qui est urbain et sur ce qui leur semble juste…
Fred Musa est un pro, depuis 20 ans, du hip hop, du rap, n’impressionne-t-il pas les candidats ?
Non, les candidats c’est plutôt le jury qui les impressionne, le danseur Bruce Ykandji et la professeur de danse Malika Benjelloun. Ils ont une petite pression à danser devant eux parce que Bruce et Malika ont chacun des parcours assez impressionnants. Mais ils dansent avec le cœur, ils ont tout à donner. Je pense que pour eux, c’est plus une émission télé.
Vous souvenez-vous d’anecdotes particulières au cours de ces tournages ?
Il y en a beaucoup avec Fred Musa parce qu’il faut dire que cet homme-là est fou ! Je me souviens de danseurs pleins de créativité et on aime bien être surpris, quand ils amènent des accessoires… Ca fait du bien.
200 groupes passés dans ce talent show urbain. Ont-ils trouvé leur public ? Avez-vous des retours ?
Beaucoup de retour sur internet et les réseaux sociaux mais on doit s’appuyer encore plus là-dessus.
Comment avez-vous recruter les candidats ?
On a travaillé avec une agence de casting et des annonces sur le net. Mais ce qui a de marrant, c’est que les candidats de cette année nous parlent déjà de l’année prochaine. Ceux qui n’ont pas été sélectionnés mais aussi ceux qui l’ont été et qui ont envie de donner autre chose. Ca veut dire que ça plait et que les gens ont envie de s’installer là-dedans. Et puis, il y a le créneau de la danse. Comme tout en télé, il y a des créneaux. Aujourd’hui, c’est la danse…
... qui est revenue en force sur les autres chaînes ?
Exactement. On a même été les pionniers. Alors on est un peu moins connus que les autres parce que France Ô est une chaîne moins appuyée dans les médias. C’est dommage, mais effectivement, on était les premiers ! Et on parle déjà de la 3e saison avec Gilles Camouilly et Claude Esclatine (directeur des programmes et directeur général de FÔ, NDLR), mais là, on se consacre sur la finale.
Que nous préparez-vous pour cette finale ?
Six groupes remontés à bloc, des guests, un jury qui va bouger et beaucoup d’invités. Ce sera la fête de la musique donc on va en profiter pour s’amuser encore plus.
Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM)