Banane et agriculture durable
La banane antillaise aux Rencontres de l’agriculture durable
Devenues le rendez-vous international de l'agriculture durable en France, les 5e rencontres se sont tenues le mercredi 23 janvier, à Paris sous le titre « L'agriculture de 2050 commence ici et maintenant ».
Amir Kassam, de l’université de Reading et de la FAO, Vincent Tardieu, journaliste, auteur de « Vive l’agro-révolution française ! », Rattan Lal, de l’université de l’Ohio, César Abelardo Belloso, d’Argentine, et Sébastien Zanoletti, directeur de l’innovation et du développement durable de l’Union des groupements de producteurs de bananes (UGPBAN) ont anime la seconde table ronde consacrée au « développement de systèmes productifs plus à même de préserver et d’améliorer la rétention en eau du sol, de développer une génétique des plantes moins gourmandes en eau ou avec des cycles de végétation plus courts ou plus longs, de régénérer les biotopes (sols et biodiversité) sans sacrifier à la capacité de production ». Sébastien Zanoletti a expliqué comment la filière banane des Antilles s’est adaptée et inscrite dans une démarche d’agriculture durable avec la sélection végétale, le choix des intrants et leur utilisation moindre, la recherche agronomique… Il a rappelé notamment comment on avait fait usage de la chlordécone contre le charançon du bananier et comment ils ont découvert que les hautes herbes étaient tout aussi efficaces ! Il a néanmoins signalé qu’il était illusoire d’espérer zéro pesticides. Les rencontres ont été cloturées par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Fol
FXG, à Paris