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Publié par fxg

Bachelot reçoit le comité de défense de l’hôpital public

Pas d’annonce fracassante pour la restructuration de la politique de santé en Martinique, mais un nouveau rendez-vous dans quinze jours pour chiffrer le montant de l’intervention de l’Etat.

Delegation-politique-et-professionnelle-ministere-sante.jpg« Nous avions demandé ce rendez-vous depuis le 19 juillet. » Les envoyés du comité de défense de l’hôpital public, Ghislaine Joachim-Arnaud (CGTM), Bruno Charles-Achille (CDMT Santé) et Patrick René-Corail, président de la communauté médicale du CHU de Fort-de-France, sont sortis relativement satisfaits de l’entretien qu’ils ont durant près d’une heure et demi, mercredi soir, avec la ministre de la santé Roselyne Bachelot. Les parlementaires Almont (UMP) et Larcher (PS) et le président Létchimy y participaient également. Au sommaire le montant du coefficient géographique correcteur, les créances irrécouvrables, l’aide aux investissements (pour la mise aux normes parasismiques) et les missions d’intérêt général et d’aide à la contractualisation (pour tout ce qui n’est pas lié à l’activité)… « Globalement on a été entendus », souligne la représentante de la CGTM qui sait pourtant qu’elle devra attendre une prochaine réunion dans les quinze jours avant que ne soit proposé à la signature une convention pluriannuelle avec l’Etat. « C’est un pas, un petit pas », considère Bruno Charles-Achille tout comme Patrick René-Corail : « C’est Césaire qui dit : un pas et puis un pas après l’autre et on grandit… » Serge Létchimy qui conduisait la délégation  a expliqué qu’ils étaient venu exprimer la position « extrêmement difficile de l’hôpital » et rappeler à la ministre qu’un plan santé outre-mer existe et que l’Etat doit respecter ses engagements. « On s’est donné quinze jours de telle sorte que l’Etat puisse traduire ces engagements de manière chiffrée et la collectivité régionale, aux côtés d’autres, s’est positionnée pour accompagner cette restructuration globale de l’hôpital et de la politique de santé. Il ne s’agit pas de politique mais de politique d’organisation de la santé. » Alors, considérant les quelques 30 millions € que représentent les créances irrécouvrables, Roselyne Bachelot a pris des engagements moyennant des efforts sur les facturations au CHU. Le coefficient correcteur pourrait passer de 25 à 28… « Il n’y a pas de portes fermées, poursuit Serge Létchimy, il y a surtout des portes ouvertes et nous jugerons d’ici quinze jours les propositions qui seront faites. » Quoiqu’affichant leur satisfaction, les membres du comité de défense de l’hôpital public annonçaient que l’appel à la grève au CHU de Fort-de-France le 7 septembre était maintenu.

FXG (Agence de presse GHM)

 

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